Parlons sur les "TABOU"
+21
rabah
ca depend
ahmed07
achill42
belhouchet
Itali@no
Ouled El Hamra
moss34
tarek sami
Bourtouqal banafsadji
Le fumeur
mouki
simo_slash
freefree
ici-c-bougie
massilia
nIzLa
Rastacool
manelsky
Benkad
boulevard boy
25 participants
Page 1 sur 8
Page 1 sur 8 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
Parlons sur les "TABOU"
Voici des articles sur un sujet Tabou, un "secret de polichinelle" comme on dit , vos réactions et commentaires seront les bienvenues, dans le respects svp !
Une génération prête à « sexe-ploser »
En dépit d’une société qui étouffe toute sexualité, les Algériens expriment leur libido sans tabou et adoptent des pratiques que l’on croyait propres aux Occidentaux. Mais sans éducation et avec, souvent, frustration et violence.
Chasse aux couples, silence des médias et absence d’éducation sexuelle : les manifestations de l’étouffement de la vie sexuelle des Algériens seront au centre du débat initié par Dr Smaïl Boulbina, médecin généraliste, qui organise le premier séminaire national sur la sexologie et la santé, du 27 au 30 du mois en cours, à Timimoun. Cette rencontre viendra alimenter son enquête entamée il y a quelques mois sur la sexualité en Algérie, une radioscopie faisant un diagnostic sans complaisance ni tabou de nos moeurs. Le médecin, qui s’intéresse à ce sujet depuis plus de vingt ans, estime : « La sexualité dans un cadre conjugal ou prénuptial, entre deux individus du même sexe ou de sexes opposés, existe bel et bien en Algérie, car l’Algérien est tout simplement… un être humain. » Pourtant, les expériences racontées par les patients laissent souvent les professionnels de la santé… pantois ! « Je reçois une patiente, mariée depuis un mois, qui s’abstient d’avoir des rapports sexuels avec son mari, par crainte de perdre sa virginité ! », dénonce le docteur Malika Belkacem, psychologue, avant d’ajouter : « Un tel cas ne fait que refléter le poids du regard chargé de préjugés qu’a toujours porté la société algérienne sur la sexualité. » Cette ignorance, même si elle ne touche que certains, est une des conséquences du mutisme autour de la sexualité, qui incrimine ainsi les débats autour de ce besoin humain inévitable. Or, cette même société nous montre que le sujet, « épineux », a toujours été exprimé même de façon réservée, comme dans la chanson de notre patrimoine Yabellaredj, qui décrit d’une façon détaillée le sexe de l’homme. Cheikha Remiti, Zahouania et autres ont dévoilé ce qui a toujours été tacite, à travers des chansons à connotation sexuelle dissimulées parfois par des métaphores.
Secret de Polichinelle
Mais la société change. La jeunesse algérienne est de plus en plus émancipée. Entre amis, les conversations tournent autour de confidences souvent très intimes. « Même si je sais que ni ma famille ni la société ne tolèrent que j’aie des rapports sexuels avant le mariage, je n’ai pu attendre. A 27 ans, je vis ma sexualité pleinement avec mon petit ami, même si cela nous demande de gros moyens : louer une chambre à l’hôtel, se cacher chez des amis, etc. Il nous arrive même de voyager ensemble, sans que nos proches le sachent." Témoigne Selma, avant d’ajouter : « Il ne faut pas croire ceux qui disent que l’Algérien est ignorant en matière de sexualité. Avec la propagation de la culture occidentale (internet, cinéma), les jeunes apprennent tout et d’une façon précoce. Des termes tels que masturbation, fellation et sodomie font partie du vocabulaire des jeunes avides de tout acquérir dans une société qui rend la chose mystérieuse. Il y a une année, je ne savais pas que des jeunes de 16 ans connaissaient la sodomie, jusqu’à ce qu’on me montre, au travail, une vidéo qui a fait le tour des portables à Alger d’une jeune lycéenne se faisant sodomiser avec son consentement par un camarade dans un lycée algérois. » Mais vivre sa libido se fait toujours loin de la famille où la sexualité est catégoriquement bannie des discussions. « Je fréquente ma copine depuis des mois, mais notre liaison reste secrète, On s’arrange pour se rencontrer à l’abri de tout regard pour entretenir notre amour », témoigne Ramy, 24 ans, étudiant à l’université d’Alger. Le quotidien, quand on a la vingtaine, c’est apprendre à vivre comme un schizophrène, entre être sexué - avec sa copine où sur les forums de discussion internet-, et « oulid familia », reniant tout de la sexualité jusqu’au mot même. « La sexualité, qu’on le veuille ou non, a toujours existé dans la vie des Algériens depuis nos ancêtres. Puisque c’est un besoin vital pour l’homme qu’il soit dans une société frustrante comme la nôtre ou tolérante comme en Occident. Cependant, le problème, c’est cette exclusion de la chose. Pire encore, même les institutions, censées jouer un rôle primordial dans l’éducation, réfutent catégoriquement toute évocation de ce thème. La télévision algérienne, par exemple, a refusé un programme que j’avais proposé pour apporter des informations objectives et des connaissances scientifiques permettant de mieux connaître et comprendre les différentes dimensions de la sexualité." Assure Smaïl Boulbina Résultat : la complicité des institutions tend à réduire la sexualité à la simple activité de reproduction. Alors que de façon générale, les premiers rapports sexuels, selon l’enquête du docteur Boulbina, pour les hommes et les femmes, ont lieu entre 18 et 25 ans. Cette réalité a jadis été contournée par le mariage précoce, mais aujourd’hui, l’âge du mariage a reculé sans pour autant que soit tolérée la sexualité.
Jeux « Hard »
Conditions de vie difficiles, chômage et promiscuité : les Algériens se marient à un âge plus tardif - 34 ans pour l’homme, 30 ans pour la femme - ce qui entraîne une misère sexuelle, souvent à l’origine des délits et des violences faites aux femmes et aux enfants (inceste, viol, harcèlement sexuel, prostitution hétérosexuelle et homosexuelle qui prend de l’ampleur). Selon le spécialiste : « Les jeunes Algériens sont frustrés, car en plus de la mal vie, on leur demande de ’’patienter’’ jusqu’au mariage, on ferme les maisons closes, et on chasse les couples. Ces stigmatisations sont souvent justifiées par les préceptes de la religion de l’Islam, alors que cette dernière est la plus tolérante des religions. Aucune religion ne traite ce sujet comme l’Islam ! La sexualité entre un homme et une femme dès l’instant qu’ils sont mariés devant Dieu n’a rien d’un péché, de honteux ou d’immoral. L’homme doit satisfaire son épouse et vice-versa. » Autre problème : en l’absence d’éducation officielle, les jeunes sont exposés à toutes sortes de connaissances fausses, dangereuses et même détournées de leur sens réel. « Certaines jeunes lectrices nous écrivent parfois pour confier leur culpabilité à l’idée de ne pas se prêter aux jeux ’’hard’’ de leur mari. Elles croient qu’en se refusant à lui, elles sont ’’anormales’’ », témoigne une journaliste d’un magazine féminin algérien. L’éducation sexuelle, qui doit se faire en premier lieu, dans la famille, puis à l’école et par les médias, n’a aucune place dans notre société. « Même si la famille algérienne est conservatrice, cela ne doit pas être un sujet tabou, surtout entre la mère et la fille. Inculquer à la fille qu’elle doit préserver sa virginité jusqu’au mariage ne devrait pas empêcher la mère de lui expliquer dès l’adolescence tout ce qu’il faut savoir sur la sexualité, pour lui éviter des problèmes tels que les traumatismes hérités de la nuit de noce », ajoute Malika Belkacem.
Par LamiaTagzout
ELWATAN
Fatma Oussedik, Professeur en sociologie à l’université d’Alger
"La sexualité des Algériens est un problème social"
Pendant très longtemps, la sexualité a été considérée comme un sujet tabou dans la société algérienne. Pensez-vous que cela soit toujours le cas aujourd’hui ? Les comportements ont-ils évolué ces dernières années ?
La sexualité a toujours existé chez les Algériens. Il faut cesser de dire qu’il y a une révolution sexuelle dans notre société. Ce qui a changé, ce sont les conditions de vie. Dans le passé, on se mariait très jeune, contrairement au temps présent, l’âge du mariage a reculé et les contraintes sociales sont restées les mêmes. Autrement dit, on essaie de reproduire quelque chose qui n’a pas les conditions de se réaliser. C’est ce paradoxe qui crée une souffrance et une frustration qui se traduisent par un changement social violent qui prend une ampleur inquiétante dans notre société.
Que faudrait-il faire, selon vous, pour amener les gens à considérer la question de la sexualité autrement ?
La sexualité est devenue plus un problème social qu’individuel, puisque cet épanouissement est tributaire de logement et de travail. Par ailleurs, il faudrait d’abord que la morale sociale change et cela met beaucoup de temps, et que les conditions de vie soient améliorées afin que les individus puissent décider d’eux-même de vivre leur sexualité dans ou en dehors du mariage.
Même si cela n’est pas apparent, des livres, des DVD et des vidéos pornographiques circulent sous le manteau à travers le pays. Des jeunes s’amusent même à s’échanger des vidéos « X » par portables…
Ce genre d’agissement est un symptôme de refoulement sexuel de jeunes qui éprouvent le besoin de désirer physiquement, alors ils s’expriment souvent de façon frustrée. Quant à l’éducation sexuelle, elle doit avoir lieu d’abord au sein de la famille, car si l’école, par exemple, introduit dans son programme l’éducation sexuelle, et que la famille incrimine ce sujet, l’apprentissage à l’école ne servira à rien.
Une génération prête à « sexe-ploser »
En dépit d’une société qui étouffe toute sexualité, les Algériens expriment leur libido sans tabou et adoptent des pratiques que l’on croyait propres aux Occidentaux. Mais sans éducation et avec, souvent, frustration et violence.
Chasse aux couples, silence des médias et absence d’éducation sexuelle : les manifestations de l’étouffement de la vie sexuelle des Algériens seront au centre du débat initié par Dr Smaïl Boulbina, médecin généraliste, qui organise le premier séminaire national sur la sexologie et la santé, du 27 au 30 du mois en cours, à Timimoun. Cette rencontre viendra alimenter son enquête entamée il y a quelques mois sur la sexualité en Algérie, une radioscopie faisant un diagnostic sans complaisance ni tabou de nos moeurs. Le médecin, qui s’intéresse à ce sujet depuis plus de vingt ans, estime : « La sexualité dans un cadre conjugal ou prénuptial, entre deux individus du même sexe ou de sexes opposés, existe bel et bien en Algérie, car l’Algérien est tout simplement… un être humain. » Pourtant, les expériences racontées par les patients laissent souvent les professionnels de la santé… pantois ! « Je reçois une patiente, mariée depuis un mois, qui s’abstient d’avoir des rapports sexuels avec son mari, par crainte de perdre sa virginité ! », dénonce le docteur Malika Belkacem, psychologue, avant d’ajouter : « Un tel cas ne fait que refléter le poids du regard chargé de préjugés qu’a toujours porté la société algérienne sur la sexualité. » Cette ignorance, même si elle ne touche que certains, est une des conséquences du mutisme autour de la sexualité, qui incrimine ainsi les débats autour de ce besoin humain inévitable. Or, cette même société nous montre que le sujet, « épineux », a toujours été exprimé même de façon réservée, comme dans la chanson de notre patrimoine Yabellaredj, qui décrit d’une façon détaillée le sexe de l’homme. Cheikha Remiti, Zahouania et autres ont dévoilé ce qui a toujours été tacite, à travers des chansons à connotation sexuelle dissimulées parfois par des métaphores.
Secret de Polichinelle
Mais la société change. La jeunesse algérienne est de plus en plus émancipée. Entre amis, les conversations tournent autour de confidences souvent très intimes. « Même si je sais que ni ma famille ni la société ne tolèrent que j’aie des rapports sexuels avant le mariage, je n’ai pu attendre. A 27 ans, je vis ma sexualité pleinement avec mon petit ami, même si cela nous demande de gros moyens : louer une chambre à l’hôtel, se cacher chez des amis, etc. Il nous arrive même de voyager ensemble, sans que nos proches le sachent." Témoigne Selma, avant d’ajouter : « Il ne faut pas croire ceux qui disent que l’Algérien est ignorant en matière de sexualité. Avec la propagation de la culture occidentale (internet, cinéma), les jeunes apprennent tout et d’une façon précoce. Des termes tels que masturbation, fellation et sodomie font partie du vocabulaire des jeunes avides de tout acquérir dans une société qui rend la chose mystérieuse. Il y a une année, je ne savais pas que des jeunes de 16 ans connaissaient la sodomie, jusqu’à ce qu’on me montre, au travail, une vidéo qui a fait le tour des portables à Alger d’une jeune lycéenne se faisant sodomiser avec son consentement par un camarade dans un lycée algérois. » Mais vivre sa libido se fait toujours loin de la famille où la sexualité est catégoriquement bannie des discussions. « Je fréquente ma copine depuis des mois, mais notre liaison reste secrète, On s’arrange pour se rencontrer à l’abri de tout regard pour entretenir notre amour », témoigne Ramy, 24 ans, étudiant à l’université d’Alger. Le quotidien, quand on a la vingtaine, c’est apprendre à vivre comme un schizophrène, entre être sexué - avec sa copine où sur les forums de discussion internet-, et « oulid familia », reniant tout de la sexualité jusqu’au mot même. « La sexualité, qu’on le veuille ou non, a toujours existé dans la vie des Algériens depuis nos ancêtres. Puisque c’est un besoin vital pour l’homme qu’il soit dans une société frustrante comme la nôtre ou tolérante comme en Occident. Cependant, le problème, c’est cette exclusion de la chose. Pire encore, même les institutions, censées jouer un rôle primordial dans l’éducation, réfutent catégoriquement toute évocation de ce thème. La télévision algérienne, par exemple, a refusé un programme que j’avais proposé pour apporter des informations objectives et des connaissances scientifiques permettant de mieux connaître et comprendre les différentes dimensions de la sexualité." Assure Smaïl Boulbina Résultat : la complicité des institutions tend à réduire la sexualité à la simple activité de reproduction. Alors que de façon générale, les premiers rapports sexuels, selon l’enquête du docteur Boulbina, pour les hommes et les femmes, ont lieu entre 18 et 25 ans. Cette réalité a jadis été contournée par le mariage précoce, mais aujourd’hui, l’âge du mariage a reculé sans pour autant que soit tolérée la sexualité.
Jeux « Hard »
Conditions de vie difficiles, chômage et promiscuité : les Algériens se marient à un âge plus tardif - 34 ans pour l’homme, 30 ans pour la femme - ce qui entraîne une misère sexuelle, souvent à l’origine des délits et des violences faites aux femmes et aux enfants (inceste, viol, harcèlement sexuel, prostitution hétérosexuelle et homosexuelle qui prend de l’ampleur). Selon le spécialiste : « Les jeunes Algériens sont frustrés, car en plus de la mal vie, on leur demande de ’’patienter’’ jusqu’au mariage, on ferme les maisons closes, et on chasse les couples. Ces stigmatisations sont souvent justifiées par les préceptes de la religion de l’Islam, alors que cette dernière est la plus tolérante des religions. Aucune religion ne traite ce sujet comme l’Islam ! La sexualité entre un homme et une femme dès l’instant qu’ils sont mariés devant Dieu n’a rien d’un péché, de honteux ou d’immoral. L’homme doit satisfaire son épouse et vice-versa. » Autre problème : en l’absence d’éducation officielle, les jeunes sont exposés à toutes sortes de connaissances fausses, dangereuses et même détournées de leur sens réel. « Certaines jeunes lectrices nous écrivent parfois pour confier leur culpabilité à l’idée de ne pas se prêter aux jeux ’’hard’’ de leur mari. Elles croient qu’en se refusant à lui, elles sont ’’anormales’’ », témoigne une journaliste d’un magazine féminin algérien. L’éducation sexuelle, qui doit se faire en premier lieu, dans la famille, puis à l’école et par les médias, n’a aucune place dans notre société. « Même si la famille algérienne est conservatrice, cela ne doit pas être un sujet tabou, surtout entre la mère et la fille. Inculquer à la fille qu’elle doit préserver sa virginité jusqu’au mariage ne devrait pas empêcher la mère de lui expliquer dès l’adolescence tout ce qu’il faut savoir sur la sexualité, pour lui éviter des problèmes tels que les traumatismes hérités de la nuit de noce », ajoute Malika Belkacem.
Par LamiaTagzout
ELWATAN
Fatma Oussedik, Professeur en sociologie à l’université d’Alger
"La sexualité des Algériens est un problème social"
Pendant très longtemps, la sexualité a été considérée comme un sujet tabou dans la société algérienne. Pensez-vous que cela soit toujours le cas aujourd’hui ? Les comportements ont-ils évolué ces dernières années ?
La sexualité a toujours existé chez les Algériens. Il faut cesser de dire qu’il y a une révolution sexuelle dans notre société. Ce qui a changé, ce sont les conditions de vie. Dans le passé, on se mariait très jeune, contrairement au temps présent, l’âge du mariage a reculé et les contraintes sociales sont restées les mêmes. Autrement dit, on essaie de reproduire quelque chose qui n’a pas les conditions de se réaliser. C’est ce paradoxe qui crée une souffrance et une frustration qui se traduisent par un changement social violent qui prend une ampleur inquiétante dans notre société.
Que faudrait-il faire, selon vous, pour amener les gens à considérer la question de la sexualité autrement ?
La sexualité est devenue plus un problème social qu’individuel, puisque cet épanouissement est tributaire de logement et de travail. Par ailleurs, il faudrait d’abord que la morale sociale change et cela met beaucoup de temps, et que les conditions de vie soient améliorées afin que les individus puissent décider d’eux-même de vivre leur sexualité dans ou en dehors du mariage.
Même si cela n’est pas apparent, des livres, des DVD et des vidéos pornographiques circulent sous le manteau à travers le pays. Des jeunes s’amusent même à s’échanger des vidéos « X » par portables…
Ce genre d’agissement est un symptôme de refoulement sexuel de jeunes qui éprouvent le besoin de désirer physiquement, alors ils s’expriment souvent de façon frustrée. Quant à l’éducation sexuelle, elle doit avoir lieu d’abord au sein de la famille, car si l’école, par exemple, introduit dans son programme l’éducation sexuelle, et que la famille incrimine ce sujet, l’apprentissage à l’école ne servira à rien.
Dernière édition par boulevard boy le Mer 29 Avr - 0:03, édité 1 fois
Re: Parlons sur les "TABOU"
S'occidentaliser en s'éloignant de la tradition n'a pas fini de nous livrer tous ses maux ...
Re: Parlons sur les "TABOU"
+1 mais s'occidentaliser à quel prix ?
Dans le cas du sujet je dirai que c'est renoncer à tous ses principes & se diriger tout droit vers la "débauche".
Dans le cas du sujet je dirai que c'est renoncer à tous ses principes & se diriger tout droit vers la "débauche".
Re: Parlons sur les "TABOU"
Ah! bon! ceux qui ont été à l'origine de la décennie noire/rouge ....les années 90 ...Benkad a écrit:S'occidentaliser en s'éloignant de la tradition n'a pas fini de nous livrer tous ses maux ...
attentats,assassinats de pauvres citoyens-fonctionnaires-retraités-fellahs...femmes violées éventrées....bébés enfournés.....etc ...de simples algeriens quoi?????? sont ils des occidentalisés???
:cassgueul: :cassgueul: :cassgueul: :enervé: :enervé: :enervé: :cassgueul: :cassgueul: :cassgueul:
nIzLa- Les Rois du Forum
- Nombre de messages : 5344
Age : 66
Localisation : en tout cas pas chez toi
Date d'inscription : 15/05/2007
Re: Parlons sur les "TABOU"
... cela arrive a grands pas ! Je m'en apperçoi a chaque foi que je rentre au bled, Ki Wahran, ki Bejaïa : c'est la même, d'ailleurs ces deux villes, avec Bel Abes et Annaba, sont réputées comme étant les plus ... ouvertes : j'en fait a chaques foi l'expérience !
massilia- Membre Actif
- Nombre de messages : 3455
Age : 44
Localisation : La capitale provençale
Date d'inscription : 09/01/2009
Re: Parlons sur les "TABOU"
Ne mélange pas Nizla et ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit; je parle de nos traditions et tu parles de la bêtise humaine :-017-:nIzLa a écrit:Ah! bon! ceux qui ont été à l'origine de la décennie noire/rouge ....les années 90 ...Benkad a écrit:S'occidentaliser en s'éloignant de la tradition n'a pas fini de nous livrer tous ses maux ...
attentats,assassinats de pauvres citoyens-fonctionnaires-retraités-fellahs...femmes violées éventrées....bébés enfournés.....etc ...de simples algeriens quoi?????? sont ils des occidentalisés???:cassgueul: :cassgueul: :cassgueul: :enervé: :enervé: :enervé: :cassgueul: :cassgueul: :cassgueul:
Alors et pour aller dans ton sens, je te rappelle qu'à l'origine des deux grandes guerres mondiales qui ont tué des millions de personnes, il n'y avait pas de "musulmans" que je sache ... sauf ceux "impliqués", de gré ou de force, par le système colonial ...
Re: Parlons sur les "TABOU"
Ya3tik éça7a ya la3ziza; c'est exactement çà.manelsky a écrit:+1 mais s'occidentaliser à quel prix ?
Dans le cas du sujet je dirai que c'est renoncer à tous ses principes & se diriger tout droit vers la "débauche".
A chaque fois, on nous sort le fléau du chomage et celui du logement qui touche une frange de la société, c'est vrai mais ce ne serait pas insurmontable en réunissant les bonnes volontés ... dans la génération de nos parents, ces problèmes existaient aussi ... ils n'en ont pas fait un obstacle pour autant ...
La preuve que les bonnes raisons sont ailleurs c'est qu'il y a beaucoup de personnes qui sont logés et qui travaillent mais qui reculent le mariage le plus loin possible ... pourquoi?? ...
Je sais que la question ne se résume pas à çà et qu'elle est complexe mais une chose est sure:
Il nous est clairement dit: "lâ taqrabou "ezzinâ" ... et du fait de transgresser ce principe (d'une manière ou d'une autre) découlent la plupart des problèmes cités dans l'article ...
Re: Parlons sur les "TABOU"
On peut s'intègrer à un mode de vie occidental sans être assimilés ...Rastacool a écrit:Pour s'occidentaliser?
on a toujours etait conservateurs ?
Où que tu ailles et quoi que tu fasses, tu devrais toujours être LE Badri de Bejaia et non UN Badri de nulle part ;;;
Re: Parlons sur les "TABOU"
Benkad a écrit:Ne mélange pas Nizla et ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit; je parle de nos traditions et tu parles de la bêtise humaine :-017-:nIzLa a écrit:Ah! bon! ceux qui ont été à l'origine de la décennie noire/rouge ....les années 90 ...Benkad a écrit:S'occidentaliser en s'éloignant de la tradition n'a pas fini de nous livrer tous ses maux ...
attentats,assassinats de pauvres citoyens-fonctionnaires-retraités-fellahs...femmes violées éventrées....bébés enfournés.....etc ...de simples algeriens quoi?????? sont ils des occidentalisés???:cassgueul: :cassgueul: :cassgueul: :enervé: :enervé: :enervé: :cassgueul: :cassgueul: :cassgueul:
Alors et pour aller dans ton sens, je te rappelle qu'à l'origine des deux grandes guerres mondiales qui ont tué des millions de personnes, il n'y avait pas de "musulmans" que je sache ... sauf ceux "impliqués", de gré ou de force, par le système colonial ...
J'ajoute que je n'ai ni cautionné ni excusé les actes arbares et immondes commis lors de la malheureuse décennie algérienne ... je connais les souffrances et les douleurs causées ... parmi les victimes, il y avait ma nièce, une délicieuse jeune fille de 18 ans, qui a été tuée dans l'explosion d'une bombe à la sortie de son lycée ... le même lycée qui était le mien ...
Dernière édition par Benkad le Dim 26 Avr - 0:05, édité 1 fois
Re: Parlons sur les "TABOU"
que le bon dieu l'accueil dans son vaste paradis, ta délicieise nièce et toute les autres victimes innocentes. :mygod :
Re: Parlons sur les "TABOU"
Âmîne ! et que d'innocentes victimes, ici et dans le monde ...
Merci Azzedine :-009-:
Merci Azzedine :-009-:
Re: Parlons sur les "TABOU"
Rebbi y3ezek tata
Ce qui est inquiétant c'est qu'on essaie de banaliser la chose zaama dans cet article avec des témoignages & tout ... non, non & non en étant lucide on devinerai que l'occidentalisation est une forme de retour vers "el jahiliya" :ltombé: :ltombé:
Ce qui est inquiétant c'est qu'on essaie de banaliser la chose zaama dans cet article avec des témoignages & tout ... non, non & non en étant lucide on devinerai que l'occidentalisation est une forme de retour vers "el jahiliya" :ltombé: :ltombé:
Re: Parlons sur les "TABOU"
Tu veux dire l'occidentalisation sauvage ...
je suis d'accord et je m'en passe royalement aussi ...
:am2:
je suis d'accord et je m'en passe royalement aussi ...
:am2:
Re: Parlons sur les "TABOU"
Je retienrai de cet échange......un mot,deux mots et trois mots :mélange pas Nizla...que je voudrai assimiler à mes maux.....
Ma chère Benkad...il est souvent facile -pour ne pas dire toujours-de répliquer en faisant abstraction de l'idée développée par celui qu'on ne veut pas écouter..... soyons rationnels et parlons vrai....sans détour avec un minimun de sincérité intellectuelle.....de quoi s'agit-il ?
-de candamner l'occidentalisation? laquelle? ....
_______1°/celle qui a permis aux peuples de s'émanciper ....et de faire des droits de l'Homme une valeur incontournable et universelle......Non!!! n'en déplaise à qui veut .....c'est ma valeur et celle des miens......
_______2°/celle qui fait du travail la vraie valeur de l'Homme......oui!!!! et pas .......au nom d'une prière de vendredi soit elle....qui immobilise toutes les activités...pas d'essence pour évacuer une femme à l'hopital.....pas d'épicerie pour abreuver un bébé au mois d'Août...et j'en passe....
________3°/celle qui veut résoudre les basses pulsions du mâle en étouffant la femme ......Non ma fille est belle et elle vivra avec sa beauté....n'en déplaisent aux frustés qui s'en révolteraient......la nature est ainsi crée par le plus grand.
Et je retiendrai...ma chère que tu t'en passerais de cette valeur universelle :-021-:
-de vouloir revenir aux traditions? lesquelles?.....
________Celle:de la femme qui partage l'activité économique avec son compagnon de vie(r'fiqet laêmer)....comme en kabylie.....Ou alors celle qui emprisonnée dans un djelbab et qui doit suivre son homme(bourreau) à six metres derrière .....
____________ la femme qui se meut sous une m'laya noire en signe de deuil à l'assassinat d'Ahmed Bey par les colonisateurs français...à constantine,Annaba et Setif......ou celle qui habite une prison mobile appellée bourqa......Non!!!! je regretterai le hayek m'rama de nos femmes du centre qui arpentaient nos quartiers comme des perdrix qu'aucun chasseur n'ose blesser..................
CONCLUSION : il y'a la tradition et la modernité, et il y'a la bidâ importée et imposée par des illuminés du passée................
A bien y réfléchir je voudrai toujours voir ma maman avec son haik m'rama-rebi itewel'ha felaêmer- et si ma fille (ou ma femme) voudra un jour une setra ....je souhaiterai qu'elle opte pour celle de sa grand mère (ou de sa belle mère)................
Ma chère Benkad...il est souvent facile -pour ne pas dire toujours-de répliquer en faisant abstraction de l'idée développée par celui qu'on ne veut pas écouter..... soyons rationnels et parlons vrai....sans détour avec un minimun de sincérité intellectuelle.....de quoi s'agit-il ?
-de candamner l'occidentalisation? laquelle? ....
_______1°/celle qui a permis aux peuples de s'émanciper ....et de faire des droits de l'Homme une valeur incontournable et universelle......Non!!! n'en déplaise à qui veut .....c'est ma valeur et celle des miens......
_______2°/celle qui fait du travail la vraie valeur de l'Homme......oui!!!! et pas .......au nom d'une prière de vendredi soit elle....qui immobilise toutes les activités...pas d'essence pour évacuer une femme à l'hopital.....pas d'épicerie pour abreuver un bébé au mois d'Août...et j'en passe....
________3°/celle qui veut résoudre les basses pulsions du mâle en étouffant la femme ......Non ma fille est belle et elle vivra avec sa beauté....n'en déplaisent aux frustés qui s'en révolteraient......la nature est ainsi crée par le plus grand.
Et je retiendrai...ma chère que tu t'en passerais de cette valeur universelle :-021-:
-de vouloir revenir aux traditions? lesquelles?.....
________Celle:de la femme qui partage l'activité économique avec son compagnon de vie(r'fiqet laêmer)....comme en kabylie.....Ou alors celle qui emprisonnée dans un djelbab et qui doit suivre son homme(bourreau) à six metres derrière .....
____________ la femme qui se meut sous une m'laya noire en signe de deuil à l'assassinat d'Ahmed Bey par les colonisateurs français...à constantine,Annaba et Setif......ou celle qui habite une prison mobile appellée bourqa......Non!!!! je regretterai le hayek m'rama de nos femmes du centre qui arpentaient nos quartiers comme des perdrix qu'aucun chasseur n'ose blesser..................
CONCLUSION : il y'a la tradition et la modernité, et il y'a la bidâ importée et imposée par des illuminés du passée................
A bien y réfléchir je voudrai toujours voir ma maman avec son haik m'rama-rebi itewel'ha felaêmer- et si ma fille (ou ma femme) voudra un jour une setra ....je souhaiterai qu'elle opte pour celle de sa grand mère (ou de sa belle mère)................
Les droits de l'homme ne sont pas occidentaux mais universels
Dernière édition par nIzLa le Dim 26 Avr - 11:24, édité 1 fois
nIzLa- Les Rois du Forum
- Nombre de messages : 5344
Age : 66
Localisation : en tout cas pas chez toi
Date d'inscription : 15/05/2007
Re: Parlons sur les "TABOU"
manelsky a écrit:Rebbi y3ezek tata
Ce qui est inquiétant c'est qu'on essaie de banaliser la chose zaama dans cet article avec des témoignages & tout ... non, non & non en étant lucide on devinerai que l'occidentalisation est une forme de retour vers "el jahiliya" :ltombé: :ltombé:
Elle est plus proche de nous ma fille ......C'est celle qui te fait peur qui est loin :ltombé: :ltombé:
nIzLa- Les Rois du Forum
- Nombre de messages : 5344
Age : 66
Localisation : en tout cas pas chez toi
Date d'inscription : 15/05/2007
Re: Parlons sur les "TABOU"
Benkad a écrit:Ya3tik éça7a ya la3ziza; c'est exactement çà.manelsky a écrit:+1 mais s'occidentaliser à quel prix ?
Dans le cas du sujet je dirai que c'est renoncer à tous ses principes & se diriger tout droit vers la "débauche".
A chaque fois, on nous sort le fléau du chomage et celui du logement qui touche une frange de la société, c'est vrai mais ce ne serait pas insurmontable en réunissant les bonnes volontés ... dans la génération de nos parents, ces problèmes existaient aussi ... ils n'en ont pas fait un obstacle pour autant ...
La preuve que les bonnes raisons sont ailleurs c'est qu'il y a beaucoup de personnes qui sont logés et qui travaillent mais qui reculent le mariage le plus loin possible ... pourquoi?? ...
Je sais que la question ne se résume pas à çà et qu'elle est complexe mais une chose est sure:
Il nous est clairement dit: "lâ taqrabou "ezzinâ" ... et du fait de transgresser ce principe (d'une manière ou d'une autre) découlent la plupart des problèmes cités dans l'article ...
Pas forcement, puisque dans l'occidentalisation, il n y a pas que la debauche, et s'occidentalisé ne veut pas forcement dire oublier touts nos principes, enfin a mon avis .
Re: Parlons sur les "TABOU"
La débauche est partout mon ami, qu'elle soit plus ou moins appuyée ! Simple exemple, les publicité a la télé, certaines frisent l'érotisme cousin !
massilia- Membre Actif
- Nombre de messages : 3455
Age : 44
Localisation : La capitale provençale
Date d'inscription : 09/01/2009
Re: Parlons sur les "TABOU"
c vrai sahbi mai je pense qu'on est 1peu loin de wahran et bel abes, et meme ici se ne sont pas des bougiottes.massilia a écrit:... cela arrive a grands pas ! Je m'en apperçoi a chaque foi que je rentre au bled, Ki Wahran, ki Bejaïa : c'est la même, d'ailleurs ces deux villes, avec Bel Abes et Annaba, sont réputées comme étant les plus ... ouvertes : j'en fait a chaques foi l'expérience !
ici-c-bougie- Membre Actif
- Nombre de messages : 6076
Age : 38
Localisation : FOX RIVER
Date d'inscription : 03/12/2008
Re: Parlons sur les "TABOU"
ici-c-bougie a écrit:c vrai sahbi mai je pense qu'on est 1peu loin de wahran et bel abes, et meme ici se ne sont pas des bougiottes.massilia a écrit:... cela arrive a grands pas ! Je m'en apperçoi a chaque foi que je rentre au bled, Ki Wahran, ki Bejaïa : c'est la même, d'ailleurs ces deux villes, avec Bel Abes et Annaba, sont réputées comme étant les plus ... ouvertes : j'en fait a chaques foi l'expérience !
... si tu me parle des filles qui boss dans les cabarets je suis d'accord avec toi, pour le reste les bougiottes sahbi, ahlil, wellah !!
massilia- Membre Actif
- Nombre de messages : 3455
Age : 44
Localisation : La capitale provençale
Date d'inscription : 09/01/2009
Re: Parlons sur les "TABOU"
S'occidentaliser ou s'accidentaliser !
freefree- Nombre de messages : 215
Age : 41
Localisation : Béjaïa
Date d'inscription : 23/04/2009
Re: Parlons sur les "TABOU"
S’occidentaliser, mondialisation, les relations interculturelles, religions … Souvent amènent à des fins de débats qui n’ont d’ailleurs, jamais commencé
Pour ce qui est de la mondialisation, il ne faut pas être une lumière pour se rendre compte à quel point la question des relations interculturelles est présente et de plus en plus actuelle. La multiplicité saute aux yeux à travers le croisement des visages, des habits, des langues où se laisse entrevoir la diversité du monde...Il ne suffit que de s'y rendre aux Aéroports internationaux par exemple. Mais je pense que ce n'est une vision faussée de ces relations, la diversité culturelle n'est qu'une illusion...
A mon avis, pour qu'il y est relation, il faut qu'il y est égalité de traitement, réciprocité dans les échanges et ne pas donner l'impression d'une " culture dominante " et de culture secondaire qui cherche tant bien que mal à garder de leur authenticité. Cela passe par l'acceptation d'un héritage mondial commun dans la diversité des cultures : " Toutes les sociétés humaines ont derrière elles un passé qui est approximativement du même ordre de grandeur "
A propos de cela, Je me rappelle de la phrase d'un intégriste catholique disant à propos des rencontres interreligieuses d'Assise que le pape aurait dû être sur un siège plus élevé que les autres représentants des religions invitées parce qu'il était celui qui avait la vérité sur Dieu. On comprend vite alors pourquoi des dialogues interculturels construits ont du mal à se mettre en place…
L'existence d'une civilisation mondiale est un fait probablement unique dans l'histoire dont on a du mal à percevoir les conséquences ou problèmes que cela pourrait poser...
Beaucoup de pays... « insuffisamment développés » ...reprochent aux autres pays non pas de les occidentaliser, mais de ne pas leur donner assez vite les moyens pour le faire ".
Pour ce qui concerne l’Algérie, arrivons d’abord à comprendre comment sommes nous arrivés là, situons nous d’abord ! … pour comprendre ensuite...
Pour ce qui est de la mondialisation, il ne faut pas être une lumière pour se rendre compte à quel point la question des relations interculturelles est présente et de plus en plus actuelle. La multiplicité saute aux yeux à travers le croisement des visages, des habits, des langues où se laisse entrevoir la diversité du monde...Il ne suffit que de s'y rendre aux Aéroports internationaux par exemple. Mais je pense que ce n'est une vision faussée de ces relations, la diversité culturelle n'est qu'une illusion...
A mon avis, pour qu'il y est relation, il faut qu'il y est égalité de traitement, réciprocité dans les échanges et ne pas donner l'impression d'une " culture dominante " et de culture secondaire qui cherche tant bien que mal à garder de leur authenticité. Cela passe par l'acceptation d'un héritage mondial commun dans la diversité des cultures : " Toutes les sociétés humaines ont derrière elles un passé qui est approximativement du même ordre de grandeur "
A propos de cela, Je me rappelle de la phrase d'un intégriste catholique disant à propos des rencontres interreligieuses d'Assise que le pape aurait dû être sur un siège plus élevé que les autres représentants des religions invitées parce qu'il était celui qui avait la vérité sur Dieu. On comprend vite alors pourquoi des dialogues interculturels construits ont du mal à se mettre en place…
L'existence d'une civilisation mondiale est un fait probablement unique dans l'histoire dont on a du mal à percevoir les conséquences ou problèmes que cela pourrait poser...
Beaucoup de pays... « insuffisamment développés » ...reprochent aux autres pays non pas de les occidentaliser, mais de ne pas leur donner assez vite les moyens pour le faire ".
Pour ce qui concerne l’Algérie, arrivons d’abord à comprendre comment sommes nous arrivés là, situons nous d’abord ! … pour comprendre ensuite...
freefree- Nombre de messages : 215
Age : 41
Localisation : Béjaïa
Date d'inscription : 23/04/2009
Re: Parlons sur les "TABOU"
que chacun vive comme bon lui semble.je voi pas pour quoi vouloire imposer ses choix a l'autre
simo_slash- Nombre de messages : 965
Age : 33
Localisation : les 600
Date d'inscription : 23/11/2007
Re: Parlons sur les "TABOU"
Ya mon très cher Nizla, il faudrait qu'on se retrouve un de ces quatre ( :gigi: ) pour un petit match de :-008-: ... ou de :-003-: ... avec une profusion de :-009-: ... :D: ...nIzLa a écrit:Je retienrai de cet échange......un mot,deux mots et trois mots :mélange pas Nizla...que je voudrai assimiler à mes maux.....
Ma chère Benkad...il est souvent facile -pour ne pas dire toujours-de répliquer en faisant abstraction de l'idée développée par celui qu'on ne veut pas écouter..... soyons rationnels et parlons vrai....sans détour avec un minimun de sincérité intellectuelle.....de quoi s'agit-il ?
-de candamner l'occidentalisation? laquelle? ....
_______1°/celle qui a permis aux peuples de s'émanciper ....et de faire des droits de l'Homme une valeur incontournable et universelle......Non!!! n'en déplaise à qui veut .....c'est ma valeur et celle des miens......
_______2°/celle qui fait du travail la vraie valeur de l'Homme......oui!!!! et pas .......au nom d'une prière de vendredi soit elle....qui immobilise toutes les activités...pas d'essence pour évacuer une femme à l'hopital.....pas d'épicerie pour abreuver un bébé au mois d'Août...et j'en passe....
________3°/celle qui veut résoudre les basses pulsions du mâle en étouffant la femme ......Non ma fille est belle et elle vivra avec sa beauté....n'en déplaisent aux frustés qui s'en révolteraient......la nature est ainsi crée par le plus grand.
Et je retiendrai...ma chère que tu t'en passerais de cette valeur universelle :-021-:
-de vouloir revenir aux traditions? lesquelles?.....
________Celle:de la femme qui partage l'activité économique avec son compagnon de vie(r'fiqet laêmer)....comme en kabylie.....Ou alors celle qui emprisonnée dans un djelbab et qui doit suivre son homme(bourreau) à six metres derrière .....
____________ la femme qui se meut sous une m'laya noire en signe de deuil à l'assassinat d'Ahmed Bey par les colonisateurs français...à constantine,Annaba et Setif......ou celle qui habite une prison mobile appellée bourqa......Non!!!! je regretterai le hayek m'rama de nos femmes du centre qui arpentaient nos quartiers comme des perdrix qu'aucun chasseur n'ose blesser..................
CONCLUSION : il y'a la tradition et la modernité, et il y'a la bidâ importée et imposée par des illuminés du passée................
A bien y réfléchir je voudrai toujours voir ma maman avec son haik m'rama-rebi itewel'ha felaêmer- et si ma fille (ou ma femme) voudra un jour une setra ....je souhaiterai qu'elle opte pour celle de sa grand mère (ou de sa belle mère)................Les droits de l'homme ne sont pas occidentaux mais universels
Cela dit, tu as soulevé des points important qu'il serait très intéressant de développer ... sur la tradition, la modernité, l'authenticité, ... l'universel et les bid3a ...
On y reviendra à tête reposée ... chwiya chwiya ... douga douga ...
A+ l'ami, le frère, le citoyen du monde :wink:
Page 1 sur 8 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
Sujets similaires
» PHOTOS JSMB JUNIORS "A"&"B"2006/2007
» Achetez vous "El heddaf" et "le buteur"?
» Des excuses officielles
» Achetez vous "El heddaf" et "le buteur"?
» Des excuses officielles
Page 1 sur 8
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum