JSM BEJAIA
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

INFO-SANTE

+13
BAG-06
MIM0U
la cruche
ahmed07
Rastacool
manelsky
bahbouh
Ouled El Hamra
BouakaZ
casanova
boulevard boy
Benkad
nIzLa
17 participants

Page 1 sur 3 1, 2, 3  Suivant

Aller en bas

INFO-SANTE Empty INFO-SANTE

Message par nIzLa Ven 28 Nov - 22:16

La nourriture de fast-food favoriserait l'apparition d'Alzheimer

Un régime riche en sucre, graisse et cholestérol, typique de la nourriture de fast-food, pourrait favoriser l'apparition de la maladie d'Alzheimer, d'après une étude de l'Institut de recherche Karolinska à Stockholm publiée vendredi.


Des chercheurs ont ainsi étudié le comportement de souris génétiquement modifiées, après leur avoir donné pendant neuf mois une nourriture riche en graisse, sucre et cholestérol.

"En examinant le cerveau de ces souris, nous avons découvert une modification chimique, similaire à celle observée dans le cerveau des malades d'Alzheimer", a expliqué Susanne Akterin, auteur de l'étude, dans un communiqué de l'institut.

Parmi les changements observés, les chercheurs ont notamment noté une augmentation de phosphates, empêchant certaines cellules de fonctionner normalement.

Ils ont également observé qu'une quantité importante de cholestérol dans la nourriture réduisait la présence d'une protéine du cerveau, appelée Arc, impliquée dans le processus de "stockage" de la mémoire.

Ces souris avaient précédemment subi des modifications génétiques pour imiter l'effet d'une variante d'un gène humain appelée apoE4, qui constitue l'un des grands facteurs de risques de la maladie et dont l'une des fonctions est de transporter le cholestérol.

"Nous pensons désormais qu'un apport massif de graisse et de cholestérol, combinée à d'autres facteurs comme l'apoE4, peuvent affecter plusieurs substances du cerveau, ce qui peut être une des causes de développement de la maladie d'Alzheimer", a-t-elle ajouté.

Des études précédentes avaient montré un lien possible entre le régime alimentaire et l'apparition de cette maladie.

Alzheimer et les troubles apparentés touchent plus de 24 millions de personnes dans le monde (860.000 en France avec 165.000 nouveaux patients par an) et ce chiffre "va doubler tous les 20 ans", selon un rapport de l'OMS.

En Suède, pays de neuf millions d'habitants, 90.000 personnes sont atteintes de cette maladie, selon l'institut Karolinska
nIzLa
nIzLa
Les Rois du Forum

Masculin Nombre de messages : 5344
Age : 66
Localisation : en tout cas pas chez toi
Date d'inscription : 15/05/2007

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par nIzLa Lun 1 Déc - 22:59

La communauté internationale a été prévenue lundi, à l'ouverture de la conférence de l'ONU sur le changement climatique à Poznan (ouest de la Pologne), qu'elle avait un an pour se rassembler afin de sauver la planète d'un réchauffement fatal.
Il s'agit de conclure, fin 2009 à Copenhague, un accord global ambitieux afin d'enrayer le changement climatique, malgré le difficile contexte de crise financière.

Devant quelque 9.000 délégués de 185 pays réunis jusqu'au 12 décembre pour la 14è conférence des Nations unies sur le changement climatique, l'hôte de la réunion, le ministre polonais de l'Environnement Maciej Nowicki, a jugé que "l'humanité par ses comportements a déjà poussé le système de la planète Terre jusqu'à ses limites".

"Poursuivre ainsi provoquerait des menaces d'une intensité jamais vue: énormes sécheresses et inondations, cyclone dévastateurs, pandémie de maladies tropicales (...) et même conflits armés et migrations sans précédent", a-t-il lancé en appelant les négociateurs à ne pas "céder à d'obscurs intérêts particuliers (quand) nous devons modifier la direction dangereuse qu'a prise l'humanité".

Le président du Groupe d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), le Prix Nobel de la Paix 2007 Rajendra Pachauri, a également rappelé les graves impacts de "l'inaction": 4,3 à 6,9 milliards de personnes supplémentaires, vivant dans les grands bassins fluviaux, risqueraient d'être affectées par les sécheresses, "presque la majorité de l'humanité", a-t-il insisté.

En décembre 2007, la conférence de Bali avait arrêté une "feuille de route" devant mener les 192 Etats signataires de la Convention de l'ONU sur les changements climatiques (CNNUCC) à la conclusion, fin 2009, de nouveaux engagements contre l'effet de serre. Des engagements renforcés et élargis afin d'inclure les Etats-Unis et les grandes économies émergentes, dont la Chine, devenue premier pollueur mondial.

A ce jour, seuls les 37 pays industrialisés (tous, sauf les Etats-Unis) qui ont ratifié le Protocole de Kyoto sont soumis à des contraintes de réduction de leurs émissions polluantes sur la période 2008-2012.

"Le travail qui vous attend est à la fois difficile et critique: mais en chaque difficulté gisent des opportunités, si vous savez vous concentrer sur ce qui vous unit plutôt que sur ce qui vous divise", a rappelé le secrétaire exécutif de la Convention Yvo De Boer.

"Vous avez un an devant vous d'ici Copenhague. L'heure tourne. Il faut passer à la vitesse supérieure", a-t-il répété, reconnaissant cependant que la crise financière allait compliquer la tâche: "Mobiliser les ressources financières à l'échelle requise constituera un véritable défi".

"En dépit ou grâce à la crise, nous ne pouvons nous permettre de ralentir le pas", a également plaidé Brice Lalonde, ambassadeur de France pour le climat, dont le pays préside l'UE jusqu'au 31 décembre.

Poznan est "un moment compliqué" de la négociation, a-t-il estimé en évoquant la difficile conclusion du Plan climat européen (-20% de gaz à effet de serre en 2020), qui divise les Etats membres, et la transition aux Etats-Unis, où Barack Obama succèdera à George W. Bush le 20 janvier.

"Disons qu'il nous manque ici une importante équipe de négociateurs", juge M. Lalonde, en attendant l'entrée en fonction en janvier de la nouvelle administration Obama, nettement mieux disposée en faveur du climat.

Pourtant, un délégué américain de l'équipe sortante, Harlan Watson, a évoqué un "large consensus sur d'importantes questions internationales" avec M. Obama et a promis de "contribuer positivement de façon à ce que la prochaine équipe puisse ramasser la balle et la relancer".
nIzLa
nIzLa
Les Rois du Forum

Masculin Nombre de messages : 5344
Age : 66
Localisation : en tout cas pas chez toi
Date d'inscription : 15/05/2007

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par Benkad Dim 7 Déc - 16:30

Allaitez au nom de Dieu, de la loi et des droits de l’homme(1)

Comment une sécrétion biologique aussi banale dans sa composition puisse asseoir une autre forme d’adoption, créer des obligations tant du côté de la mère que du père ... Ne serait-ce que par ces intrusions dans les rapports humains, le droit se trouve interpellé.

Doté d’une seule syllabe, le lait c’est d’abord un mot délicieux, expressif par nature de l’idée et de l’objet qu’on lui fait représenter. Plusieurs expressions sont imagées autour de lui. Premier aliment de la vie extra utérine et seule nourriture produite par le corps humain, le lait est un liquide chargé de sens et de symbole. Incarnant la pureté par sa couleur blanche, liquoreux par son aspect, il est perceptible dans la réalité physiologique dans un mélange de protéines, de lipides et de glucides. Il est fluide, chaud et appétissant, souvent associé, dans Livres monothéistes, au miel. Il protège de toutes sortes d’infections et rendrait même - semble-t-il - les enfants plus intelligents. Ainsi, il fait passer le meilleur. Mais le pire aussi lorsqu’il devient le vecteur de la maladie. Avec le sang et le sperme, le lait est une des grandes humeurs fondamentales du corps humain. Comme tel, il est toujours chargé d’une haute valeur symbolique. Dans la mythologie antique, il incarne la puissance et la vie et est représenté comme ayant un pouvoir mystérieux. Il est le canal par lequel passent les qualités de la mère ou l’animal nourricier (Rémus et Romulus, Jupiter ... ). A l’aube de l’Islam, on recherchait désespérément l’une des épouses du Prophète comme première nourrice dont le lait est appelé « le lait des descendants du Prophète » (Ilban shurfâ). « Ayez des généalogies une connaissance qui vous permette d’être attentif aux liens de parenté par le sang », avait dit le Prophète Mohammed (QSSSL). Aujourd’hui, le lait maternel a investi le champ des sciences sociales et humaines. Le thème a fait l’objet de nombreuses recherches en socio-anthropologie, en psychologie, en psychanalyse, en médecine, en psychopathologie et même en sciences économiques. Cependant, dans le domaine du droit, il demeure quelque peu « insoumis » et rebelle à la mise en forme juridique.

Le lait maternel en tant que réalité « chosifiable » se trouve à l’intersection de plusieurs disciplines juridiques. Il engage la mère avec la création à sa charge d’obligations, il est évoqué dans les interdits matrimoniaux, il fait l’objet de conventions internationales, il acquiert une valeur marchande et oppose les intérêts mercantiles des multinationales avec ceux humanitaires des organisations internationales. Le lait maternel bouleverse les systèmes juridiques de la parenté en créant un rapport filial en dehors de tout lien de consanguinité. Il met en jeu le corps de la femme et ressuscite le débat sur le féminisme ... Tant de questions qui ne laissent pas le droit indifférent à son égard.
Droit international

Nous ne pouvons parler d’un droit international proprement dit de l’allaitement. Toujours est-il, il existe assez d’intérêts et suffisamment de textes pour que le thème occupe une place de choix dans la littérature du droit international. L’allaitement maternel acquiert ses lettres de noblesse grâce à la mobilisation et aux efforts des organisations onusiennes (Unicef, OMS et Unesco) et à la société civile internationale. Le mouvement des ONG a été très productif en actions et en littérature. Les instruments juridiques, les documents techniques, les initiatives volontaires, les stratégies proposées et notamment les codes de bonne conduite ont été d’un grand apport. Derrière l’implication des instances internationales rattachées à l’ONU, il y a eu tout un travail de forcing mené par la société civile internationale, notamment l’IFBAN et la Leche League. Non seulement ils ont exercé des pressions considérables au niveau international en divulguant les abus des multinationales du lait en poudre, en participant à des consultations et par des boycotts à la consommation, mais ils ont aussi encouragé l’adoption de lois, la mise en place de mécanismes de contrôle, la formation aux questions de santé et exercé une surveillance aux niveaux international et local. Le réseau international des groupes d’action pour l’alimentation infantile (IFBAN, International Baby Food Action Network) est le fer de lance de ce mouvement citoyen mondial. Créé en 1979, et très actif notamment en Amérique du nord, son objectif consiste à mettre fin aux abus promotionnels dans le domaine de l’alimentation infantile et diminuer la mortalité des nourrissons. Le réseau a pris sur lui la mission d’évaluer régulièrement le respect du Code international de commercialisation des substituts du lait maternel.
Allaiter, un droit de l’homme

Les droits de l’homme sont entendus comme les prérogatives et facultés préexistantes à la loi et aux institutions, assurant sans discrimination à la personne sa liberté et sa dignité humaines. Evoquer l’allaitement en termes de droit de l’homme ou en termes de liberté publique, amènerait à appréhender l’allaitement selon trois cas de figure :
- Pour le nourrisson, il peut se présenter comme un droit de l’homme (le droit à être allaité).
- Pour la mère, la question peut être posée en termes de droit de l’homme également (le droit d’allaiter) mais aussi en termes de liberté publique, émanation du droit de disposer de son corps.
- Enfin, si l’allaitement du bébé s’installe dans la théorie des droits de l’enfant, il faut cependant rechercher quel type d’obligation (juridique ou morale) il crée à la charge de la mère. Situer l’allaitement parmi les droits de l’homme conduirait à l’introduire dans le couloir du droit à l’alimentation. C’est à notre sens, la seule voie pour le définir ainsi. Mais l’allaitement maternel serait-il un jour reconnu comme un droit de l’homme ? Telle est l’ambition de l’OMS et l’Unicef. Comme tel, il sera plus protégé, plus encouragé et mieux promu. Pourquoi un droit de l’homme ? Pour la simple raison que la vie du nourrisson en dépend. Dès lors qu’il est allaité par sa mère, les chances de survie d’un enfant y sont en effet multipliées par trois. Le droit international des droits de l’homme ne retient pas l’existence d’un droit d’allaiter ou à être allaité. Cependant, il peut se présenter ainsi de part son lien intrinsèque avec la vie, à la santé et au bien-être, qui sont autant de droits sociaux reconnus par plusieurs instruments internationaux. L’enfant bénéficie dès la naissance d’un droit naturel au lait maternel et aux soins de sa mère. Le droit à l’alimentation peut être envisagé comme faisant partie de cette deuxième génération des droits de l’homme, doté d’une nature différente, destiné à assurer au citoyen des prestations concrètes (la satisfaction de besoins réels). De fait, il ne suppose plus la simple abstention de l’Etat (comme c’est la cas pour une bonne partie de droits), mais, au contraire, il commande son intervention active. Ce droit marque le passage du droit « de » (liberté) au droit « à » (créance), en donnant au citoyen, non pas le seul pouvoir de faire, mais encore celui d’exiger, conféré par la possession d’une créance sur l’Etat. Le lait maternel fait partie de l’alimentation. Dans cette logique de base, le droit à être allaité et celui d’allaiter devraient être traités comme une partie intégrante du droit à l’alimentation lequel est directement rattaché à la philosophie des droits de l’homme. Ils peuvent d’ailleurs être présentés comme la mise en œuvre du principe énoncé depuis l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme (1948) : « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment par l’alimentation ». Si les définitions des droits humains - dans la perspective juridique - mettent en évidence les revendications de personnes contre l’Etat ou contre des organes semblables à l’Etat, dans l’allaitement maternel avec le rapport qu’il crée avec la mère, la situation se trouve bouleversée et les définitions évoquées plus haut ne pourraient s’appliquer. Mais il faut attendre la Déclaration internationale sur les droits des enfants pour que l’allaitement proprement dit soit réhabilité, même de manière timide. C’est la première amorce de ce que nous pouvons appeler un droit en gestation. Cette consécration juridique en devenir est le résultat du constat que l’allaitement au sein reste un moyen inégalé de donner aux nourrissons l’aliment idéal pour une croissance et un développement sains de l’enfant. L’article 24 de la Déclaration dispose en effet que :

1. Les Etats parties reconnaissent le droit de l’enfant de jouir du meilleur état de santé possible et de bénificier de services médicaux et de rééducation. Ils s’efforcent de garantir qu’aucun enfant ne soit privé du droit d’avoir accès à ces services.

2. Les Etats parties s’efforcent d’assurer la réalisation intégrale du droit susmentionné et en particulier, prennent les mesures appropriées pour : (...) - faire en sorte que tous les groupes de la société, en particulier les parents et les enfants, reçoivent une information sur la santé et la nutrition de l’enfant, les avantages de l’allaitement au sein, l’hygiène et la salubrité de l’environnement et la prévention des accidents, et bénéficient d’une aide leur permettant de mettre à profit cette information ...

Les obligations qui pèsent sur l’Etat consistent donc à permettre la jouissance de ce droit et de ne pas entraver son exercice. Cela consiste concrètement à mettre en pratique tous les programmes nationaux en faveur de la PMI, à encourager matériellement l’allaitement et prévoir les conditions tangibles pour son accomplissement telles la réservation d’espaces pour sa pratique dans les établissements publics et privés (restaurants, cafétérias, cinémas, théâtres ... ), ordonner aux opérateurs économiques de respecter la pause d’allaitement avec tout le confort que cela nécessite ... Si l’allaitement peut être revendiqué en termes d’un droit de l’homme au profit du nourrisson, ce même droit peut être revendiqué en faveur de la mère. La liberté d’allaiter se transforme en droit dont sa revendication est à la pointe d’un nouveau combat féministe.
Allaiter : une liberté publique

A suivre:


Dernière édition par Benkad le Dim 7 Déc - 16:49, édité 1 fois
Benkad
Benkad
Modératrice
Modératrice

Féminin Nombre de messages : 6184
Localisation : Soummam
Date d'inscription : 13/10/2006

http://www.moussa-benazzouz.com

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par Benkad Dim 7 Déc - 16:31

Suite de l'article:

Allaiter : une liberté publique

Concept philosophique, la notion de liberté est entendue comme le droit à ne pas subir de contraintes sociales excessives au regard de la personnalité. Elle consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées
que par la loi. On peut admettre que l’allaitement fasse partie des libertés. Mais le contenu et la portée de cette liberté restent à éclaircir. Que recouvre-t-elle, de quelle garantie bénéficie-t-elle ?
Les aspects de la liberté d’allaiter sont a priori multiples ; droit d’allaiter mais aussi le droit de le refuser, le droit d’en choisir le mode (au sein, tire-lait, biberon ... ) rétribué ou non ... Or, tous les aspects n’ont pas le même statut juridique. Le droit d’allaiter n’est pas garanti sous la forme d’un « droit subjectif ». Ce droit n’a pas pour contrepartie le droit pour la mère de respecter une obligation (créance). Mieux, il n’existe pas d’obligation pour l’Etat de garantir les possibilités pour la mère d’allaiter, et puis, on ne voit guère comment l’Etat ou la société puissent proclamer un véritable droit à l’allaitement en tant que droit créance. C’est pour ces raisons qu’on ne peut parler pour le moment de liberté « publique », car ce terme
désigne la liberté en tant qu’elle est reconnue et le cas échéant organisée ou aménagée. Le qualificatif « public » ne doit pas s’interpréter dans l’opposition à « privé », mais comme renvoyant à l’existence d’une intervention étatique, donc publique, consacrant la liberté. Les libertés publiques pour reprendre le Doyen Rivero,
seraient donc « des pouvoirs d’auto-détermination consacrées par le droit positif ». Si le droit d’allaiter serait appréhendé comme une liberté, il aurait le même régime juridique que les autres activités humaines faisant l’objet de libertés (liberté du culte, liberté d’association, liberté de réunion ... ). Or, cette liberté n’est
proclamée par aucun texte. Elle apparaît seulement comme le corollaire d’autres libertés telle que la liberté de disposer de son corps. En effet, l’idée de faire découler la liberté d’allaiter du principe de la libre disposition de soi, donc, de son corps, peut faire son chemin. C’est du moins de ce principe que les féministes l’ont réclamé.
Toujours est-il, le fondement reste juridiquement discutable, car le principe de la libre disposition de son corps n’est lui-même reconnu par aucun texte de droit positif. Du plus, il demeure borné de tous côtés ; par le principe de l’indisponibilité du corps humain, par la sacralisation de la vie, par le respect de la dignité humaine par les bonnes mœurs ... Pourquoi un « droit d’allaiter » ? La question est posée en Occident, comme étant celle d’un droit pour les femmes de choisir librement entre allaitement et non allaitement, c’est du moins la présentation que fait une certaine littérature. Pour Martine Herzog Evans, la question ne devrait pas se poser en ces termes, ni sur le plan juridique ni sur le plan psychosocial. Aucune pression n’est
jamais exercée sur la décision de ne pas allaiter ou de sevrer précocement. Les mères qui n’allaitent pas sont non seulement soutenues dans leur décision par l’absence d’interdiction ou de limitation, sur le plan juridique, mais encore par le fait que le modèle social ambiant est le biberon. « Si le droit d’allaiter pourrait faire sans dommage l’objet d’une protection législative, le droit à l’être ne le pourrait
certainement pas, (ce) qui conduirait à imposer nécessairement aux mères d’allaiter. Une telle disposition constituerait d’ailleurs sans doute une atteinte aux libertés individuelles et à des normes supérieures ».
Dans l’histoire du féminisme occidentale en général et français en particulier, nous rencontrons deux tendances qui s’entrechoquent. La première dénie aux femmes le droit d’allaiter au titre de l’émancipation et de l’égalitarisme, la seconde le revendique et milite pour que la loi l’entérine. Un même geste est perçu selon
deux approches ; l’allaitement serait une liberté tout comme le serait le non allaitement. Le mouvement féministe « égalitariste » représente les femmes donnant le sein comme ayant des tendances plus conservatrices, voire rétrogrades. L’assimilation de la femme aux seins tombants aux mammifères n’est pas loin. Comme l’enfantement, l’allaitement constitue une épreuve où se transforme la personnalité de la femme, à la fois par des bouleversements physiologiques, par des réactions instinctives et animales. Le féminisme refuse de voir dans le lien mère-enfant une relation biologique, vitale et protectrice. Ne pas procréer du tout signifie alors l’affirmation sociale absolue de l’autonomie des femmes et un signe d’égalité avec les hommes. Pour échapper à la « condition mammifère », le mouvement égalitariste
contemporain voit dans l’allaitement les vestiges de l’animalité chez l’homme. Corroborant cette thèse, une partie de la psychanalyse décrypte cette phobie de voir le sein tombant comme les restes d’une animalité enfouie. L’auteur de L’Adieu au corps (Métailié, 1999) a écrit à ce propos qu’« à l’heure des ordinateurs, les femmes continuent de nourrir leurs enfants comme il y a des millions d’années, et cela
nous déçoit terriblement. L’image du sein maternel nous renvoie à l’humilité de nos origines et à la précarité de notre existence, éminemment organique, évidemment animale. Pour beaucoup, c’est insupportable ». S’inscrivant aux antipodes du premier, le mouvement « lactiviste » dans une forme de féminisme actif, ne considère pas la maternité comme une calamité. Au contraire, être avec un corps de femme avec toutes les fonctions biologiques, est une joie et une fierté qui doivent être assumées. « C’est le corps qui est heureux quand le lait monte dans les seins comme une sève vivace, c’est le corps qui est heureux quand le bébé tète » (Annie Leclerc in. Parole de femme).
Allaiter au nom d’Allah.

Sur l’allaitement, plusieurs versets du Coran ainsi que plusieurs hadith-s en parlent. Son étude à l’intérieur du droit musulman témoigne d’une obéissance sans faille au fait religieux. Nous sommes donc dans un domaine inviolable, qui s’oppose par définition au profane, c’est à-dire « hors du temple ». Les juristes classiques possèdent une solide tradition doctrinale fondée sur le Coran et la Sunna, ce qui nous autorise à dire que sur certains points, tels que la qualification de l’obligation morale ou juridique de la mère allaitante, les anciens moujtahidine-s avaient déjà une nette avance sur les théories civilistes et publicistes actuelles, développées par les Occidentaux dans les ouvrages tant de droit civil que des libertés publiques.
L’allaitement est toujours étudié dans les ouvrages du fiqh juste avant ou après l’obligation alimentaire entre proches parents. Il est traité à partir de deux questionnements sur lesquels les Ecoles du droit ne sont jamais tombées d’accord ; sa nature (obligation juridique ou religieuse) et sa contrepartie, c’est-à-dire la rétribution due à la mère pour son allaitement. S’agissant de la femme mariée, en revanche, il n’ y a en principe aucune contrainte juridique pour l’allaitement.
L’obligation alimentaire n’incombe nullement à l’épouse.
L’Islam envisage la femme mariée, comme un être indépendant qui a le droit de disposer de ses biens et de ses revenus sans avoir à en rendre compte à qui que soit (père, mari, ou quelqu’un d’autre)Le mari a la charge d’entretenir sa femme, ses enfants et le foyer, ce qui relève de ses responsabilités. Du point de vue économique et financier, c’est le mari qui dépense toujours. Si les hommes peuvènt se prévaloir de la qiwama dans leurs rapports avec leurs femmes, c’est bien justement dans cet aspect que cette prérogative doit éventuellement s’exprimer. Au Maghreb réputé malékite dans son ensemble, ce n’est pas toujours le rigorisme de Cheikh Kh’lil qui fait autorité. L’article 54 insère au milieu d’un bouquet d’obligations à caractère moral l’obligation d’allaiter « au sein pour la mère si possible ». De plus, le juge marocain, statuant sur les cas de divorce, décide souvent de la nafaqa (qu’il chiffre à 3000 dirhams par mois) séparément de l’allaitement (600 dirhams
mensuellement).
Quant au code tunisien promulgué le 13 août 1956, il se borne dans son article 48 à rappeler l’enseignement traditionnel malékite sur la question. Il prévoit les frais d’allaitement mais dans une formulation pour le moins confuse, il stipule : « En cas
d’empêchement de la mère, le père est tenu de pourvoir aux frais de l’allaitement conformément aux us et coutumes ». En Algérie, l’allaitement était prévu au deuxième paragraphe de l’article 39 du chapitre IV du code de la famille consacré aux « droits et obligations des deux conjoints ». Il est écrit : « L’épouse est tenue d’allaiter sa progéniture si elle est en mesure de le faire ... ». Aujourd’hui, cette
disposition a disparu à la faveur du dernier amendement de 2005. Il ne s’agit donc plus d’une obligation. Ce qui constitue malheureusement un recul monumental.

Note de renvoi :


1) Cet article est tirée d’un ouvrage Normes lactées qui ne trouve pas encore d’éditeur.
Pourtant, un organisme national « Agence Nationale pour le Développement de la Recherche Universitaire » existe et dont le budget est essentiellement dédié à la valorisation de ce type de travaux. Le manuscrit lui a été transmis et aucune réponse n’a été notifiée à l’auteur depuis huit 8 mois. L’auteur de ces lignes profite de ces colonnes pour dénoncer publiquement l’attitude des « éditeurs-imprimeurs » publics et privés qui exigent des écrivains et autres essayistes une participation financière exorbitantes.

Par A. O.

Le quotidien EL WATAN
Le 06 décembre 2008.
Benkad
Benkad
Modératrice
Modératrice

Féminin Nombre de messages : 6184
Localisation : Soummam
Date d'inscription : 13/10/2006

http://www.moussa-benazzouz.com

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par nIzLa Jeu 18 Déc - 13:28

Dernier mâle, dernier scandale sanitaire ?!

On savait les incidences négatives du stress, non seulement sur le désir mais aussi sur la fertilité masculine. Dans la lancée révélatrice des méfaits des pesticides et autres poisons chimiques qui nous sont livrée au compte-gouttes, voici l’hécatombe des spermatozoïdes causée par ces produits imposés d’une façon insidieuse et quasi incontournable dans notre vie quotidienne par les maîtres du monde. Son nom : le syndrome de dysgénésie testiculaire.

Mâles en péril, la double leçon d’anti-machisme et du stérilisateur stérilisé
Une Nature qui se féminise, des hommes au bord de la crise de sperme
La Nature se féminise, le mâle Homo sapiens atteste une diminution quantitative de spermatozoïdes. Un drame pour ce dernier dont le pire de ses défauts anthropocentristes est le machisme, ou sexisme, et le but majeur féconder et se reproduire jusqu’à envahir à ses propres dépends l’entièreté de la planète et occuper indûment les niches écologiques des autres espèces. Alors, voilà qu’à cause d’un progrès aveuglément chimique, le pauvre dominateur-exterminateur n’aura bientôt plus rien dans les roubignoles.

Dans Mâles en péril,* le documentaire qu'ils ont réalisé, Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade livrent une enquête pour le moins édifiante sur ce phénomène inquiétant, une investigation scientifique qui pose de troublantes questions, notamment à ceux sans défiance et qui ont foi dans un développement à tous crins, fondé sur une agriculture productiviste et un consumérisme fidèle et aveugle. Le chaos climatique et ses prophéties apocalyptiques, les négationnistes peuvent encore les réfuter, mais leurs testicules en étiage sauront peut-être les faire réagir. Parce que les problèmes de l’appareil reproducteur masculin semblent potentiellement aussi graves que le réchauffement climatique. On note que depuis la moitié du siècle passé la production de spermatozoïdes a diminué en moyenne de 50 % chez l’espèce humaine.

Les effets délétères aux mêmes causes sont déchiffrables au niveau de la reproduction de la faune sauvage. Et nous n’en sommes qu’aux prémices des recherches en ce domaine. L’avenir risque de nous révéler les preuves d’une nouvelle raison majeure d’extinction des espèces par stérilisation. Ce que nous supputions déjà depuis les années 1960, les hécatombes du DDT, la courageuse Rachel Carson et son livre Printemps silencieux. Dans certains cours d’eau pollués et aux alentours des estuaires où il y a accumulation de substances, les populations de poissons se féminisent. Tous les mâles porteront bientôt des talons-anguille (aiguille) !! Les résidus des épandages agricoles, les émanations des stations d’épuration et les évacuations tous azimuts de substances d’origine pharmaceutique telles celles entrant dans la composition des pilules féminines, mais aussi de produits figurant dans la composition des lessives, portent atteinte à la faune, ainsi qu’à la flore, non seulement par empoisonnement immédiat mais aussi par contamination latente. De plus en plus de malformations sexuelles et de cas de stérilité sont également observés un peu partout chez les phoques, les oiseaux, les alligators, les grenouilles… La dévirilisation est croissante au sein de la faune victime des répercussions anthropiques.

Outre la perte de virilité chez l’homme, le nombre de cancers du testicule ne cesse de croître chez les 25 à 35 ans dans nos pays occidentaux gavés de résidus médicamenteux. C’est une étude pionnière publiée en juin 2004 dans la Revue d’épidémiologie et de santé publique qui donna l’alerte : « Il y a très clairement une augmentation de l'incidence du cancer du testicule...», déclarait alors Rémy Slama, chercheur à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale. Rien qu’au Danemark, la hausse vertigineuse de ce cancer est de 400 % en soixante ans.

Les malformations congénitales de l’appareil reproducteur masculin augmentent aussi étonnement, tout particulièrement chez les nouveaux nés des agriculteurs directement soumis à quelque 100 000 molécules de synthèses baladeuses dans les sols et les airs agricoles. En France, la Bretagne est un exemple car bon nombre de garçons naissent avec un système reproducteur affecté. Dans une ambitieuse étude épidémiologique menée à l’étranger, il a été démontré que le risque de contracter des maladies neurologiques, voire certains cancers, était accru lorsque les gens avaient manipulé des pesticides. Au Nicaragua et au Costa-Rica, un pesticide utilisé outrancièrement a stérilisé des centaines d’ouvriers. Des hommes qui travaillaient dans des bananeraies aux Antilles ont aussi connu des problèmes de fertilité. En Europe, l’atrazine, longtemps utilisée dans le traitement des cultures, possède des propriétés estrogéniques qui ont pu avoir leurs effets néfastes en leur temps. L’équipe du Pr. Charles Sultan, de l'Inserm, a testé un large panel de pesticides, de fongicides et d’herbicides avec comme conclusion que l'action anti-androgénique de ces composés est capable de perturber la différenciation sexuelle masculine. Certaines substances polluantes associent des effets estrogéniques et anti-androgéniques. Les ambiguïtés sexuelles observées sont liées surtout à une action anti-androgénique s'exerçant durant de la grossesse, qui fait que le garçon est insuffisamment virilisé. Mais les effets de ces contaminants environnementaux ne s'arrêtent pas à la vie fœtale. Chez les filles, ils peuvent se manifester par des pubertés précoces, probablement liées à l'ingestion de substances à activité estrogénique, aux fameux effets « estrogen-like ».

On enregistrerait chaque année un million de spermatozoïdes en moins par millilitre. Pour définir la qualité du sperme, il existe trois principaux indices qui se mesurent à l’aide d’un spermogramme : la concentration en spermatozoïdes, leur mobilité et leur morphologie. Selon une étude publiée en 2000, la concentration de spermatozoïdes diminuerait de 3 % par an en Europe et de 1,5 % aux États-Unis. On serait ainsi passé de 100 millions de spermatozoïdes par millilitre dans les années 1950 à 50 millions en moyenne à la fin du siècle. 100 millions ou 50 millions de spermatozoïdes par millilitre, qu’importe dirons-nous, puisqu’il suffit théoriquement d’un seul spermatozoïde pour procréer et donner naissance à un futur adulte (qui aura une vie pourrie) ! Mais en pratique et en réalité, la probabilité d’avoir un enfant est déjà divisée par deux en dessous de 20 millions de spermatozoïdes par millilitre ! Outre la diminution de la qualité du sperme et l’augmentation des cas de cancers du testicule, on observe aussi l’augmentation très sensible d’autres affections de l’appareil reproducteur masculin comme la cryptorchidie (problème de migration des testicules dans les bourses) et l’hypospadias (malformation du pénis).

Les scientifiques sont persuadés que certains facteurs environnementaux sont responsables de ces pathologies et de ces malformations. Au banc des accusés, de nombreuses molécules mises sur le marché par l’industrie chimique : PCB, DDT, retardateurs de flamme, phtalates, biocides et autres composés chimiques qui agissent sur le système hormonal. La taxinomie leur a déjà désigné un nom : ce sont les perturbateurs endocriniens. Notez bien si vous en rencontrez, ou plutôt si vous ne pouvez en rencontrer pas parce qu’ils sont partout et inévitables ! Notre justice et notre police qui censément nous veulent le plus grand mal persécutent les faucheurs volontaires et autres adeptes du légitime principe de précaution. Mais comme nous n’avons pas eu la chance d’avoir des désamianteurs volontaires, nous n’avons pas davantage d’empêcheurs de perturbateurs endocriniens à mettre en prison. Alors, il faudra faire avec une féminisation du monde et appeler Monsanto comme témoin à bien d’autres mariages en la mairie de Bègles. Pardon pour la lourde plaisanterie. Merci au passage à Noël Mamère de bien vouloir s’en charger, comme il s’est chargé avec l’ami Bové d’alerter sur la menace transgénique. Le défi face au puissant lobbying chimique sera-t-il envisageable à terme, où ces gens-là, soutenus par les politiques et, on le sait maintenant, par Obama que nous souhaitions « vert » et qui ne l’est pas, finiront-ils, pour se remplir les poches, à mettre notre planète en complète déliquescence ? Rappelons qu’une récente actualité publiée sur ce site dénonçait une baisse de fertilité de souris soumises à un régime de maïs OGM.

D’après une toute récente étude de l’Institut Marques de Barcelone, spécialisé dans les traitements contre la stérilité, près de la moitié des jeunes espagnols aurait un sperme de mauvaise qualité au regard des normes avancés par l’OMS. Un vrai drame, on l’imagine, au pays du machisme, de la testostérone et des femmes battues. L’enquête a révélé que sur les 1239 échantillons de sperme prélevés, 57,8 % présentaient une qualité séminale anormale, c'est-à-dire une sous-fécondité, avec un « malus » pour ceux provenant de régions fortement industrialisées (Catalogne, Pays Basque). Selon cet institut, la cause de cette raréfaction des spermatozoïdes pourrait remonter avant même la naissance des individus, lesquels seraient exposés à l’état embryonnaire à des perturbateurs endocriniens assimilés via le cordon ombilical. Principalement issues d’activités agro-industrielles, les substances incriminées s’accumuleraient dans les graisses, y compris dans le lait maternel, et agiraient au sein de l’organisme comme des hormones féminines.

Attention : plastiques ennemis ! L’exposition aux perturbateurs endocriniens tels que les phtalates (qui donnent la souplesse au PVC) et le bisphénol (polycarbonate utilisé dans les biberons, les lunettes, les prothèses dentaires, le revêtement intérieur des conserves alimentaires, les canalisations d’eau potable, rien que ça !) n’est pas sans conséquences. Et pire lorsque qu’ils sont brûlés. Certains plastiques sont donc sérieusement suspectés de jouer un rôle dangereux non seulement sur les systèmes hormonaux en féminisant les populations masculines, mais aussi chez les femmes enceintes et les nouveau-nés. Ils contrarient la synthèse de la testostérone et peuvent entraîner la féminisation du fœtus

Il semblerait enfin qu’une gamme de substances employées dans les produits corporels (savons, shampoings, crèmes solaires…) aient une incidence sur la stérilité des garçons. Nathalie Kosciusko-Morizet souhaite que l’exposition aux perturbateurs endocriniens suspects des personnes les plus fragiles (femmes enceintes et enfants en bas âge) soit limitée. « Pourquoi des crèmes anti-vergetures destinées aux femmes enceintes contiennent-elles encore du parabène ? », interroge t’elle. Selon l’élégante secrétaire d’état chargée de l’écologie, il convient d’éviter les lingettes et les parfums pour les bébés et d’utiliser des peintures sans solvant dans les chambres des nouveau-nés. Il est bon de rappeler ces préventions premières mais il est à souhaiter que l’écocitoyen, même smicard ou chômeur, n’ait pas attendu la stérilité des grenouilles pour se méfier de tout ce que les prédécesseurs de nos gouvernants encensaient, y compris certains éléphants tant de droite que de gauche qui avaient pour cornacs les pire multinationales et agresseurs de notre santé et de la biosphère. Voici que leurs petits-enfants ne peuvent plus faire de petits. Le stérilisateur stérilisé : ne faites pas aux autres espèces ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse. La Terre épuisée ne se plaindra pas de cette dénatalité forcée.

Se reproduire coûte que coûte dans ce meilleur des mondes, c’est encore possible. Le recours à la procréation assistée pourrait bien se généraliser pour compenser ces nouvelles tendances. Ainsi, si une baisse de 15 % de la fécondité ne ferait passer le nombre d’enfants par femme que de 2 à 1,92, elle s’accompagnerait parallèlement d’une hausse de plus de 70 % d’éligibilité à la procréation médicalement assistée. Et au final, plus d’un couple sur cinq pourrait se tourner vers la fécondation in vitro à l’avenir contre un peu plus d’un couple sur 10 actuellement. Si les effets ne se sont pas encore fait sentir à court terme, la fécondité française pourrait bien finir par payer le contrecoup de ces difficultés de procréation liées à nos errances sociétales, notamment en raison du coût élevé qui restreint l’accès à la fécondation assistée. Les natalistes devront faire voter le remboursement de la fécondation in vitro par la Sécurité sociale ou une quelconque aide idoine, Je n’ai pas vérifié mais chiche que c’est déjà le cas !
nIzLa
nIzLa
Les Rois du Forum

Masculin Nombre de messages : 5344
Age : 66
Localisation : en tout cas pas chez toi
Date d'inscription : 15/05/2007

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par boulevard boy Mar 13 Jan - 14:35

Manger des bananes peut contribuer à faire baisser la haute pression

Peu de gens souffrant de haute pression le savent, mais manger deux bananes par jour, peut faire baisser la pression sanguine de manière significative et permettre de se passer de médicaments.
L'explication scientifique tient au fait que les bananes contiennent entre 400 et 500 mg de potassium et que le potassium a comme effet d'abaisser la pression sanguine. Le lien entre le potassium et la haute pression (plus que 130/85) est si fort que plusieurs médecins recommandent à leurs patients de consommer plus que la dose quotidienne recommandée de 3500 mg. Une revue d'études scientifiques effectuée par des chercheurs de l'Université John Hopkins conclut d'ailleurs qu'une dose quotidienne de 5000 mg est probablement suffisante pour obtenir des résultats significatifs.
Les gens qui souffrent de haute pression et qui augmentent leur consommation de potassium sont capables de faire baisser leur pression systolique (le premier chiffre) de 5 points et leur pression diastolique de 3 points. Cette petite diminution peut être suffisante pour diminuer de 25 %le risque de développer de la haute pression.
Le mode d'action précis du potassium sur la haute pression n'est pas complètement compris mais, en tant que diurétique, on croit qu'il peut réduire la pression dans les vaisseaux sanguins ou encore les faire dilater.
Le directeur de la recherche, le Dr Paul Whelton, doyen de l'École de santé publique de l'Université de Tulane à la Nouvelle-Orléans, affirme qu'il est préférable de manger des fruits et des légumes contenant du potassium plutôt que de consommer un supplément. En plus des bananes, le jus d'oranges, le raisin, le cantaloup et les épinards sont de bonnes sources alimentaires de potassium. Évidemment, la perte de poids (si on est en surcharge pondérale) et l'exercice sont également une bonne manière de faire baisser la haute pression. Il est recommandé de ne pas consommer de supplément de potassium et de ne pas cesser de prendre un médicament contre la haute pression sans consulter d'abord un médecin.

D'après Prevention, et Whelton PK, He J. Potassium in preventing and treating high blood pressure. Semin Nephrol.
boulevard boy
boulevard boy
Reporter officiel du Site
Reporter officiel du Site

Masculin Nombre de messages : 16377
Age : 51
Localisation : Boulevard Biziou
Date d'inscription : 13/03/2006

http://www.mbb1975.superforum.fr

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par boulevard boy Mar 13 Jan - 15:02

Pourquoi on déprime en hiver ?



Une nouvelle étude canadienne suggère que la dépression hivernale serait liée à une diminution du niveau de sérotonine, un neurotransmetteur impliqué dans la régulation de l’humeur.
La rentrée vous donne le blues ? Les jours qui raccourcissent vous dépriment ? Les feuilles qui tombent vous mettent le moral à zéro ? Vous êtes victime de ce qu’on appelle communément la dépression hivernale. Pourquoi tant de personne voient-elles leur moral flétrir au début de l’automne ? Probablement à cause de vos transporteurs de la sérotonine.
La sérotonine est un neurotransmetteur impliqué notamment dans la régulation de l’humeur et des émotions. Une baisse du niveau de sérotonine est parfois associée à des troubles dépressifs. Certains médicaments antidépresseurs agissent en inhibant la recapture de la sérotonine par le neurone pour augmenter le niveau de sérotonine circulant.
Des chercheurs de l’Université de Toronto viennent de montrer que la dépression hivernale serait probablement liée à une modification du niveau de sérotonine. En utilisant une technique appelée la tomographie par émission de positron, ils se sont aperçus qu’en automne et en hiver le niveau de transporteurs de la sérotonine était plus élevé qu’au printemps et en été. Le problème c’est que plus il y a de transporteur à la sérotonine dans le cerveau, moins il y a de sérotonine agissant au niveau des synapses. Conséquence : le niveau de sérotonine diminue et des troubles de l’humeur peuvent apparaître.
«C’est la première étude qui met en évidence une différence saisonnière dans le niveau des transporteurs de la sérotonine», se réjouissent les auteurs.
«Ces résultats expliquent probablement pourquoi certains personnes se sentent déprimées et en manque d’énergie en hiver», soulignent-ils.
Vivement l’été prochain…

Praschak-Rieder N, Willeit M, Wilson AA, Houle S, Meyer JH. Seasonal variation in human brain serotonin transporter binding. Arch Gen Psychiatry. 2008 Sep;65(9):1072-8.
boulevard boy
boulevard boy
Reporter officiel du Site
Reporter officiel du Site

Masculin Nombre de messages : 16377
Age : 51
Localisation : Boulevard Biziou
Date d'inscription : 13/03/2006

http://www.mbb1975.superforum.fr

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par boulevard boy Ven 23 Jan - 20:10

Marcher sur des cailloux pour réduire l'hypertension?


Besoin de diminuer votre pression sanguine? Allez marcher pieds nus sur des cailloux polis!
Besoin de diminuer votre pression sanguine? Allez marcher pieds nus sur des cailloux polis!
En effet, cette activité physique permettrait de réduire la tension artérielle chez les personnes de plus de 60 ans, tout en améliorant leurs capacités physiques et leur qualité de vie. C’est ce que soutiennent des chercheurs de l’Oregon Research Institute, aux États-Unis, qui ont mené une étude1 afin de comparer l’effet santé de la marche régulière et de la marche sur des cailloux arrondis.
Plusieurs Chinois fréquentent, pieds nus, les sentiers pavés de cailloux polis, mis à leur disposition dans plusieurs villes chinoises. C’est en les observant que les auteurs de l’étude ont voulu évaluer les bienfaits de cette activité.
L’expérience a mis à contribution 108 personnes âgées de 60 ans à 92 ans, toutes inactives, mais en santé. Pendant 16 semaines, les sujets ont pris part à 3 séances hebdomadaires de marche, de 30 minutes chacune. La moitié des participants faisait de la marche régulière sur un terrain plat, avec des chaussures de marche. Les 54 autres marchaient pieds nus ou avec des chaussettes sur une surface synthétique pavée de roches polies, semblables à celles que l’on peut trouver dans certains sentiers ou aux abords des cours d’eau.
Après quatre mois, tous les participants affichaient une amélioration de leur condition physique et de leur qualité de vie. Cependant, les bienfaits se sont avérés supérieurs chez les sujets qui marchaient sur les cailloux : diminution accrue de la pression sanguine (systolique et diastolique), posture plus stable et meilleure mobilité au moment des tests physiques.
Pour expliquer ces résultats, les auteurs émettent l’hypothèse que marcher sur des cailloux entraînerait une stimulation de points d’acupuncture situés sur la plante des pieds. De même, selon eux, cet exercice activerait une partie du cerveau spécialisée dans le maintien de l’équilibre.
M.L.S.
boulevard boy
boulevard boy
Reporter officiel du Site
Reporter officiel du Site

Masculin Nombre de messages : 16377
Age : 51
Localisation : Boulevard Biziou
Date d'inscription : 13/03/2006

http://www.mbb1975.superforum.fr

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par boulevard boy Ven 23 Jan - 20:17

Vrai/faux

Un saignement du nez peut être dû à une trop forte exposition au soleil.
Vrai. La chaleur fait dilater les vaisseaux sanguins et peut en faire éclater quelques-uns au niveau du nez. En fait, les saignements se situent au niveau des taches vasculaires situées de chaque côté de la paroi de la muqueuse nasale. Une atmosphère trop sèche, un rhume, un petit doigt peuvent déclencher ces saignements.

Les saignements de nez à répétition sont graves.
Faux. Ce n’est jamais grave. C’est désagréable et parfois impressionnant, mais sur un enfant bien portant cela reste normal. Si cela devient gênant au quotidien, l’ORL pratique une cautérisation.

Il faut mettre la tête en arrière.
Faux. Il ne faut jamais le faire car le sang coule alors dans la gorge de l’enfant, ce qui peut le faire vomir.

Il faut mettre un glaçon à la base du nez entre les sourcils.
Vrai, mais pas recommandé. Sous l’effet réfrigérant, la taille des petits vaisseaux diminue et l’hémorragie se résorbe. Mais c’est un peu violent. Mieux vaut placer une compresse froide ou un gant frais sur le nez.

Une chambre humide aide à lutter contre les saignements de nez.
Vrai. En ne surchauffant pas la chambre et en l’humidifiant, le nez est moins sec et l’enfant essaie moins d’enlever ses croûtes.

Pour arrêter l’hémorragie, il faut faire pression sur la narine avec un mouchoir.
Vrai. Il faut d’abord se moucher pour éliminer un éventuel caillot de sang puis appuyer sur la tache vasculaire avec un mouchoir ou un coton.

A.Z
boulevard boy
boulevard boy
Reporter officiel du Site
Reporter officiel du Site

Masculin Nombre de messages : 16377
Age : 51
Localisation : Boulevard Biziou
Date d'inscription : 13/03/2006

http://www.mbb1975.superforum.fr

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par nIzLa Sam 31 Jan - 22:23

KEBAB... bav ...?


Les Coordinateurs des Autorités Locales des Services de Réglementation (LACORS)de Grande Bretagne viennent de publier les résultats d'une enquête sur la valeur nutritionnelle du kebab.
Les inspecteurs locaux ont évalué les kebabs de 494 enseignes et certains contiennent des niveaux « choquants » de graisse, sel et calories, avant même l'ajout de mayonnaise et autres sauces.Le kebab « moyen » contient 98 % des besoins en sel d'un adulte, 40 à 50 % de l'apport calorique journalier recommandé, 65 à 89 % des besoins en graisse journaliers, et 98 à 148 % de l'apport en graisses saturées (contenues dans la viande et certaines huiles) conseillé.Le pire kebab étudié représentait 346 % des besoins en graisses saturées, 277 % des besoins en sel et le nombre de calories quotidiennement nécessaires à une femme. Six kebabs contenaient du porc alors qu'ils n'étaient pas censés en comporter, deux d'entre eux étaient décrits comme halal.Une précédente étude de l'Agence des Standards Alimentaires avait révélé en 2006 que 18,5% des kebabs à emporter représentaient une menace « significative » pour la santé publique.
nIzLa
nIzLa
Les Rois du Forum

Masculin Nombre de messages : 5344
Age : 66
Localisation : en tout cas pas chez toi
Date d'inscription : 15/05/2007

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par boulevard boy Dim 1 Fév - 13:05

10 raisons cachées qui empêchent de maigrir



1. Un excès de salade verte !
Et oui, cela peut vous paraître paradoxal, mais manger trop de salade dans le but de maigrir peut empêcher de mincir, voire même entraîner une prise de poids !

Explications :
1 - Difficile de déguster sa laitue ou sa batavia sans assaisonnement. Le hic, c’est que même les huiles qui ont des vertus pour la santé, comme l’huile d’olive ou l’huile de colza, font grossir lorsqu’elles sont consommées en excès.
2 - L’absence de protéines (présentes dans les œufs, le poisson ou la viande) n’est pas bon pour la ligne. Cette absence entraîne de la fatigue et une perte musculaire qui, par rebond, risque de vous conduire à "faire du gras".

2. Un problème de thyroïde
Lorsque la thyroïde marche au ralenti (on parle alors d’hypothyroïdie), le corps brûle moins d’énergie. On a alors tendance à prendre du poids. Ou, si l’on se surveille, on va avoir de sérieuses difficultés à perdre des kilos.
Quand peut-on suspecter une hypothyroïdie ? En cas d’autre troubles associés à la prise de poids ou aux difficultés à en perdre, comme une constipation, une frilosité, un ralentissement psychique (troubles de concentration, de mémoire)... Conseil : parlez-en à votre médecin. Lui seul peut faire le diagnostic.

3. Des repas trop légers
Si vous mourez de faim en sortant de table, vous grignoterez probablement au cours de la journée pour tenir le coup. Or, les grignotages sont le plus souvent constitués d’aliments qui font particulièrement grossir : saucisson, fromage, biscuits salés ou sucrés, chocolat...
La solution : manger à sa faim lors des repas. Et en cas de fringale, rien de mieux qu’un fruit frais !

4. Certains médicaments empêchent de mincir
Qu’ils luttent contre la dépression, l’anxiété ou des maladies psychiques plus graves, les psychotropes donnent souvent faim et rendent alors toute tentative d’amaigrissement plus difficile.
D’autres traitements, comme les bêtabloquants prescrits contre l’hypertension artérielle ou certains problèmes cardiaques, diminuent quant à eux les dépenses d’énergie, ce qui ralentit d’autant l’amaigrissement...
Conseil : En cas doute, parlez-en à votre médecin qui pourra peut-être modifier tout ou partie de sa prescription. Attention, jamais d’arrêt de traitement sans avis médical.

5. Gare aux frustrations !
Même lorsqu’ils sont efficaces au début, les régimes rigides qui imposent trop de privations conduisent à de telles frustrations...
Les pulsions alimentaires deviennent alors tellement fréquentes qu’elles annulent le bénéfice initial du programme d’amincissement : plus on s’accroche, plus on craque, et moins on maigrit...
La solution ? Suivre des régimes équilibrés souples, conviviaux, bref agréables. Car même si ces méthodes sont moins rapides, elles donnent de meilleurs résultats à moyen et long terme.

6. La ménopause
Non ce n’est pas un mythe, la ménopause s’accompagne souvent de problème de poids ! Les deux années qui précèdent l’arrêt définitif des règles, puis les deux années qui suivent, vont de pair avec une série de bouleversements hormonaux. Ceux-ci sont à l’origine d’une augmentation de l’appétit et/ou de rétention d’eau, ce qui rend souvent bien aléatoire toute tentative d’amaigrissement.
Conseil : Patience, essayez déjà de ne pas prendre de kilos ! Attendez d’être plus stable, d’un point de vue hormonal, pour faire une nouvelle tentative d’amincissement.

7. Trop de jus de fruit
Malgré leur richesse en vitamines, les jus de fruits sont de faux amis pour la ligne. Ils sont aussi riches en calories que les sodas sucrés (voire plus pour le jus de raisin) et ce, même lorsqu’ils sont sans sucres ajoutés !
De plus, comme pour toutes les boissons, leurs calories n’ont presque aucun effet rassasiant et ne conduisent donc pas à manger moins.
Conseil : Si vous cherchez à maigrir, mangez des fruits (qui, eux, rassasient), mais évitez leur jus.

8. Des objectifs minceur excessifs
Si vous êtes plutôt mince ou si votre poids est stable depuis de nombreuses années, il est probable que votre organisme apprécie vos mensurations actuelles, ne souhaite pas vous voir perdre des kilos et résiste à vos tentatives de maigrir.
Conseil : si tel est votre cas, faites le point : avez-vous vraiment besoin de mincir pour être plus heureuse ? Ne vaudrait-il pas mieux accepter quelques rondeurs ?

9. Trop de boissons light
Autre faux ami de la minceur : les boissons light. Pour la ligne, elles sont certes préférables aux boissons sucrées, mais ne constituent pas pour autant une panacée. Ainsi, boire plus de deux verres de boisson light par jour risque :
- De conduire le pancréas à sécréter plus d’insuline, l’hormone qui favorise le stockage et ralentit la combustion des graisses ;
- D’augmenter l’appétit dans les heures qui suivent.
Conseil : Plate ou gazeuse, rien ne vaut l’eau pour garder la ligne.

10. Des habitudes un peu trop sédentaires
Le poids résulte de l’équilibre entre ce que le corps brûle (les dépenses d’énergie) et ce que nous mangeons (les apports énergétiques).
Même si votre alimentation vous semble irréprochable d’un point de vue nutritionnel, votre poids risque de faire du surplace si vous ne vous dépensez pas un minimum !
Conseil : Faites si possible de l’exercice (2 à 3 heures par semaine), et si vous être réfractaire à l’activité physique, il faut marcher au moins une heure par jour.
boulevard boy
boulevard boy
Reporter officiel du Site
Reporter officiel du Site

Masculin Nombre de messages : 16377
Age : 51
Localisation : Boulevard Biziou
Date d'inscription : 13/03/2006

http://www.mbb1975.superforum.fr

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par nIzLa Mar 3 Fév - 22:53

Portables: les effets sur la santé encore souvent incertains





Les téléphones portables n'augmentent "probablement pas" les risques de cancer, mais les effets d'une utilisation prolongée des technologies mobiles et sur les enfants restent à "clarifier", a estimé mardi le comité scientifique de l'UE sur les nouveaux risques de santé.

Près de deux ans plus tard, il estime que les connaissances manquent encore pour connaître les effets causés par un usage prolongé des technologies mobiles (GSM, Wifi...).

Concernant l'exposition aux champs de fréquence radio émis par les portables, le comité conclut qu'elle "ne mène probablement pas à une augmentation du risque de cancer chez les humains".

Mais comme en 2007, il souligne que la connaissance des effets d'une utilisation prolongée de ces technologies reste maigre, "très peu de gens utilisant des téléphones portables depuis plus de 10 ans".

"La durée générale d'exposition des humains à ces champs étant plus courte que le temps de gestation de certains cancers, des études supplémentaires sont nécessaires pour savoir si une exposition beaucoup plus longue (bien supérieure à 10 ans) à ces téléphones pourrait poser des risques de cancer", estime le comité.

Si des études récentes "n'ont pas montré que les champs de fréquence radio ont des effets sur la reproduction humaine ou animale et le développement", le comité souligne néanmoins que "les informations sur les effets possibles sur les enfants sont limitées".

Le comité examine aussi les risques des champs de très basse fréquence, émis notamment par les lignes à haute tension. Vu le peu de nouvelles études disponibles, il maintient son constat de mars 2007: ces champs "sont potentiellement cancérigènes et pourraient contribuer à une augmentation de la leucémie chez les enfants".

"Certaines nouvelles études épidémiologiques indiquent une augmentation possible de la maladie d'Alzheimer due à une exposition à ces champs. De nouvelles études épidémiologiques et en laboratoire sur ces observations sont nécessaires
nIzLa
nIzLa
Les Rois du Forum

Masculin Nombre de messages : 5344
Age : 66
Localisation : en tout cas pas chez toi
Date d'inscription : 15/05/2007

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par boulevard boy Ven 6 Fév - 18:51

Comment se débarasser au plus vite d'une grippe ?


Nous sommes en pleine épidémie de grippe. S'il est un peu tard pour se faire vacciner, sachez en revanche qu'il existe un médicament antiviral contre la grippe très efficace, le Tamiflu®, à condition de le prendre très tôt et donc de savoir identifier les symptômes spécifiques de la grippe...

L’épidémie de grippe, c’est maintenant !

On est dans le rouge concernant la grippe, dont l'activité a dépassé le seuil épidémique dès la première semaine de janvier. Les personnes qui ont fait la démarche de se faire vacciner peuvent se réjouir d'être ainsi protégées contre le virus de la grippe. Maintenant qu'il est trop tard pour recommander la vaccination (il faut compter un délai de deux semaines entre l'injection du vaccin et l'immunisation contre la grippe), que peut-on conseiller aux personnes non vaccinées, pour se prémunir de la grippe ? Deux choses.



1) Limiter la propagation des virus en évitant d'embrasser et de donner une poignée de main à toute personne enrhumée. Mais aussi, toute personne atteinte de la grippe devrait porter un masque sur son visage (type masque chirurgical que l'on trouve en pharmacie).



2) Recourir au Tamiflu® le plus vite possible dès les premiers symptômes de la grippe. Pourquoi doit-on le prendre si rapidement ? Parce que son efficacité en dépend. Le Tamiflu® est un antiviral très efficace s'il est pris dans les 12 heures suivant le début des symptômes. Dans ce cas, les symptômes disparaissent le plus souvent dans la journée. Si l'on attend 24 heures, l'intensité des symptômes et la durée de la grippe seront atténuées, la grippe se terminant le plus souvent le lendemain. Ensuite, plus on attend, plus l'efficacité diminue encore pour disparaître passé 48 heures.


A quoi reconnaît-on les symptômes de la grippe ?


La question est maintenant de savoir reconnaître les symptômes d'une grippe. C'est très simple, car c'est la brutalité d'apparition et la force des symptômes qui font les particularités de la grippe par rapport à un rhume par exemple. La grippe cloue véritablement au lit, parfois en quelques heures seulement.

Communes aux autres infections virales hivernales : fatigue, sensation de malaise général, fièvre, courbatures et toux, surviennent très brusquement de façon intense lorsqu'il s'agit d'une grippe.

A qui s’adresse le Tamiflu® ?


Le Tamiflu® est recommandé aux personnes atteintes de la grippe (lors des tout premiers symptômes), mais également aux membres de leur entourage, en prévention, car ils ont de grands risques d'être touchés eux aussi.

Prudence, le vaccin n'étant pas efficace à 100%, il arrive que des personnes vaccinées soient malgré tout atteintes de la grippe. Elles peuvent alors aussi bénéficier du Tamiflu®.








Msn Santé
boulevard boy
boulevard boy
Reporter officiel du Site
Reporter officiel du Site

Masculin Nombre de messages : 16377
Age : 51
Localisation : Boulevard Biziou
Date d'inscription : 13/03/2006

http://www.mbb1975.superforum.fr

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par boulevard boy Ven 6 Fév - 19:07

Identifiez la bonne motivation pour vous arrêter de fumer !




Des rides au cancer du poumon en passant par la mauvaise haleine et les troubles sexuels, les risques inhérents à la fumée de cigarette sont particulièrement vastes. En voici une liste non exhaustive qui peut renforcer votre motivation pour passer du côté des non-fumeurs.




1) Fumer accélère les rides

Fumer provoque une vasoconstriction des capillaires au niveau du visage. C'est ainsi que plus vous fumez, moins les cellules de la peau sont oxygénées et moins elles sont alimentées en nutriments. Résultat, la peau se ride prématurément et cet effet est irréversible.



2) Fumer entraîne des troubles sexuels

Le principe est le même sur les artères du cœur que sur celles qui irriguent le pénis. Le tabagisme endommage les vaisseaux du pénis, ce qui diminue l'afflux sanguin nécessaire à l'érection. Résultat, fumer peut provoquer des troubles érectiles. Le tabac exerce également des effets sur l'élastine, une protéine qui contribue à l'élasticité des tissus. C'est ainsi que la capacité à maintenir une érection est moins bonne chez les fumeurs. Enfin, on constate que les fumeurs ont en moyenne deux fois moins de rapports sexuels que les non-fumeurs (respectivement, 5,7 fois par mois contre 11,6 fois)…




3) Le tabac détruit les dents, sans parler de la mauvaise haleine…

C'est bien connu, le tabac augmente les risques de cancers de la bouche, de la gorge et de l'œsophage. Mais il faut également savoir que les particules toxiques contenues dans la fumée provoquent des taches sur les dents, de mauvaises odeurs et attaquent les gencives. Ainsi les fumeurs ont une mauvaise haleine tenace, davantage de maladies des gencives et perdent plus souvent des dents



4) Les fumeurs sentent mauvais

Une amie m'a dit un jour qu'elle avait arrêté de fumer du jour au lendemain lorsque sa fille de 3 ans lui a dit ' maman, tu pues '. C'est que l'odeur de la fumée de cigarette est particulièrement désagréable et qu'elle persiste très longtemps dans la peau, les cheveux, les vêtements. Les fumeurs ne s'aperçoivent pas à quel point c'est vrai, car leurs voies nasales sont endommagées



5) Les fumeurs risquent l’accident cardiaque

Le tabagisme provoque une mauvaise circulation sanguine dans tout l'organisme. Ce phénomène se traduit au début par des pieds et des mains froides, puis par des picotements parfois douloureux. Mais à terme, les risques cardiovasculaires sont très graves, avec notamment un risque accru d'accident cardiovasculaire cérébral.



6) Le tabac fragilise les os

Tout comme la ménopause, la sédentarité ou la carence en calcium, le tabac est un facteur de risque d'ostéoporose. C'est ainsi que les fractures de la hanche sont beaucoup plus fréquentes chez les fumeurs. Or une fois perdue, la densité osseuse ne peut pas être entièrement récupérée.



7) La fumée de cigarette contient 401 substances toxiques et 43 agents cancérigènes.

Autant dire que les effets de la fumée de cigarette sont dévastateurs et que pas un seul organe n'est épargné, se traduisant par de nombreux problèmes de santé. En plus de la nicotine, des goudrons et du monoxyde de carbone, les cigarettes peuvent contenir de nombreux autres ingrédients redoutables : acétone, butane, cyanure d'hydrogène, radon, ammoniac, insecticide DDT, acide sulfurique, arsenic, etc.


8) Un environnement non-fumeur : des bénéfices inestimables

En arrêtant de fumer, non seulement, vous protégez votre entourage (famille, enfants, amis…) du tabagisme passif, mais vous montrez également l'exemple : les personnes qui vivent dans un environnement non-fumeur fument moins, sont moins susceptibles de devenir fumeuses, et augmentent leurs chances d'arrêter de fumer.






notre adorable le fumeur ... :cry:
boulevard boy
boulevard boy
Reporter officiel du Site
Reporter officiel du Site

Masculin Nombre de messages : 16377
Age : 51
Localisation : Boulevard Biziou
Date d'inscription : 13/03/2006

http://www.mbb1975.superforum.fr

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par casanova Sam 7 Fév - 21:43

et moi alors ??? : :roll: :
il faut ke jarete
casanova
casanova

Masculin Nombre de messages : 411
Age : 40
Date d'inscription : 27/04/2006

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par BouakaZ Dim 8 Fév - 8:31

- * :bravo: B.Boy .
BouakaZ
BouakaZ
Modérateurs
Modérateurs

Masculin Nombre de messages : 4688
Age : 115
Localisation : JSMBgayeth
Date d'inscription : 12/04/2006

http://www.jsmbejaia.com

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par Ouled El Hamra Dim 8 Fév - 13:07

merci chikh Azeddine pour c conseils heureusement que je fume pas :-)
Ouled El Hamra
Ouled El Hamra
Modérateurs
Modérateurs

Masculin Nombre de messages : 14673
Age : 36
Localisation : Venise
Date d'inscription : 24/11/2006

http://www.djyacine012.skyblog.com

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par boulevard boy Mer 11 Fév - 15:35

7 conseils destinés aux jeunes pour préserver leur cœur

En ces temps de crise, la santé en prend un coup. Nous sommes plus sensibles au stress, mangeons moins bien et passons moins de temps à la salle de gym, selon des cardiologues des universités de Los Angeles. Ces derniers émettent dix conseils destinés aux enfants et aux adolescents pour préserver leur cœur.
"Les prémices des maladies cardiaques commencent dès le plus jeune âge", selon Dr Thomas Klitzner, professeur de cardiologie pédiatrique à l'hôpital pour enfant Mattel des universités de Californie. "L'obésité et la grande pression artérielle se propagent comme une épidémie chez les enfants et les jeunes adultes. "
En faisant de l'exercice régulièrement, en mangeant bien et en évitant de fumer, les jeunes peuvent développer des habitudes de santé cardiaque qui peuvent les aider dans le futur à se préserver des attaques cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux.
Voici sept conseils de cardiologues californiens destinés aux enfants et aux adolescents :
- Ne pas regarder la télévision, jouer à l'ordinateur, ou aux jeux vidéo plus d'une heure par jour.
- Sortir et bouger au moins 30 minutes chaque jour.
- Suivre un régime sain, avec 5 fruits ou légumes frais chaque jour.
- Pour parvenir à garder un poids sain, manger modérément. Eviter les fast-foods et tout ce qui est frit.
- Ne pas fumer.
- Consulter son pédiatre régulièrement.
- Evoquer les sensations étranges à un adulte, comme le cœur qui s'emballe ou une sensation de faiblesse.


E.M
boulevard boy
boulevard boy
Reporter officiel du Site
Reporter officiel du Site

Masculin Nombre de messages : 16377
Age : 51
Localisation : Boulevard Biziou
Date d'inscription : 13/03/2006

http://www.mbb1975.superforum.fr

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par nIzLa Mer 11 Fév - 15:40

Non NOn et Non......les jeunes doivent suivre et écouter leur Coeur.... :wink:
nIzLa
nIzLa
Les Rois du Forum

Masculin Nombre de messages : 5344
Age : 66
Localisation : en tout cas pas chez toi
Date d'inscription : 15/05/2007

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par boulevard boy Dim 15 Fév - 2:16

Est-ce vraiment le sucre qui provoque les caries ?



On dit couramment aux enfants de limiter le sucre et les bonbons s'ils ne veulent pas avoir mal aux dents. Cela signifie implicitement que le sucre est responsable des caries. Mais est-ce bien vrai ?
On dit couramment aux enfants de limiter le sucre et les bonbons s'ils ne veulent pas avoir mal aux dents. Cela signifie implicitement que le sucre est responsable des caries. Mais est-ce bien vrai ?
Le sucre est transformé en acide par les bactéries
En fait, le sucre contribue indirectement à la carie dentaire. Ce sont, plus exactement, certaines bactéries présentes dans notre bouche, qui, en se nourrissant de sucre (et d'autres débris alimentaires), produisent un acide. C'est cet acide qui attaque et fragilise les dents, favorisant les caries.
Les bactéries font partie de la plaque dentaire, sorte de pâte qui recouvre les dents, composée de bactéries, de débris alimentaires et de salive. Ainsi, plus il y a de sucre et d'autres débris alimentaires autour des dents, plus les bactéries prolifèrent et plus elles produisent d'acide, augmentant le risque carieux.
Cette plaque dentaire est donc particulièrement épaisse après chaque repas. En revanche, elle diminue après le brossage. Et pour s'en débarrasser complètement, il est nécessaire de demander régulièrement un détartrage à son dentiste.
A noter que la bouche contient un grand nombre de bactéries, mais seules certaines sécrètent de l'acide et sont à l'origine de caries. Les plus fréquentes font partie de la famille des Streptocoques mutants.
Attention, ces bactéries passent facilement de la bouche d'une mère à son enfant. Ainsi, dans 70% des cas, les bactéries présentes dans la bouche d'un enfant sont les mêmes que celles de sa mère. Cette concordance atteint 90% dans les couples mère-fille. Pour limiter cette transmission bactérienne favorable aux caries précoces : chacun ses couverts, n'échangez pas votre fourchette avec celle de votre enfant et ne goûtez pas son plat avec la même cuillère.



7 consignes pour prévenir les caries

<BLOCKQUOTE>
1. Brossage des dents, idéalement après chaque repas, sinon deux fois par jour, dont une fois avant le coucher.
2. Après le brossage des dents le soir, ne plus manger, ni boire de boisson sucrée.
3. Lorsqu'il n'est pas possible de se laver les dents ou après avoir bu une boisson sucrée, il est possible d'éliminer une partie du sucre et des débris alimentaires en buvant un grand verre d'eau.
4. Les jeunes enfants ne doivent pas s'endormir avec un biberon d'eau sucrée ou tout autre boisson sucrée.
5. Le grignotage entre les repas est mauvais aussi pour les dents, sauf si on se lave les dents juste après.
6. Le scellement des sillons s'adresse aux enfants dès l'apparition des premières molaires définitives et jusqu'à l'âge de 14 ans. Il consiste à boucher les fissures ou sillons présents sur la face supérieure des molaires. Ces creux, inaccessibles à la brosse à dents, sont des repères idéals pour les bactéries et les débris alimentaires…
7. Visites régulières chez le dentiste, au minimum une fois par an.
I. E.</BLOCKQUOTE>
boulevard boy
boulevard boy
Reporter officiel du Site
Reporter officiel du Site

Masculin Nombre de messages : 16377
Age : 51
Localisation : Boulevard Biziou
Date d'inscription : 13/03/2006

http://www.mbb1975.superforum.fr

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par Benkad Dim 22 Fév - 1:48

L'alcool est cancérigène, même à petite dose !

L'Institut national du cancer et la direction générale de la santé viennent de publier une brochure stigmatisant certaines pratiques nutritionnelles favorisant l’apparition de cancers. L’alcool y tient une place de choix.

« Avec les mesures de prévention que nous présentons, nous pouvons sauver des milliers de vie chaque année » affirme Dominique Maraninchi, président de l’INCA (Institut national du cancer) dont le rapport est mis en ligne sur le site de l’organisation.

Le rôle de l’alimentation en matière de cancer n’est plus à démontrer. Certains aliments accroissent le risque, d’autres le réduisent. Mais l’alcool l’augmente toujours, quelle que soit la quantité absorbée.

En 2005, 146.000 personnes mouraient d’un cancer en France tandis que 320.000 nouveaux cas étaient diagnostiqués, et cela malgré les progrès toujours constants en oncologie. Aussi, l’INCA vient-elle de publier ce rapport, mis au point avec l’aide du réseau National Alimentation Cancer Recherche et de l'Institut américain pour la recherche sur le cancer. Ce rapport est rendu public dans une brochure inventoriant, point par point, les habitudes nutritionnelles ou comportementales sur lesquelles il nous est loisible d’agir pour nous protéger – autant que possible – de la
terrible maladie.

Alcool hors-la-loi !

Ce n’est pas nouveau, et l’INCA avait déjà affirmé début 2008 qu’il était illusoire de vouloir définir un seuil de consommation d’alcool en deçà duquel il n’y a aucun effet sur la santé. La brochure indique aujourd’hui : « l'augmentation de risque est significative dès une consommation moyenne d'un verre par jour. » Elle conclut par cette recommandation : « la consommation d'alcool est déconseillée, quel que soit le type de boisson alcoolisée (vin, bière, spiritueux, etc.). » Il est désormais bien loin le temps où le corps médical tolérait (voire recommandait…) « trois verres de vin par jour pour les hommes, deux pour les femmes ».

INFO-SANTE RTEmagicC_cancer-180209b.jpg
Evolution de la consommation d'alcool en France. Source INCA


Sel et bêta-carotène diabolisés, viande déconseillée...

L’INCA insiste sur l’impact du sel et des aliments salés sur le risque de cancers de l’estomac. Alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un apport moyen journalier de 5 grammes de sel, le Français en consomme généralement 8,5 grammes.


Apprécié dans certains aliments (surtout comme colorants…) et souvent utilisé comme facteur de bronzage, le bêta-carotène n’est sont pas aussi inoffensif qu’on pourrait – ou voudrait – nous le faire croire. Ses propriétés antioxydantes sont bien réelles et son utilisation comme complément alimentaire est souvent recommandée.

On le trouve dans de nombreux végétaux, comme les poivrons, les carottes,
l’épinard, la laitue, la tomate, la patate douce, le brocoli, le cantaloup (un melon), la courge et l’abricot. Mais son utilisation n’est pas sans risque, selon l’INCA, qui dénonce leur absorption totalement inutile comme complément alimentaire puisqu’une alimentation équilibrée suffit amplement à pourvoir au besoin. Par contre, une
utilisation à forte dose (20 à 30 mg/jour) non seulement ne présente aucun effet protecteur contre le risque de cancer, mais encore, augmente significativement le risque de cancer du poumon en potentialisant les effets du tabac chez les fumeurs.

La consommation de viande reste autorisée, voire conseillée (le manque de fer, dont la viande est riche, est la carence la plus fréquente), mais moyennant certaines précautions. Ainsi, l’INCA fixe une limite recommandée à 500 grammes de viande rouge par semaine, mais demande de compléter l’apport de protéines avec une alternance de viandes blanches, de poissons, de légumineuse et d’œufs. En revanche, les charcuteries, en particulier grasses ou très salées, sont à proscrire autant que possible.

Le rapport de l’INCA précise que le risque de cancer colorectal est accru de 29% par tranche de 100 grammes/jour, et de 21% pour 50 grammes supplémentaires de charcuteries quotidiennes.

Fruits, légumes et allaitement

Avec les fruits et les légumes, nous basculons dans la prévention contre le cancer… Le rapport souligne une fois de plus l’effet protecteur d’une consommation quotidienne d’au moins cinq fruits et légumes variés par jour (l’un ou l’autre, sans préférences particulière), au besoin en les lavant ou les pelant afin d’enlever les traces de pesticides ou divers traitements (la cire étant plus utile pour faire briller les lames de parquet que la peau des pommes…). Bien entendu, les jus de fruits possèdent aussi leurs vertus non négligeables.

L’INCA insiste une fois de plus sur le rôle préventif contre le cancer de l’allaitement du nourrisson par sa mère, si possible exclusif jusqu’à l’âge de six mois.

Surveiller son poids reste un des conseils les plus importants, aussi bien en prévention du cancer que des maladies cardio-vasculaires, toujours en augmentation elles aussi. L’INCA conseille donc de pratiquer un minimum d’une demi-heure d’activité physique modérée cinq jours par semaine (marche rapide) ou trois jours pas semaine d’activité physique plus intense (jogging), et d’éviter la sédentarité (télévision, ordinateur…).

Selon l’INCA, une augmentation de l’indice de masse corporelle (ou IMC, soit le rapport poids/taille au carré) de cinq points entraîne une augmentation du risque de cancer de 8% (sein) à 55% (œsophage).

Source:

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/lalcool-est-cancerigene-meme-a-petite-dose_18335/#xtor=RSS-8


Benkad
Benkad
Modératrice
Modératrice

Féminin Nombre de messages : 6184
Localisation : Soummam
Date d'inscription : 13/10/2006

http://www.moussa-benazzouz.com

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par nIzLa Dim 22 Fév - 12:00

:ccomeça: :ccomeça: :ccomeça: :ccomeça: :ccomeça: :ccomeça: :ccomeça: :ccomeça: :ccomeça:
nIzLa
nIzLa
Les Rois du Forum

Masculin Nombre de messages : 5344
Age : 66
Localisation : en tout cas pas chez toi
Date d'inscription : 15/05/2007

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par Benkad Dim 22 Fév - 13:32

EPIDEMIOLOGIEINFO-SANTE Logo-sea-mini


Alcool : plus de compromis possible

NOUVELOBS.COM | 19.02.2009 | 15:46

Toléré et même parfois conseillé, le petit ballon de rouge quotidien avait
plutôt bonne presse. L’Institut national du cancer révèle pourtant le danger de cette pratique : toute consommation régulière d’alcool augmente fortement le risque d’apparition de certains cancers.


Dans une brochure, éditée à destination des professionnels de santé, l’Institut national du cancer (INCa) fait le point sur les dernières découvertes concernant les liens entre cancer et alimentation. L’alcool y apparait comme l’un des facteurs associés à l’apparition de plusieurs cancers : bouche, pharynx et larynx, œsophage, côlon-rectum, sein et foie. Ce risque augmente avec la quantité globale d'alcool absorbée mais il est significatif même en cas de consommation modérée. Par verre
consommé par jour, la hausse du risque va de 9% (colon-rectum) à 168% (bouche, pharynx et larynx). Les spécialistes déconseillent donc toute consommation d’alcool.

Plusieurs mécanismes peuvent expliquer l’augmentation de risque de cancers associée à la consommation de boissons alcoolisées. Certains sont communs à plusieurs localisations de cancers. Le plus important d’entre eux est la production de métabolites mutagènes à partir de l’éthanol. En effet, l’éthanol est métabolisé en acétaldéhyde (molécule très réactive à l’égard de l’ADN, reconnue cancérogène pour l’homme).

D’autres mécanismes semblent plus spécifiques de certaines localisations, par exemple : l’éthanol contenu dans les boissons alcoolisées consommées entre directement en contact avec la muqueuse des voies aérodigestives supérieures (VADS :bouche, pharynx, larynx et œsophage) : il agirait localement comme un solvant et augmenterait la perméabilité de la muqueuse aux cancérogènes tels que le tabac ce qui expliquerait notamment la synergie observée entre ces deux facteurs de risque de cancers des VADS ;

En 2007, la fraction des cancers attribuables à la consommation d’alcool en France a été estimée à 10,8 % chez l’homme et à 4,5 % chez la femme pour l’année 2000 (IARC, 2007). Selon ce même rapport, la consommation de boissons alcoolisées est la deuxième cause évitable de mortalité par cancers, après le tabac. Les français consomment en moyenne 12,9 litres d’alcool pur par habitant et par an (un verre de
vin, un pastis ou un demi de bière correspondent à 10 grammes d’alcool pur).

J.I.
Sciences-et-Avenir.com
19/02/2009


Dernière édition par Benkad le Dim 22 Fév - 13:53, édité 1 fois
Benkad
Benkad
Modératrice
Modératrice

Féminin Nombre de messages : 6184
Localisation : Soummam
Date d'inscription : 13/10/2006

http://www.moussa-benazzouz.com

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par Benkad Dim 22 Fév - 13:42

Cancer, le verre de trop ?

L’Institut national du cancer réfute l’idée qu’un verre de vin par jour est “bon
pour la santé” : cette dose est nocive et accroît le risque de cancer. Les viticulteurs, contre étude à l’appui, dénoncent un « acharnement ».

On dit du vin que, consommé modérément, il protège notre cœur. Les associations de viticulteurs mettent en avant ces bienfaits sur leurs sites, études à l’appui. Mais la brochure publiée le 17 février par l’Institut national du cancer (Inca) pour les professionnels de santé et listant facteurs de risque de cancers réfute cette idée. Sans surprise, l’alcool est un facteur de risque de cancer.

Mais non seulement il n’y a pas de “dose protectrice” mais “les petites doses répétées sont les plus nocives” a affirmé Dominique Maraninchi, le président de l’Institut national du cancer (Inca), au micro de l’AFP. « Toute consommation quotidienne de vin est déconseillée » a ajouté la directrice de la recherche Paule Martel. L’alcool accroît de 168 % la possibilité de cancer de la bouche, du pharynx et du larynx.

L’Association générale de la production viticole (AGPV) dénonce dans un communiqué « l’acharnement contre le vin » et souligne que “de nombreuses études internationales (et plus particulièrement celle du Fonds mondial de recherche contre le cancer) concluent que le risque est réel pour une consommation excessive”.

L’Inca affirme qu’une consommation est excessive dès qu’elle est quotidienne, même en petite quantité.
Photo © Digimist523 - Fotolia.com

Article publié le 20 février 2009 dans Les faits du jour
Benkad
Benkad
Modératrice
Modératrice

Féminin Nombre de messages : 6184
Localisation : Soummam
Date d'inscription : 13/10/2006

http://www.moussa-benazzouz.com

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par nIzLa Dim 22 Fév - 19:36

Benkad a écrit:Cancer, le verre de trop ?

L’Institut national du cancer réfute l’idée qu’un verre de vin par jour est “bon
pour la santé” : cette dose est nocive et accroît le risque de cancer. Les viticulteurs, contre étude à l’appui, dénoncent un « acharnement ».

On dit du vin que, consommé modérément, il protège notre cœur. Les associations de viticulteurs mettent en avant ces bienfaits sur leurs sites, études à l’appui. Mais la brochure publiée le 17 février par l’Institut national du cancer (Inca) pour les professionnels de santé et listant facteurs de risque de cancers réfute cette idée. Sans surprise, l’alcool est un facteur de risque de cancer.

Mais non seulement il n’y a pas de “dose protectrice” mais “les petites doses répétées sont les plus nocives” a affirmé Dominique Maraninchi, le président de l’Institut national du cancer (Inca), au micro de l’AFP. « Toute consommation quotidienne de vin est déconseillée » a ajouté la directrice de la recherche Paule Martel. L’alcool accroît de 168 % la possibilité de cancer de la bouche, du pharynx et du larynx.

L’Association générale de la production viticole (AGPV) dénonce dans un communiqué « l’acharnement contre le vin » et souligne que “de nombreuses études internationales (et plus particulièrement celle du Fonds mondial de recherche contre le cancer) concluent que le risque est réel pour une consommation excessive”.

L’Inca affirme qu’une consommation est excessive dès qu’elle est quotidienne, même en petite quantité.
Photo © Digimist523 - Fotolia.com

Article publié le 20 février 2009 dans Les faits du jour

Waow!!!!! Alors ça sera donc,une grandiose cuite par semaine......je crois que je ne risquerai rien à ce rythme.... :defil: :defil: :defil:
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
nIzLa
nIzLa
Les Rois du Forum

Masculin Nombre de messages : 5344
Age : 66
Localisation : en tout cas pas chez toi
Date d'inscription : 15/05/2007

Revenir en haut Aller en bas

INFO-SANTE Empty Re: INFO-SANTE

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 3 1, 2, 3  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser