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Les grands artistes de Bejaia

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Message par MIM0U Jeu 11 Juin - 2:47

Un rendez vous à ne pas rater :oops:
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Message par soummam prague Lun 15 Juin - 15:39

Journée nationale de l’artiste à Béjaïa
L’hommage des autorités

Al’occasion de la journée nationale de l’artiste, une cérémonie d’hommage à tous les artistes originaires de la wilaya de Béjaïa a été organisée le week-end dernier par la wilaya de Béjaïa au niveau de la Maison de la culture.

En effet, pour la première fois, 23 hommes de culture et des arts ont été honorés par le wali. Un hommage à titre posthume a été rendu à Cheikh Sadek Abdjaoui, un grand maître incontesté de la chanson andalouse. « Il est doté d’une voix puissante et mélodieuse grâce à laquelle il s’est hasardé à des envolées lyriques périlleuses mais toujours réussies » nous a déclaré un fan, les yeux braqués sur le reportage vidéo retraçant l’itinéraire de l’artiste réalisé à l’occasion par la cellule de communication de la wilaya. D’autres artistes ont également reçu les mêmes honneurs, à l’exemple de l’auteur de « iguma woul akmitsou », l’artiste Youcef Abdjaoui. Avant de recevoir l’attestation de reconnaissance et le cadeau symbolique, son épouse suivait avec admiration et beaucoup de timidité le portrait vidéo de Youcef Abdjaoui qui, pendant trente années de carrière, a chanté la jeunesse, l’espoir, l’amour, la vie, la patrie, la trahison, le nif et la misère. D’autres personnalités, en vie ou décédées, du monde des arts et de la culture ont été honorées à l’exemple de Zerrouki Alloua, Azzedine Meddour, Abderahmane Bougermouh, El Ghazi, Djamel Alla, etc.

L’hommage qui a marqué le plus et qui n’est pas passé inaperçu, était celui rendu à Taos et Jean Amrouche. Taos est la première romancière algérienne de langue française et une chanteuse berbérophone (1913-1976). Dans ses romans fortement autobiographiques, elle analyse son déracinement, l’exil, la solitude et exprime le besoin d’émancipation des femmes étouffées par la tradition. Elle a écrit quatre romans : Jacinthe noire (1947), Rue des tambourins (1969), L’amant imaginaire (1975) roman autobiographique, Solitude ma mère (1995) roman posthume, et un recueil de contes et de poèmes, Le Grain magique (1966). Les membres de sa famille, touchés par ce geste symbolique, ont souhaité concrétiser cet hommage en baptisant la Maison de la culture de Béjaïa du nom de Taos Amrouche. Un vœu qui demeure entre les mains de l’administration. Par ailleurs, on apprend de source sûre que le théâtre régional de Béjaïa portera le nom du dramaturge et homme de théâtre Abdelmalek Bougermouh.
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Message par Rastacool Mer 24 Juin - 13:44

En pèlerinage à la Zaouia de Boudjellil
Cherif Kheddam retrouve les lieux de son enfance


C’est avec beaucoup d’émotion que Cherif Kheddam, l’un des pères fondateurs de la chanson kabyle moderne, a retrouvé les lieux mythiques de sa scolarité, en l’occurrence Timâamert n’Cheikh Ouvelqassem, à Boudjellil, en basse kabylie.


C’est un homme voûté par le poids de l’âge et de la maladie qui est retourné sur les lieux de son enfance même s’il ne reste souvent des lieux où il a vécu que quelques vieux murs de pierre, une porte en bois massif et quelques reliques qui témoignent d’une époque à jamais révolue. Da Cherif se rappelle qu’il fallait toute une journée à dos d’âne pour venir de Boumessaoud, son village natal, jusqu’à Boudjellil. Pour le petit garçon qu’il était, le péril était surtout de traverser Assif aâbass et ses terribles crues hivernales mais il se trouvait toujours des bras vigoureux de tolbas plus âgés pour guider les frêles petits pieds que faisaient trembler les eaux boueuses et rugissantes de la Soummam jusqu’en terre ferme. « C’était une vie de caserne », se souvient Da Cherif. Une vie monacale dédiée à l’apprentissage des 60 versets du Coran que les « tolbas » se devaient d’apprendre dans leur ordre croissant et décroissant. Des premières lueurs du jour jusqu’à la nuit tombée à la lueur des quinquets et des lampes à l’huile. Il se rappelle de la corvée de bois et de l’entretien du feu, de la corvée de l’eau aux deux sources du village et de la confection du repas. Il se rappelle surtout des tournois de lutte organisés chaque fin de semaine. La journée était rythmée par les longues séances d’apprentissage du Coran dans la mosquée et les apprenants avaient droit à deux repas.

Chants des Tolbas

Entre 10 h et midi, un morceau de galette et quelques figues sèches et au soir, un couscous noir à base de semoule d’orge. Une fois par semaine, il leur était servi de la viande et des mandarines ramenées de Tazmalt, se souvient encore Da Cherif. C’est en 1937 que le papa de Cherif Kheddam, rentré de France, emmène son jeune fils de 10 ans dans la zaouia de Cheikh Ouvelqassem dont il est lui-même un khouni, c’est-à-dire un adepte. Vêtus de chéchia et de gandouras, les tolbas s’adonnaient également aux chants liturgiques. La psalmodie des versets du Coran était l’une des disciplines clé des futurs imams. Parmi les convives présents au couscous de l’hospitalité offert par El Hadj Rachid, l’un des descendants du Cheikh Ouvelqassem, en l’honneur de l’illustre hôte, El Hadj Boubkeur Saîdani qui va sur ses 90 ans se souvient : « Je me rappelle du chant des tolbas à la source en bas du village. De retour des champs, j’immobilisais mon âne pour les écouter longuement », dit-il. Ses longues séances de psalmodie ont sans doute modelé les cordes vocales de celui qui ne se destinait pas encore à cet art profane qu’est la chanson. Sa vocation est-elle née de ces chants (ajouad) qui ont rythmé les six années de vie studieuse et communautaire que le petit Cherif a passée à Boudjellil ? Cherif Kheddam l’admet implicitement. Au fil des souvenirs qui s’égrènent, quelquefois des petits évènements conservés dans un coin de la mémoire remontent à la surface. « Je me rappelle d’un jour particulier de l’année 1940. Nous sommes allés nombreux voir un avion courrier qui s’était posé dans cette plaine qui borde la rivière entre Boudjellil et Tazmalt », dit-il.

L’émotion au rendez-vous

Il se rappelle également de ce jour particulier de l’année 1939 où il a appris le déclenchement de la deuxième guerre mondiale. Da Cherif se rappelle également de ses courses de chevaux dans la plaine d’Avaliche aujourd’hui entièrement couverte de maisons. Au bout de six ans passés au village de Boudjellil au milieu d’une petite communauté d’élèves venus de toutes les régions d’Algérie, le petit Cherif est rappelé par son père à ses côtés pour lui fournir l’aide dont il avait urgemment besoin. Un peu plus tard, c’est le voyage vers Alger à bord d’un camion crachant des volutes de fumée mazoutée nauséabondes. « J’ai vomi toutes mes entrailles à bord de ce camion infect », dira encore Cherif Kheddam. Alors qu’il n’a pas encore 18 ans, il traverse la Méditerranée et s’exile en France comme des milliers de ses compatriotes à la recherche d’un gagne-pain décent. C’est là que naîtra sa véritable vocation. Beaucoup de citoyens de Boudjellil ont tenu à saluer Da Cherif. Même le chanteur Oulahlou est venu en voisin rendre hommage à l’aîné qui a tracé le chemin et qui, à travers son art, a su si bien concilier la tradition et la modernité.


Par Djamel Alilat - el watan -
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Message par pow_camp Mer 24 Juin - 15:32

M.Bensadi Mustapha, professeur d'anglais, auteur entre-autres du "Nombril Miraculé", est à la recherche d'un éditeur pour son nouveau roman "A Birthday in Hell." Il s'agit du tout premier roman d'expression anglophone écrit par un auteur algérien.

Lu pour vous dans El Watan d'aujourd'hui:

Mustapha Bensadi écrit en anglais



A birthday in hell cherche éditeur



Et voilà née chez nous une œuvre dans la langue de l’empire où le soleil ne se couche jamais. Mustapha Bensadi,
l’auteur, s’offre le luxe d’ouvrir la marche à la littérature
algérienne d’expression anglaise, pénétrant ainsi dans l’African
Literature, jusque-là alimentée par la seule Afrique anglophone.



A
birthday in hell est un short story, un volume à mi chemin entre la
nouvelle et le roman. Une fiction où l’auteur convoque un fondement
réel et des fragments de son propre passé de journaliste. L’histoire :
une relation impossible où le passionnel le dispute à un arrière plan
dramatique. Comme le titre l’indique, un anniversaire en montagne, le
personnage central, Amel Bendriss, journaliste à The Truth, est enlevé
et séquestré par des terroristes. Pour garder le personnage en vie,
l’auteur perturbera l’issue connue en pareil cas. Amel doit son salut à
… l’émir qui, dans son passé d’adolescent, avait eu des sentiments
plutôt agréables pour la jeune fille. La trame vacillera tantôt vers
l’amour impossible tantôt vers un fond horrifiant. Et pour nourrir le
suspense, en plus de la résistance de la malheureuse journaliste à un
mariage que le ravisseur veut hallal, donc soumis au consentement de la
jeune fille, une opposition d’un clan parmi les ravisseurs se manifeste
de manière farouche.

Le style est digest, le descriptif, où le portrait psychologique
domine, est vite relayé par les nombreux dialogues et des scènes
défilant à un rythme vif. L’œuvre préfacée par N. Senhadji, master arts
de l’English département university of Béjaïa, est un projet, précise
M. Bensadi, qui remonte en fait à
ses premières années d’enseignant à l’université. Un défi relevé pour
répondre au caprice de ses étudiants qui, ayant eu vent de ses premiers
essais dans la langue de Molière, lui suggéraient de le faire dans la
langue qu’il enseigne.
L’auteur avait écrit son premier roman, Le nombril immaculé, en 1978.
Il souhaite que son effort soit récompensé par une publication et une
place dans la bibliographie du module de l’African literature préparant
à la licence, et jusque-là chasse gardée des auteurs kenyans,
nigérians,…. M. Bensadi a sollicité pour cela l’aide de la ministre de la culture.





Par [url=mailto://]R. Oussada[/url]
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