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La Légende continue !!!

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Message par Ouled El Hamra Sam 6 Oct - 4:03

40 ans après la mort du Che


La légende continue


A Cuba où tous les écoliers commencent leur journée par prêter serment de « pionniers pour le communisme, nous serons comme le Che » le mausolée, qui abrite les restes du « guérillero héroïque » depuis 1997 à Santa Clara (centre), sera le cadre des cérémonies commémoratives prévues pour l’anniversaire de sa disparition.

Fidel Castro, éloigné du pouvoir pour cause de la maladie depuis plus, d’un an, ne devrait pas plus qu’à la fête nationale du 26 juillet, apparaître pour ces commémorations. Son frère cadet Raul, qui assure l’intérim, pourrait le remplacer et rendre hommage à celui qu’il appelait l’« Argentin ». En Bolivie, une marche aux flambeaux se tiendra dans la soirée du 7 octobre à La Higuera, où le Che fut capturé quarante ans plus tôt ; une flamme sera symboliquement allumée. Une « déclaration de Vallegrande », la ville voisine où ses restes ont été retrouvés en 1997, sera adoptée le lendemain, suivie le 9 d’une cérémonie politique. Le 8 octobre 1967, l’armée bolivienne, accompagnée de deux agents de la CIA cubano-américains, capturait le Che à la tête d’une poignée de guérilleros encore en vie ayant survécu aux combats, à la faim et aux maladies. Che Guevara fut conduit dans une école abandonnée où il passera sa dernière nuit. Le lendemain après-midi, le révolutionnaire sera exécuté sommairement par Mario Teran, un sergent bolivien. Le Che entrait dans la légende. Il avait 39 ans. Un temps tombé en désuétude, la mythologie révolutionnaire, dont Che Guevara reste le symbole, a été ranimée en 1997 par la découverte de ses restes — dont l’identification demeure controversée — et leur inhumation solennelle au mausolée de Santa Clara par Fidel Castro. Dans le monde entier, l’image-culte du guérillero — la photo du Cubain Alberto Korda prise en 1960 et la plus répandue au monde — continue de faire l’objet d’une intense activité mercantile, reproduite sur des millions de t-shirts, de posters, de casquettes ou de sacs à main, prisés par la jeunesse des cinq continents, mais aussi des stars du football ou de la chanson. L’extrême-gauche européenne née des événements de 1968 et une partie de l’intelligentsia avaient largement contribué à sa popularisation. Partisan déclaré de la violence politique, Ernesto Che Guevara, après des études de médecine en Argentine, avait fait la connaissance de Raul et Fidel Castro au Mexique avant de participer à la guérilla qui mena les « barbudos » au pouvoir à La Havane en 1959. Après avoir supervisé pendant six mois la répression des « contre-révolutionnaires », il dirigea un temps la Banque centrale cubaine et le ministère de l’Industrie. Artisan du rapprochement de la révolution cubaine avec Moscou, il s’éloignera ensuite des positions soviétiques favorables à la « coexistence pacifique » avec le bloc occidental pour défendre une stratégie de conquête du pouvoir par les armes, plus proche du maoïsme. « D’autres terres du monde réclament la contribution de mes modestes efforts », écrira-t-il à Fidel Castro en quittant Cuba en 1965 pour porter le combat insurrectionnel en Afrique notamment. S’ensuivirent des mois de « disparition » alors qu’il était au Congo à tenter d’y imposer la révolution armée, avant d’engager en Bolivie sa dernière guérilla.
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Message par Ouled El Hamra Mar 9 Oct - 16:09

Il y a quarante ans, la mort d’Ernesto Che Guevara

« La jeunesse du monde s’est appropriée la figure du Che »

Lors d’une rencontre à huis clos en 1963, le photographe suisse René Burri a immortalisé Ernesto Che Guevara. Un portrait devenu une icône, aujourd’hui reproduite partout dans le monde.

Propos recueillis à Genève
La Légende continue !!! Arton710


Votre photo demeure une icône dans le monde. Aujourd’hui, elle fait un tabac au Mexique...
René Burri : Effectivement, cette photo du Che est actuellement visible partout au Mexique, dans les métros, les rues, les bistros... Un musée de Mexico a choisi de la mettre à l’affiche pour promouvoir mon exposition « René Burri - Un monde. » C’est la meilleure façon de rendre hommage au Che, alors que nous célébrons l’anniversaire de sa mort. Le lieu de Mexico est très symbolique. C’est là que le Che a rencontré pour la première fois Fidel Castro en 1955 et que le projet révolutionnaire a pris forme, avant d’être rejeté ailleurs par le Mexique.
Ailleurs, c’était donc Cuba ?
En décembre 1956, Castro débarque avec le Che à Cuba. Aujourd’hui, je constate que la jeunesse latino-américaine adule encore davantage le Che. Les enfants de la mondialisation voient dans ce personnage une icône contre la misère.
Comment avez-vous réalisé ce portrait du Che ?
En 1963, j’avais tout juste 30 ans en débarquant avec Laura Bergquist dans le bureau du Che, à La Havane. La journaliste américaine avait réussi l’impossible en décrochant une interview avec le grand révolutionnaire, trois mois après la crise des missiles. La rédaction de Look avait reçu l’autorisation des autorités américaines pour réaliser l’interview. En catastrophe, l’agence Magnum avait dû dénicher un photographe, le soir de la Saint-Sylvestre, pour partir à Cuba.
C’est tombé sur vous ?
J’ai aussitôt quitté Zurich pour Prague, où j’ai pris un Iliouchine soviétique en provenance de Moscou pour La Havane.
Vous êtes arrivé à La Havane quelques jours avant le quatrième anniversaire de la révolution...
C’était le 2 janvier 1963. Le peuple, qui soutenait le nouveau régime, était fier de narguer les Américains. Surtout après l’épisode de la baie des Cochons en 1961, qui marqua la cuisante défaite des Etats-Unis. La rencontre avec le Che s’est déroulée dans son bureau du Ministère de l’Industrie. Un bâtiment au cœur de La Havane. J’ai revisité l’endroit au début de cette année, en marge de mon exposition. Rien n’a bougé. Le mobilier est toujours le même, comme si on attendait le retour du Che. Les dossiers, les papiers éparpillés sur le bureau, une immense carte de la grande île des Caraïbes toujours accrochée au mur. Tout est resté figé. L’esprit du Che hante toujours la pièce.
Cela a réveillé en vous le souvenir précis de votre unique rencontre...
Il était en tenue de combat. Il paraissait très nerveux. Les stores de son bureau étaient fermés. Le Che était comme un lion en cage. Alors qu’il avait parcouru toute l’Amérique latine en moto, je me suis dit que ce révolutionnaire était impatient dans son bureau dominant la place de la Révolution à La Havane.
Est-ce qu’il s’est laissé facilement photographier ?
J’ai vite remarqué qu’il n’aimait pas fixer l’objectif. Dans la pénombre, j’ai vidé mes huit bobines. Le Che, colérique, fumait son cigare. L’entretien avec la journaliste américaine a duré près de trois heures. La rencontre a très vite tourné à l’affrontement idéologique. Il a tenté d’expliquer à la reporter américaine les bénéfices de la révolution cubaine. Pendant ce temps, je réalisais l’une de mes séries de portraits les plus remarquables mais aussi les plus intimes. Reste qu’il ne m’a pas offert de cigare.
Aujourd’hui que reste-t-il du Che à Mexico ou à La Havane ?
Il reste ce portrait avec le fameux cigare entre les lèvres. Une image qui n’a pas fait de moi un homme riche, loin de là. Les révolutionnaires, les atlermondialistes et surtout les capitalistes se sont approprié cette image pour leurs affaires. Chacun selon sa propre logique. A Cuba, vous pouvez acheter des tee-shirts à l’effigie du Che. Et à Paris, la même image en poster géant. La jeunesse du monde s’est appropriée la figure du Che. Dans les rues de La Havane, on ne voit que des posters du Che. Il y a le portrait du photographe Alberto Korda montrant le Che coiffé d’un béret. Il y a aussi le mien, le Che « hollywoodien » avec son cigare... Quarante ans après sa mort, ce révolutionnaire qui a été capturé et exécuté en 1967 en Bolivie fait toujours parler de lui.


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Message par Ouled El Hamra Mar 9 Oct - 16:11

Le Che a visité deux fois l’Algérie

Pèlerinage à la « Mecque » des révolutions

Le Che effectua deux visites en Algérie, en 1963 puis en 1965 où il prononça son dernier discours. Sa première visite à Alger en juillet 1963 fut l’occasion pour Che Guevara de s’intéresser à un autre combat de libération, celui des Sahraouis qui, déjà, luttaient contre leur absorption par le colonialisme espagnol.

Selon l’ouvrage autobiographique d’un ancien agent secret cubain, Juan Vivès, le président algérien Ahmed Ben Bella a demandé l’aide de Cuba au profit des Sahraouis en lutte contre l’occupation espagnole. C’est dans ces circonstances que Che Guevara arriva à Alger et pris tout de suite les choses en main. En stratège et homme de terrain, il conseilla aux activistes sahraouis de s’organiser - avec l’aide de La Havane - pour former un mouvement : ce fut le Mouvement de libération du Sahara. Deuxième proposition du Che : assurer une formation politique aux cadres - qui parlent espagnol - de ce mouvement à Cuba. Ainsi, des centaines de Sahraouis sont partis à Cuba afin d’y recevoir une formation comme cadres politiques, d’autres comme étudiants et même des enfants pour faire leur scolarité sur l’île de la Jeunesse. Ce même MLS devait, dans les années 1971-1972, se transformer en une organisation armée portant le nom de Front populaire pour la libération de Saguia El Hamra et Rio de Oro (Front Polisario) après un congrès constitutif tenu le 10 mai 1973. Quelques mois après cette première visite, le Maroc attaqua l’Algérie en octobre 1963. Les dirigeants cubains, Castro et Guevara en tête, dépêchèrent un bataillon de vingt-deux blindés et plusieurs centaines de soldats qui furent dirigés vers le sud de Sidi Bel Abbès à l’ouest du pays, prêts à intervenir si la « guerre des sables » devait se poursuivre. L’URSS, qui avait livré ces blindés, interdisait aux Cubains de les envoyer à un pays tiers même socialiste. Mais La Havane outrepassa cette consigne en signe de solidarité.. Le rôle de catalyseur des révolutions a même poussé Che Guevara à demander à Ben Bella de transformer Alger en base arrière des mouvements de libération d’Amérique latine. La Havane était sous étroite surveillance et c’est à la villa Susini sur les hauteurs d’Alger - le tristement célèbre centre de torture durant la Bataille d’Alger - qu’un état-major de ces mouvements a élu domicile sous l’autorité de Che Guevara.

Le dernier discours

La deuxième visite du Che à Alger était à l’occasion de la tenue du Séminaire économique de solidarité afroasiatique, les 22 et 27 février 1965. En révolutionnaire sincère, son discours du 24 février 1965 à Alger reflétait ce que nombre de dirigeants et militants de gauche à l’époque ne pouvaient dire en public. En résumé, le Che en voulait au grand frère soviétique. Déjà qu’il partageait la fureur de Castro après le recul de Khrouchtchev lors de la crise des missiles soviétiques. A Alger, clairement, il prend ses distances avec l’URSS qu’il accuse de complicité avec « l’exploitation impérialiste », et s’oppose à la « coexistence pacifique ». « Les pays socialistes ont le devoir moral d’arrêter leur complicité tacite avec les pays de l’Ouest exploiteurs », a-t-il lancé. Car Le Che voulait des Vietnam partout pour reprendre une de ses formules et non pas des compromis entre socialisme et capitalisme, entre lutte pour la libération et loi marchande. « L’aspect de la libération par les armes d’une puissance politique d’oppression doit être abordé suivant les règles de l’internationalisme prolétarien : s’il est absurde de penser qu’un directeur d’entreprise dans un pays socialiste en guerre puisse hésiter à envoyer les tanks qu’il produit sur un front ne pouvant présenter des garanties de paiement, il ne doit pas sembler moins absurde de vouloir vérifier la solvabilité d’un peuple qui lutte pour sa libération ou qui a besoin d’armes pour défendre sa liberté », a-t-il déclaré lors de ce discours à Alger, son dernier. Poussant plus loin, Guevara a estimé ce que l’hémisphère nord, mené par les Etats-Unis dans l’Ouest et l’URSS dans l’Est, exploite l’hémisphère sud. Moscou n’entendait pas laisser le « commandante » la critiquer ainsi. Le Che, soupçonné de « trotskisme » ou de « maoïsme » par Moscou, embarrasse Castro. Le 3 octobre 1965, « l’ami » Castro dévoile une lettre que lui a adressée Guevara dans laquelle il annonce sa démission de ses fonctions, renonce à sa citoyenneté cubaine octroyée en 1959 et son départ à l’étranger. Vers d’autres révolutions à rallumer. Jusqu’à sa propre extinction le 9 octobre 1967 en Bolivie.

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Message par Ouled El Hamra Ven 12 Oct - 4:01

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Message par Major Ven 12 Oct - 4:57

Ouled El Hamra a écrit:
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il est de quel origine ??
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Message par massi Ven 12 Oct - 7:40

D’origine argentine

Ernesto Che Guevara de la Serna est né le 14 juin 1928 à Rosario en Argentine.
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Message par Rastacool Sam 13 Oct - 15:19

Il a etais ministre pour cuba aussi .

c'est un argentin et il combattus aussi a coter des boliviens !
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Message par Ouled El Hamra Dim 14 Oct - 23:56

Massi le Che Guevera des Diables Rouges
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Message par Ouled El Hamra Lun 22 Oct - 0:49

La Légende continue !!! Bobmar10






Nom: Nesta Robert Marley

Naissance:6 février 1945,Nine Miles,paroisse de SaintAnn,Jamaïque

Pays d'origine: Jamaïcaine

Décés: 11 Mai 1981 Miami, (Floride, Etats-Unis)

Profession: Chanteur

Genre: Reggae

Années activites: 1962 - 1980

Label: Universal Music Group

Site officiel: bobmarley.com
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Message par Ouled El Hamra Lun 22 Oct - 0:54

La Légende continue !!! 31312510
Bob Marley, Nesta Robert Marley est né le 6 février 1945 à Rhoden Hall près de Nine Mile dans le département de Saint Ann (Jamaïque) d'une mère jamaïcaine noire âgée de 18 ans, Cedella Marley Booker, née Malcolm, et d'un père jamaïcain blanc d'origine anglaise et plus lointainement juive syrienne, superviseur à cheval des travaux des champs et âgé d'une cinquantaine d'années, Norval Marley, qu'il n'a que très peu connu. Les parents de Norval Marley n'acceptaient apparemment pas sa liaison avec une femme noire, et Norval, décrit par Cedella comme un homme gentil, mais de faible caractère, aurait été rejeté par sa famille. Bob Marley souffre de l'absence de son père, qui le fait venir à la capitale pour étudier quand il a cinq ou six ans. Sans nouvelles, sa mère le retrouvera des mois plus tard dans une rue de Kingston : son fils avait été confié à une vieille dame, pour qui il faisait les courses. Cedella voit Norval une dernière fois et reprend son enfant. Il décèdera d'un cancer généralisé suite à une tumeur au gros orteil gauche qu'il n'avait pas soignée correctement à temps, sans doute parce que mal conseillé, ou a cause de sa religion, le rastafarisme.
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Message par Ouled El Hamra Lun 22 Oct - 0:55

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À son adolescence, Nesta quitte la misère de la campagne pour celle du ghetto de Trenchtown à Kingston. Il y rencontre Neville Livingston dit Bunny Wailer et Winston Hubert McIntosh dit Peter Tosh, avec qui il chante des cantiques et des succès de soul américaine qu'ils entendent sur les radios de Miami. Le chanteur Joe Higgs leur donne des cours de chant. Bob Marley enregistre pour le producteur Leslie Kong ses deux premiers titres Judge Not et une reprise d'un succès de country & western de Claude Gray, One Cup of Coffee en 1962 alors qu'il est âgé de 17 ans. Ces titres ska n'ont aucun succès mais Bob continue de s'investir dans la musique.

En 1963, il forme avec Junior Braithwaite, Peter Tosh et Bunny Wailer le groupe The Wailers (les gémisseurs). Ils obtiennent un contrat avec Studio One et leurs premiers morceaux de ska, gospel, rhythm and blues et soul sont produits par le grand producteur local Clement "Sir Coxsone" Dodd, qui a pour assistant en studio Lee "Scratch" Perry (Scratch assure aussi la promotion). Bob quitte son métier de soudeur. Après l'album "The Wailin' Wailers", le trio se sépare de Coxsone, qui ne leur a pas versé grand chose en contrepartie de la centaine de titres qu'ils ont enregistré pour lui (dont plusieurs succès, comme Simmer Down et Put it On).

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Message par Ouled El Hamra Lun 22 Oct - 0:57

Après son mariage avec Rita Anderson début 1966, Bob Marley part rejoindre sa mère, remariée avec un Jamaïcain nommé Booker à Wilmington, Delaware, aux É.-U.. Bob travaille à l'hôtel Dupont, mais continue à écrire des chansons. Il est provisoirement remplacé par Constantine "Dream" Walker. À son retour après l'été 1966, il s'intéresse de plus en plus au mouvement rastafari, qui a émergé dans les années 30 en Jamaïque, et fonde avec Peter Tosh et Bunny Livingston le label indépendant Wail'n Soul'm. Leur premier titre autoproduit dans le nouveau style rocksteady s'intitule Bend Down Low.

À Kingston, c'est Mortimer Planno, un rasta jamaïcain d'origine cubaine qui a voyagé en Éthiopie et rencontré Haïlé Sélassié Ier au début des années 60 qui lui transmet une partie de sa culture rasta. Sans le soutien d'un distributeur professionnel, ses disques se vendent très mal, et Marley est trop pauvre pour vivre en ville avec sa femme Rita et ses deux enfants Cedella et Ziggy. Il retourne dans son village natal en 1967 pour un ressourcement spirituel, mais continue à enregistrer et à publier nombre de 45 tours obscurs pour sa petite marque Wail'n Soul'm, comme les futurs classiques Hypocrites et Nice Time qui sortent sous le nom de Bob Marley & the Wailers.

Rita, Bob Marley et Peter Tosh rencontrent en janvier 1968 le chanteur américain Johnny Nash, qui est décidé à lancer le style rocksteady aux États-Unis, et son manager Danny Sims, avec qui ils signent un contrat international exclusif pour les disques et éditions JAD. Bob leur fournit quantité de compositions inédites, dont Stir It Up, qui deviendra bientôt un succès pour Nash. Johnny Nash a beaucoup de succès avec le rocksteady (tube américain "Hold Me Tight" en 1968), mais l'album de Bob Marley & the Wailers qu'il a financé ne sort pas (il ne sera finalement publié qu'en 1997 chez JAD). Seule une nouvelle version de Bend Down Low avec des cuivres américains ajoutés à New York sort en France et au Canada (JAD-CBS) en 1968, mais sans aucun succès. Bob Marley écrit parallèlement son premier morceau rasta, Selassie Is the Chapel en 1968[size=12]. Cet enregistrement important, dans le style nyahbinghi (tambours rastas), est financé par Mortimo Planno, qui en interprète la face B, A Little Prayer. Quelques producteurs locaux se succèdent, mais le trio vocal n'a plus aucun succès depuis son départ du giron de Coxsone Dodd.[/size
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Message par Ouled El Hamra Lun 22 Oct - 0:58

Sans ressources, Bob repart aux États-Unis rejoindre sa mère en 1969. Il travaille plusieurs mois de nuit dans une usine automobile Chrysler. Sa femme et ses jeunes enfants les rejoignent. À son retour, il fonde les disques Tuff Gong, du nom de son surnom du ghetto (dérivé du surnom de Leonard Howell, le "Gong" fondateur du mouvement rastafari), et enregistre une reprise de James Brown (Say It Loud) I'm Black and I'm Proud rebaptisée Black Progress dans le nouveau style reggae avec de jeunes musiciens brillants, les frères Carlton (à la batterie) et Aston "Family Man" Barrett (à la basse) qui ne le quitteront plus.
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Message par Ouled El Hamra Lun 22 Oct - 0:58

Mais les disques indépendants Tuff Gong n'ont toujours aucun succès. Marley va voir son vieil ami Lee "Scratch" Perry qui fin 1969 a été chanter en Angleterre accompagné par les frères Barrett sous le nom des Upsetters. Perry a obtenu un succès anglais avec l'instrumental The Return of Django et accepte de produire le trio vocal Bob Marley & the Wailers. Ils collaboreront jusqu'en 1977. Perry donne une nouvelle couleur au groupe, qui enregistre plusieurs chefs-d'œuvre avec lui, dont Duppy Conqueror, Sun Is Shining, Soul Rebel, Kaya et le (I've Gotta) Keep on Moving de Curtis Mayfield. Il en publiera certains sur l'album "Soul Rebels" sorti en Angleterre en 1973 chez Trojan.

Toujours sans succès, Bob Marley & the Wailers gravent une dizaine de chansons avec l'équipe de musiciens de Leslie Kong, un producteur jamaïcain (Kong avait déjà produit les deux premiers 45 tours solo de Marley en 1962) qui a du succès en Angleterre grâce à un son professionnel capable de percer sur le marché britannique (disques Trojan à Londres). Il publiera ces titres en 1971 sous le nom de "The Best of the Wailers". Bunny Wailer, superstitieux, pense que leur « meilleur » est encore à venir et lui lance une malédiction. Leslie Kong décède peu après d'une crise cardiaque, et le trio ne touche aucun argent. Marley rejoint l'organisation rasta des Douze Tribus d'Israel fondée par Prophet Gad, alias Vernon Carrington. Ils continuent à alterner les autoproductions pour Tuff Gong et les séances financées par Lee "Scratch" Perry pour sa marque Upsetter. Malgré la qualité de leur travail prolifique, ils n'ont aucun succès local jusqu'à leur autoproduction Trench Town Rock (Tuff Gong 1971).

À la demande de Johnny Nash qui cherche des compositions pour la bande du film suédois Love Is Not a Game dans lequel il joue le rôle principal, Bob Marley part à Stockholm en 1971. Il y écrit plusieurs morceaux, et collabore à la bande du film. Nash signe alors avec les disques CBS à Londres où il enregistre le plus gros succès de sa carrière, I Can See Clearly Now. Marley l'a rejoint, et signe lui aussi avec CBS grace à Nash et son manager, avec qui il est toujours sous contrat. Comme l'album de Nash, le 45 tours Reggae on Broadway sort en 1972, mais Marley n'a aucun succès. Le son et les musiciens anglais apportés par Nash ne lui conviennent pas. Quelques concerts à Londres avec les frères Barrett sont organisés en première partie de Nash, mais sans succès. Nash part vers la gloire et abandonne son poulain. Marley contacte alors Chris Blackwell, le patron des labels Trojan et Island Records. Blackwell a déjà distribué en Angleterre les disques Beverley's de Leslie Kong, et connaît le nom de Marley. Il rachète le contrat de production à Danny Sims, et confie de l'argent à Bob, qui part enregistrer à Kingston. À ce point charnière de sa carrière, Bob Marley a déjà contribué à au moins 350 morceaux enregistrés en studio (dont une trentaine environ en tant que choriste), dont une grande partie ne seront révélés au public international que très tardivement, bien après sa mort, notamment dans la série de onze CDs "The Complete Bob Marley & the Wailers 1967-1972" (Jad) parue entre 1998 et 2003. Marley réenregistrera par la suite une partie de ces compositions, comme Satisfy my Soul, Sun Is Shining ou Lively Up Yourself.
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Message par Ouled El Hamra Lun 22 Oct - 0:59

À la suggestion de Blackwell, les deux premiers albums pour Island sont remixés à Londres, où des solos de guitare sont ajoutés, ainsi que des parties de claviers qui apportent un son plus accessible au grand public. Ils sortent chez Island sous le nom des Wailers en 1973, mais après une tournée anglaise Bunny Wailer quitte le groupe, remplacé par Joe Higgs pour la tournée suivante (album "Talking Blues"), puis c'est Peter Tosh qui s'en va, laissant Bob à sa carrière solo. Le trio vocal féminin the I Three avec Rita Marley, Marcia Griffiths et Judy Mowatt prend en charge les chœurs. Le nom des Wailers sera désormais celui de ses accompagnateurs, parmi lesquels les frères Barrett (basse et batterie), les claviéristes Earl "Wire" Lindo et Tyrone Downie, le guitariste Earl "Chinna" Smith, l'harmoniciste Lee Jaffee et le percussioniste Alvin "Seeco" Patterson. Son premier album est le chef-d'œuvre « Natty Dread », dans lequel il incorpore une influence blues avec le guitariste américain Al Anderson. Un autre guitariste soliste américain, Junior Marvin, est ensuite engagé. Suivront le « Live! » enregistré le 18 juillet 1975 à Londres, qui contient son premier succès international No Woman No Cry où il console une femme affectée par la violence des ghettos, puis l'essentiel "Rastaman Vibration" (1976) qui sera le disque de Bob le plus vendu de son vivant, et son premier succès américain.

Le 3 décembre 1976 à Kingston, peu avant le grand concert en plein air "Smile Jamaica", Bob Marley échappe à une fusillade déclenchée à son domicile par six hommes armés. Il reçoit une balle dans le bras et une dans la poitrine tandis qu'une autre touche Rita à la tête. Don Taylor, leur manager américain, en sort très gravement blessé de six balles. Parmi les agresseurs, des membres des Wailers reconnaissent Jim Brown, un tueur proche du parti de droite pro-américain, le JLP.

Deux jours après l'attentat, courageusement Bob Marley participe comme prévu au concert Smile Jamaica à Kingston. Family Man Barrett, caché dans les collines, est remplacé ce jour-là par Cat Coore de Third World. Bob montre ses bandages à la foule. Il ne se sent plus en sécurité en Jamaïque et part en exil en janvier 1977. Il fait escale à Nassau, puis se réfugie à Londres. Il y enregistre les albums à succès « Exodus » et « Kaya » ainsi que le single Punky Reggae Party avec Lee Scratch Perry, qui scelle un pacte rebelle avec le mouvement punk anglais en plein essor. Les titres Jamming, Waiting in Vain notamment sont des tubes mondiaux. Sa relation avec la Jamaïcaine Cindy Breakspeare, Miss Monde 1976, contribue à le projeter à la une des médias.

En mai 1977, une blessure au gros orteil faite en jouant au football se rouvre lors d'un match amical à l'hotel Hilton de Paris. Le médecin lui suggère des analyses. Le diagnostic est réalisé à Londres : Bob Marley souffre d'un mélanome malin (cancer de la peau), sans doute dû à une trop longue exposition au soleil. On lui prescrit une amputation urgente de l'orteil, mais un mélange de superstition de son entourage et de pression en pleine tournée européenne où il rencontre enfin son public contribuent à retarder l'opération.

En avril 1978, Bob Marley & the Wailers font un retour triomphal en Jamaïque. Lors du One Love Peace Concert, Bob parvient à réunir sur scène les deux ennemis politiques qui se disputent le pouvoir, Edward Seaga (JLP) et le Premier Ministre Michael Manley (PNP). C'est le sommet de sa carrière. Sans arrêt en tournée, Bob Marley & the Wailers enregistrent l'album en public "Babylon by Bus" au Pavillon de Paris de la porte de Pantin en 1978. Bob fait alors construire son studio, Tuff Gong, où il enregistre l'album "Survival". Les succès se multiplient. Ils vont jouer jusqu'en Nouvelle Zélande, où ils sont accueillis chaleureusement par les Maoris.

En 1980, après une perte de connaissance, Bob Marley passe un examen aux rayons X où l'on voit cinq tumeurs, trois au cerveau, une aux poumons et une à l'estomac. Il ne dit rien à son entourage et joue un dernier concert enregistré à Pittsburgh. Bob part ensuite pour une clinique de Bavière où il suit un traitement original avec un ancien médecin nazi, le docteur Josef Issels qui prolonge sa vie au prix de dures souffrances. Le cancer se généralise.

À la fin de sa vie, Bob Marley se convertit à l'Église orthodoxe éthiopienne, dont la plus haute autorité était feu l'empereur d'Éthiopie Haïlé Sélassié Ier (Jah Live), considéré par les rastas comme étant la réincarnation de Jésus annoncée dans l'Apocalypse ("le roi des rois, seigneur des seigneurs"). Il souhaitait finir ses jours en Jamaïque mais décède à Miami le 11 mai 1981, trop faible pour faire le voyage en avion jusqu'à Kingston.
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Message par Ouled El Hamra Lun 22 Oct - 1:00

Bob Marley a fait découvrir au monde le reggae, un riche dérivé du rhythm and blues qui a considérablement influencé la musique populaire occidentale, et ce bien plus qu'il est généralement admis (le remix, ou dub, et le rap sont directement issus du reggae). Sa musique a touché tous les publics, transcendant les genres, comme en témoigne un large culte, encore en pleine expansion dans le monde entier à la fin du vingtième siècle. La dimension de Bob est bien plus large que celle du simple chanteur capable de produire des succès populaires comme Is This Love ou Could You Be Loved. Exprimant à l'origine l'affirmation de la dignité et la valorisation d'une identité africaine pour son peuple bafoué par des siècles d'esclavage (Slave Driver, Redemption Song), de colonialisme (Music Lesson, Crazy Baldhead) et d'oppression économique (Revolution), il incarne avec le mouvement rastafari (Positive Vibration, War) l'éveil de l'humanité à une révolution spirituelle contre un oppresseur qu'il décrit d'abord comme étant le fruit d'une imposture chrétienne (Get Up Stand Up), voire païenne (Heathen), capitaliste (Rat Race), corrompu, raciste et hypocrite (Who the Cap Fit) à la fois. Avec une authenticité et une force sans doute inégalées depuis, il a été la première (et dernière ?) véritable superstar venue d'un pays pauvre. Parolier remarquable capable de s'approprier avec naturel des formules du langage populaire, n'hésitant pas à aborder les thèmes les plus universels, Bob Marley reste d'abord un symbole d'émancipation et de liberté. Il est aussi devenu l'un des symboles universels de la contestation (Soul Rebel), voire de la légitime défense (I Shot the Sheriff), supplantant souvent dans l'inconscient collectif des politiciens comme Che Guevara (la proche révolution cubaine a marqué Marley), le Jamaïcain Marcus Garvey, Malcolm X, Léon Trotsky, Nelson Mandela ou Thomas Sankara. Son message est d’abord d'ordre spirituel et culturel, et enrobé d’un prosélytisme à consommer du chanvre (la ganja), un rituel rasta (Kaya, Easy Skanking).

Miroir de l'esprit rebelle des peuples opprimés, héros, exemple et modèle à la fois, Bob Marley est considéré par plusieurs générations déjà comme le porte-parole défunt mais privilégié des défavorisés. Il est avant tout le premier musicien à incarner et assumer pleinement et naturellement cette identité de porte-parole contestataire, un statut que d'autres musiciens comme James Brown (dont il a enregistré plusieurs compositions), Bob Dylan ou John Lennon ont approché mais n'ont jamais totalement obtenu ou assumé pour diverses raisons. En dénonçant la falsification ou l'omission des cultures africaines et afro-américaines par les religions occidentales et les historiens colonialistes (Zion Train, Music Lesson), et avec l'essentiel ingrédient spirituel et culturel rasta (Forever Loving Jah, Rastaman Chant), Bob Marley a suivi une voie qui ne se limite pas à la protestation d'ordre social.

Il a souhaité confronter l'humanité à une approche de l'histoire et de la bible jusque là essentiellement ignorée, et de plus en plus largement étudiée et reprise depuis. Son approche théologique rastafarienne, relayée par sa célébrité, fait ainsi de Marley l'objet d'un certain nombre de réflexions de nature hagiographique. Beaucoup voient en lui une sorte d'apôtre ou de "prophète" multimédia (Time Will Tell), sans oublier qu'il est le fils d'un Blanc et d'une Noire, signe d'un métissage planétaire unificateur dont l'avenir dépend en bonne partie d'une meilleure connaissance du passé. Comme l'écrivait le New-York Times de façon peut-être aussi ironique que prophétique quinze ans après sa disparition, en 1996, quand l'ancien tiers-monde occupera et colonisera les anciennes super-puissances, Bob Marley sera commémoré comme un saint.
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Message par Ouled El Hamra Lun 22 Oct - 1:02

Ses enfants



Bob a reconnu treize enfants. Sharon a été adoptée à son mariage avec Rita en 1966. Ziggy, Stephen et Cedella ont été engendrés par Rita, et les huit autres par des maîtresses diverses. Damian Marley dit Junior Gong est le fruit de ses amours avec Cindy Breakspeare. La plupart ont entrepris une carrière musicale, et avec succès pour Ky-Mani Marley, Damian Marley, Ziggy Marley et Stephen Marley notamment. Rohan Marley, associé à la chanteuse de hip hop Lauryn Hill (Fugees), est un ancien champion de football américain.







  1. Imani Carole, née le 22 mai 1963, avec Cheryl Murray;
  2. Sharon, née le 23 novembre 1964, issue d'une union antérieure de Rita;
  3. Cedella Marley née le 23 août 1967, avec Rita;
  4. David "Ziggy", né le 17 octobre 1968, avec Rita;
  5. Stephen, né le 20 avril 1972, avec Rita;
  6. Robert "Robbie", né le 16 mai 1972, avec Pat Williams;
  7. Rohan, né le 19 mai 1972, avec Janet Hunt;
  8. Karen, née en 1973, avec Janet Bowen;
  9. Stephanie, née le 17août 1974; d'après Cedella Booker elle est la fille de Rita et d'un homme appelé Ital avec qui Rita eu une aventure; pourtant elle était admise comme la fille de Bob;
  10. Julian, né le 4 juin 1975, avec Lucy Pounder;
  11. Ky-Mani, né le 26 février 1976, avec Anita Belnavis;
  12. Damian, né le 21 juillet 1978, avec Cindy Breakspeare;
  13. Makeda, née le 30 mai 1981, avec Yvette Crichton.
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Message par Ouled El Hamra Lun 22 Oct - 1:23

Discographie de Bob Marley and the Wailers


Album............................. Année .....................Label

The Wailing Wailers...........1966...................... Studio One

The Best of the Wailers......1970...................... Beverley's

Soul Rebels.......................1970......................Trojan Records

Soul Revolution Part II .......1971......................Trojan Records

Catch a Fire ......................1972......................Island Records

Burnin' ..............................1973.....................Island/Tuff Gong

Natty Dread ........................1974....................Island/Tuff Gong

Rastaman Vibration .............1976....................Island/Tuff Gong

Exodus ...............................1977....................Island/Tuff Gong

Kaya ...................................1978....................Island/Tuff Gong

Survival.............................. 1979.....................Island/Tuff Gong

Uprising ..............................1980...................Island/Tuff Gong

Confrontation...................... 1983...................Island/Tuff Gong



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Message par Ouled El Hamra Sam 27 Juin - 1:01

Michael Joseph Jackson né le 29 août 1958 à Gary (Indiana) et mort le 25 juin 2009 à Los Angeles (Californie)[2], est un auteur-compositeur-interprète, danseur-chorégraphe, poète et homme d'affaires américain[3],[4]. Septième d'une famille de neuf enfants, il a commencé sa carrière à l'âge de onze ans au sein des Jackson Five puis a commencé sa carrière solo en 1971 tout en restant membre du groupe. Surnommé par la suite « The King of Pop »[5],[6] (en français « Le Roi de la pop »), il a sorti cinq albums studio figurant parmi les plus vendus au monde : Off the Wall (1979), Thriller (1982), Bad (1987), Dangerous (1991) et HIStory (1995).
Au début des années 1980, Michael Jackson est devenu une figure majeure de la musique pop et est l'une des plus célèbres du XXe siècle. Les courts-métrages comme Beat It, Billie Jean ou Thriller
ont donné un nouvel élan aux video-clips musicaux. Au cours de ses
nombreux concerts et apparitions publiques en direct, il a largement
popularisé de nombreux pas de danse, dont le Moonwalk qui est devenu sa signature. Son style vocal et musical a influencé des nombreux autres artistes de Hip-hop, Pop et R'n'B.
Au cours de sa carrière, Michael Jackson a battu de nombreux records
de l'industrie du disque. Le nombre total de ses ventes est estimé à
750 millions[7] ce qui le classe plus gros vendeur d'albums de tous les temps (pour un artiste solo)[8]. Thriller,
dont les estimations des ventes varient entre 65 et 108 millions, est
quant à lui l'album le plus vendu de l'histoire de la musique[9],[10]. Il a remporté plus de prix que n'importe quel autre artiste[11] et été nommé Artiste du Millénaire aux World Music Awards en 2000[12].
Michael Jackson a récolté et donné plus de 400 millions de dollars pour des œuvres caritatives notamment grâce à sa tournée Dangerous World Tour
mais son image publique a été considérablement ternie à cause de
certains aspects de sa vie privée, notamment son changement d'apparence
physique, son mode de vie excentrique et deux accusations d'abus sur
mineurs pour lesquelles il a été respectivement relaxé et acquitté. Ses
deux mariages et ses trois enfants ont également été à l'origine de
polémiques, mais malgré ces controverses, Michael Jackson demeure une
des figures majeures de la musique des quarante dernières années.
Le 25 juin 2009, Michael Jackson meurt chez lui d'un arrêt cardiaque dans le quartier de Bel Air à Los Angeles, et sa mort est prononcée peu de temps après au Ronald Reagan UCLA Medical Center[13].
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Message par Ouled El Hamra Sam 27 Juin - 1:14

Biographie


Famille, enfance et Jackson Five (1958 - 1975)


La famille Jackson compte neuf enfants et Michael Jackson, né le 29 août 1958 en est le septième. Ses parents Joseph Jackson et Katherine Jackson ont en fait eu dix enfants, mais le frère jumeau de Marlon
est mort quelques heures après sa naissance. Toute la famille vit dans
une petite maison avec deux chambres dans la ville ouvrière de Gary dans l'Indiana en banlieue sud-est de Chicago. Joseph Jackson, est guitariste dans un groupe R'n'B appelé The Falcons, gagne modestement sa vie en travaillant dans une aciérie tandis que Katherine élève les enfants et travaille de temps en temps pour rapporter de l'argent pour la famille[14], qu'elle élève, contre la volonté de leur père, en tant que Témoins de Jéhovah. Cette influence religieuse maternelle donnera à Michael sa force de caractère[15].
Joseph Jackson est un père de famille très autoritaire et impose des
règles strictes à ses enfants à qui il interdit de sortir de chez eux
le soir lorsqu'il travaille de nuit par sécurité. Dans une interview
réalisée par Martin Bashir en 2003, Michael Jackson raconte qu'il les maltraitait physiquement et mentalement[16]. Il se moquait régulièrement de l'apparence physique de Michael en l'appelant « gros nez »[17]. La famille baigne cependant dans la musique dès le plus jeune âge et Joe joue de la guitare pendant que les enfants chantent[15].
La guitare de Joe est normalement interdite aux enfants, mais Tito, le
quatrième de la famille, y joue de temps en temps lorsque son père est
absent. Lorsqu'une corde est cassée, Joe menace ses enfants de les
battre s'ils ne lui montrent pas qu'ils savent bien en jouer. C'est à
ce moment-là que Joe réalise que Tito et ses frères ont un réel talent.
Il offre alors sa propre guitare à Tito, une basse à Jermaine. Vite
rejoint par Marlon et Michael en 1964 et renommé The Jackson Five sur proposition d'un de leurs voisins[15].
Michael en devient le chanteur principal grâce à sa voix plus mature
que son âge et à son habilité à reproduire les pas de danse de James Brown[18].
Les Jackson 5 commencent à se produire à Gary, à remporter
tous les concours auxquels ils participent et à se faire une certaine
réputation dans la ville. Joseph décide alors de mettre à profit leur
talent pour quitter Gary et les fait se produire le weekend à Chicago, New York et Philadelphie, tout en continuant à aller à l'école en semaine[19]. En 1968, Joe annonce à sa famille qu'ils déménagent à Détroit, car Berry Gordy, alors président de la Motown, les appellent pour une audition a Detroit[14]. Le groupe, officiellement présenté à la presse par leur marraine Diana Ross[20], devient ainsi un des plus populaires de l'écurie Motown, label composé principalement d'artistes noirs. Motown répand la rumeur que c'est Diana Ross elle-même qui a découvert les Jackson Five et a décidé de les présenter au PDG de Motown[20]. Au moment de signer le contrat, Motown et les Jackson Five déménagent de Détroit à Los Angeles[21].
Le premier succès des Jackson Five est I Want You Back, de l'album Diana Ross Presents The Jackson 5, qui devient numéro 1 au classement Billboard des singles[22]. Trois autres extraits de l'album deviendront numéro un[23],[24] : ABC en 1970 mis en nomination pour un Grammy Award, The Love You Save et I'll Be There qui restera numéro un pendant cinq semaines[25]. C'est la première fois que les quatre premiers singles d'un groupe deviennent tous numéro 1[25]. L'ascension des Jackson 5 est vertigineuse et le jeune Michael devient le chouchou du public. Leur popularité commencera à décroître vers 1972, mais les Jackson 5 obtiendront encore un succès avec Dancing Machine qui atteindra la deuxième place des classements[26].
Parallèlement à sa carrière avec les Jackson Five, Michael Jackson sort quatre albums solo. L'album Got To Be There sort en janvier 1972 sous le label Motown, alors que Michael a à peine 13 ans. La même année, avec Ben,
le jeune Michael acquiert une plus grande maturité vocale, notamment
dans les nombreuses ballades de cet album. La chanson-titre deviendra
le premier no 1 solo de Michael Jackson en 1972[27]. La chanson étant tirée du film du même nom, ce titre lui vaudra un Golden Globe et une nomination aux Oscars[27]. Music And Me, sorti en 1973, ne rencontre pas le même succès que les trois précédents albums[28]. En 1975, Michael sort Forever, Michael.
Après Dancing Machine, les Jackson Five
se sentent de plus en plus frustrés avec le label Motown et se
plaignent de ne pas pouvoir choisir leurs morceaux et leurs
instruments. Joe Jackson, longtemps manager du groupe, se plaint
également d'avoir perdu son influence au profit de Berry Gordy,
président de la Motown. Les membres du groupe estiment par ailleurs que
les royalties que leur accorde la Motown ne sont pas assez importantes
au regard de leur succès. Tous ces éléments d'insatisfaction forcent
les Jackson Five à annoncer en juillet 1975 qu'ils quitteront la Motown à la fin de leur contrat, en mars 1976. Au même moment, ils signent un nouveau contrat avec Epic Records, un label fondé par CBS Records[29].
Cette séparation est douloureuse pour le groupe puisque la Motown
estime qu'ils ont rompu leur contrat en signant avec Epic avant la fin
de leur précédent engagement. Après un procès, la Motown conserve ses
droits sur le nom Jackson Five et le groupe se renomme alors The Jacksons. La Motown se voit également le droit d'utiliser les chansons des Jackson Five dans de futures compilations[29].
Cet épisode mène également à la perte d'un des membres du groupe
puisque Jermaine, qui s'est marié à la fille de Berry Gordy, ne suit
pas ses frères chez Epic
et entame alors une carrière solo chez Motown. Il est remplacé par le
benjamin des Jackson, Randy, qui était déjà apparu dans le groupe en
tant que percussionniste
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Message par Ouled El Hamra Sam 27 Juin - 1:16

Signature chez Epic et Off the Wall (1976 - 1981)


Il faut attendre 1978 et l'album Destiny
pour prendre la mesure du talent des frères Jackson et plus
particulièrement de Michael. Cet album, entièrement produit et écrit
par les Jackson, donnera deux hits : Blame It On The Boogie et Shake Your Body (Down To The Ground). L'album suivant, Triumph, sort en 1980 et contient notamment les hits Lovely One et Can You Feel It dont la vidéo, imaginée par Michael lui-même, est quasiment un remake de Rencontres du troisième type. Un album live paraît en 1981 regroupant des chansons des Jackson 5 à The Jacksons. Michael éclipse désormais le groupe, il y chante ses propres compositions : Rock with You, Don't Stop 'Til You Get Enough She's Out of My Life, toutes deux extraites de l'album Off The Wall, cinquième album solo de Michael Jackson sorti en 1979.
Il décide alors de signer chez Epic Records (label qui sera racheté plus tard et deviendra une filiale de Sony Music), contre l'avis de beaucoup de personnes de son entourage.[réf. nécessaire]
En 1978, une chute sur scène lui aurait cassé le nez et obligé à subir une première rhinoplastie
qui ne sera pas totalement réussie et qui sera corrigée par une
seconde. Il ne reconnaît avoir subi que ces deux seules rhinoplasties.
Beaucoup de rumeurs circulent sur les modifications qu'il aurait
apporté à son visage et leur nombre, même si certaines sont farfelues,
d'autres sont indéniables et poussent les chirurgiens esthétiques à
citer Michael Jackson comme l'exemple à ne pas suivre.[réf. nécessaire]
En 1979, Michael Jackson sort Off The Wall, co-produit avec Quincy Jones qu'il a rencontré sur le tournage de la comédie musicale The Wiz. Certaines chansons ont été composées par Rod Temperton, Stevie Wonder et Paul McCartney[30]. L'album remporte un succès mondial et se vend à 12-15 millions d'exemplaires[31]. De nombreux singles extraits de l'album se hissent en tête des palmarès. Rock with You devient numéro 1 au Billboard Hot 100[32], de même que pour Don't Stop 'Til You Get Enough. La ballade She's Out of My Life intègre le Top 10 du Billboard Hot 100, tout comme la chanson Off The Wall. L'album mêle habilement funk, soul et disco. Malgré ce succès et ces ventes impressionnantes, Michael Jackson n'est nommé aux Grammy Awards de 1980 que dans la catégorie meilleur chanteur R&B pour Don't Stop 'til You Get Enough.
Il remporte cette récompense mais, extrêmement déçu de ne pas avoir été
nommé pour l'album de l'année, il jure que son prochain album ne sera
pas ainsi ignoré
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Message par Ouled El Hamra Sam 27 Juin - 1:16

Thriller, Motown et We Are The World (1982 - 1985)

Le 1er décembre 1982, Michael Jackson sort Thriller qui remporte un succès immédiat en se vendant à un million d'exemplaires en un mois et dix millions sur un an[34]. L'album reste dans les classements pendant deux ans et se maintient pendant un total de 37 semaines numéro 1 du classement Billboard. Meilleure vente d'album aux États-Unis en 1983[35] et 1984[36], c'est le deuxième disque le plus vendu après le Greatest Hits (1971-1975) des Eagles[37]. Entre 1982 et 1996, il a été certifié à 25 millions d'exemplaires aux États-Unis et 20 millions à l'étranger[38]. Sept des chansons de l'album se classent dans le Top 10 du Billboard Hot 100. En mai 1984, Thriller est reconnu par le Livre Guinness des records comme l'album le plus vendu de tous les temps (25 millions d'exemplaires à l'époque)[39] et les estimations actuelles varient entre 65 et 108 millions d'exemplaires[9],[10]. Avec Thriller, Michael Jackson remporte huit récompenses aux American Music Awards et huit aux Grammy Awards[40] et le 20 novembre 1984, il obtient une étoile sur le Hollywood Walk of Fame[41].
Les trois clips vidéo (Billie Jean, Thriller et Beat It) accompagnant l'album Thriller sont de véritables mini-films avec de nombreux effets spéciaux. Le clip de 14 minutes de la chanson Thriller, d'un coût de 1 million de dollars, sorti le 2 décembre 1983 est une des premières vidéos d'un artiste noir-américain à être diffusé à grande échelle sur MTV[42]. La cassette vidéo The Making of Michael Jackson's Thriller est devenue à l'époque la plus vendue au monde[43].
Le 16 mai 1983, la Motown fête ses 25 ans et Michael apparaît en compagnie de ses frères dans l'émission spéciale Motown 25: Yesterday, Today and Forever
où le groupe interprète leurs plus grands titres. Michael Jackson
interprète seul la chanson Billie Jean et effectue alors pour la
première fois son Moonwalk qui lui vaut un standing ovation de la part du public et étonne même ses frères. Ce pas de danse deviendra ensuite un de ses pas de danse caractéristique[44]. Cette interprétation lui vaudra un appel et un télégramme de Fred Astaire : « Je suis un vieil homme, j'attendais la relève. Merci. ». Il y interprète aussi avec ses frères Never Can Say Goodbye et I'll Be There. Billie Jean fut la seule chanson n'appartenant pas au répertoire Motown à être interprétée ce soir-là.
Le 27 janvier, lors du tournage d'une publicité pour Pepsi Cola,
une étincelle provoquée par les équipements pyrotechniques met le feu
aux cheveux de Michael Jackson. Miko Brando, fils de l'acteur Marlon Brando, est la première personne à lui venir en aide, mais Michael est amené d'urgence au Cedars Sinai Hospital pour des brûlures au deuxième et troisième degré du cuir chevelu. Les images de son entrée aux urgences sur un brancard, le crâne recouvert d'un grand bandage et sa main gantée
saluant la foule font rapidement le tour du monde. Il devra subir des
greffes de cuir chevelu. Avec l'argent qu'il touchera de l'assurance
(un million et demi de dollars américains), il créera le « Michael Jackson Burn Center », un centre pour les grands brûlés. Furieux de cet accident, il envisagera de rompre son contrat avec Pepsi Cola, mais sa famille l'en dissuadera et il ira même jusqu'à le renouveler en 1991 afin de sponsoriser son « Dangerous World Tour », tout comme elle sponsorisait le « BAD World Tour » de 1987[45].La Légende continue !!! 180px-Michael_Jackson_with_the_ReagansLa Légende continue !!! Magnify-clip

Ronald Reagan et Michael Jackson le 14 mai 1984 devant la Maison Blanche à Washington D.C.





En 1984, l'album Victory
scelle la désunion du groupe, chaque membre n'assurant la production
que de ses propres compositions, dont pour Michael un duo avec Mick Jagger, State of Shock (originellement enregistré avec Freddie Mercury). Le Victory Tour marque la dernière apparition sur scène des frères Jackson jusqu'aux concerts du Madison Square Garden des 7 et 10 septembre 2001, en l'honneur des 30 ans de carrière solo de Michael. En 1989, les frères Jackson sortent leur dernier album, sur lequel Michael ne participe qu'à la chanson titre 2300 Jackson St. (puis apparaîtra dans le clip).[réf. nécessaire]
En 1985, Michael Jackson coécrit avec Lionel Richie la chanson ''We Are the World pour une œuvre de charité en faveur de la lutte contre la faim en Afrique[46]. We Are the World réunit quarante-quatre chanteurs différents dont Harry Belafonte, Cyndi Lauper, Diana Ross, Ray Charles, Stevie Wonder, Bruce Springsteen et Tina Turner. Le single se vend à sept millions d'exemplaires aux États-Unis, devenant le single le plus vendu de tous les temps (record battu en 1997 par Elton John et son single Candle In The Wind).[réf. nécessaire]
En 1986, Michael Jackson tient le rôle principal dans le film 3D Captain Eo produit par George Lucas et réalisé par Francis Ford Coppola. Le film, diffusé dans les parcs d'attractions Disney jusqu'au 17 août 1998, a coûté plus de 17 millions de dollars à produire (un record pour un court-métrage).[réf. nécessaire] Il contient des chansons tel que We Are Here To Change The World.
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Message par Ouled El Hamra Sam 27 Juin - 1:17

Problème de santé, Bad et Dangerous (1986-1990)


Depuis le milieu des années 1980, la question de la modification
physique de l'apparence de Michael Jackson fait la une des journaux tabloïdes
et suscite l'étonnement de l'opinion publique. Selon ses déclarations,
Michael Jackson a été brimé dans son enfance par son père, notamment
sur son physique (il le surnommait « gros nez »).
Il a aussi souffert très tôt de son exposition médiatique (notamment à
l'adolescence), ce qui l'aurait mis en conflit avec sa propre image. La
couleur de peau du chanteur a elle aussi changé durant les années. Au
début de son éclaircissement, il ne s'exprimait pas sur le sujet étant
donné que ce n'est pas la seule célébrité afro-américaine à suivre ce
genre de démarche. Dans les années 1990, il a déclaré être atteint du vitiligo, une maladie décolorant la peau.
En 1987, Michael Jackson sort l'album Bad
et part pour la première fois en tournée mondiale sans ses frères.
L'année suivante, il sort un film réunissant différents clips, Moonwalker avec notamment Joe Pesci, et une biographie intitulée Moonwalk. Pendant un certain temps, Bad
a été le deuxième album le plus vendu de tous les temps avec plus de
32 millions de copies à travers le monde dont 10 aux États-Unis et 5 en
Angleterre record inégalé.
Bad est encore un énorme succès pour Jackson. Même si l'album n'atteint pas les records de ventes de Thriller, il contient néanmoins plus de « numéro 1 ». I Just Can't Stop Loving You sera enregistré en espagnol et en français sous les titres respectifs de Todo Mi Amor Eres Tu et Je ne veux pas la fin de nous.
Le clip du morceau Bad, réalisé par Martin Scorsese, est tourné dans le métro new-yorkais,
dans une station désaffectée, qui sera détruite une semaine après le
début du tournage (l'équipe a dû reconstituer la station dans les
moindres détails).
Par ailleurs, les clips de The Way You Make Me Feel (clip relatant les gangs des rues), Man In The Mirror (appel à la paix et à l'amour, dont le clip montre les grands moments du XXe siècle et dénonce la pauvreté dans le monde), Dirty Diana (où Michael reproduit un mini-concert rock avec en guest star le guitariste Steve Stevens), Another Part Of Me (clip live du Bad Tour 88), Smooth Criminal (reprenant les moments forts du film Moonwalker), Liberian Girl puis Leave Me Alone sont une nouvelle série de succès.
Michael Jackson rentre à nouveau dans l'histoire musicale en devenant le premier artiste à avoir 5 singles classés numéro 1 au billboards americain d'un même album. Neuf singles en seront extraits.
Selon le producteur Quincy Jones dans la réédition de cet album en 2001, la chanson titre Bad devait être un duo avec son rival de longue date le chanteur Prince, mais finalement Prince déclina la proposition.
À la différence de Thriller et d’Off The Wall, Michael Jackson est le compositeur quasi exclusif de l'album puisque sur onze titres, il en compose neuf.
Musicalement, Bad a un son beaucoup plus métallique que Thriller, une rythmique plus complexe (Smooth Criminal notamment). Le son est plus brut, la voix de Michael y est plus rocailleuse, il n'y a aucun répit dans Bad, qui ne contient que 3 titres lents, I Just Can't Stop Loving You, Man In The Mirror et Liberian Girl, tous les autres titres étant de véritables monstres rythmiques.
En 1998,
Steven Hoefflin, chirurgien esthétique et médecin personnel du chanteur
depuis la fin des années 1970 (et accessoirement chirurgien plastique
du tout Hollywood), pratique une dernière rhinoplastie sur Michael
Jackson et le met en garde contre toute intervention supplémentaire.
Malgré tout, Michael Jackson en subira une nouvelle, entre autres
opérations, début 2001. Le 14 novembre 2002,
lors d'un procès l'opposant au producteur allemand Marcel Avram, le
chanteur apparaît avec le nez recouvert d'un pansement, ce qui amènera
Hoefflin, probablement soucieux de garder sa clientèle, à publier un
communiqué de presse insistant bien sur le fait qu'il n'aurait plus
pratiqué d'interventions sur Jackson depuis 1998.
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Message par Ouled El Hamra Sam 27 Juin - 1:18

Dangerous, accusations d'abus sexuel et premier mariage (1991 - 1994)


Le 20 mars 1991, Michael Jackson signe un contrat record de près d'un milliard de dollars U.S. avec Sony et sort l'album Dangerous. Musicalement, Dangerous marque un changement de cap par rapport à Bad avec l'arrivée de Teddy Riley, le créateur du New Jack
Swing pour la co-production des titres avec Jackson. La production est
nettement plus dépouillée que sur les albums précédents, les rythmiques
sont synthétiques et minimales, le son toujours irréprochable est
froid, malgré tout cela fonctionne et des morceaux comme Jam ou In the closet ont une dynamique incroyable, les textes sont innovants et fouillés, les mélodies plus complexes. Pendant sa tournée mondiale Dangerous Tour, Jackson annonce la création de son organisation caritative Heal The World (association qui sera rejointe par Heal The Kids en 2001 puis toutes les deux dissoutes la même année). L'album Dangerous contient les singles Who Is It, Give In To Me, Gone Too Soon (une chanson en l'hommage d'un jeune garçon victime du SIDA, Ryan White), et Will You Be There, qui deviendra plus tard le générique de fin du film Sauvez Willy.
Cependant, les singles les plus connus et ayant eu le plus de succès sont Jam, Remember The Time, Black or White, In The Closet, et Heal The World.
Comme à son habitude, Michael Jackson sort pour ces chansons les clips
parmi les plus chers, les plus créatifs et les plus innovants de leur
époque : Give In To Me avec la participation de Slash des Guns n' Roses, le clip de Heal The World (correspondant à l'organisation caritative du même nom. Le clip montre des enfants et des adultes du monde entier), Will You Be There
avec Michael Jackson performant sur scène. Quelques-uns des autres
clips ont un scénario et des séquences de danse plus complexes avec
souvent des apparitions de célébrités : le clip de Jam montre Michael Jackson et Michael Jordan jouant au basketball et dansant ensemble, tandis que Remember The Time se déroule dans un palais égyptien avec la présence d'Eddie Murphy jouant un pharaon essayant d'amuser sa femme Iman. Magic Johnson
tient le rôle du garde du pharaon. La danse et le chant de Michael
Jackson est ce qui rend finalement le personnage de Iman heureux dans
cette vidéo de 9 minutes. Le clip de Who is it a un ambiance sombre, tel un polar, montrant une femme aux multiples visages et Michael recherchant son-aimée. Dans In the Closet, Michael et Naomi Campbell font une parade nuptiale dans un décor de refuge désertique. Dans la pochette de l'album, la fille qui murmure dans In the Closet est nommée « the mysterious girl ». Il s'agit en fait de Stéphanie de Monaco qui de passage aux États-Unis s'est retrouvée par hasard à enregistrer sa voix pour Michael Jackson.
Tandis que Dangerous atteint 7 millions d'exemplaires vendus aux États-Unis, l'album devient le 3e album le plus vendu dans la carrière de Michael Jackson en atteignant 30 millions de copies vendues derrière Bad avec 32 millions de copies vendues.
Parmi tous les clips issus de Dangerous, celui de Black or White
est de loin le plus diffusé, le plus populaire et le plus marquant à ce
jour. Cette vidéo, dont la durée originale est de 10 minutes, a été
diffusée en mondiovision le 14 novembre 1991 sur les chaînes MTV, VH1, BET et ABC,
établissant ainsi un record avec sa première diffusion suivie par près
de 500 millions de téléspectateurs dans le monde. La vidéo originale
commence dans une banlieue américaine avec l'acteur Macaulay Culkin
jouant le rôle d'un jeune fan de Michael Jackson et dont le père lui
ordonne d'éteindre la musique qu'il écoute. Mais au lieu de faire cela,
le personnage de Macaulay Culkin
décide d'amener des enceintes géantes dans son salon en mettant le son
à fond, ce qui envoie le père sur son fauteuil à travers le toit ! Le
père atterrit en plein milieu d'une savane africaine. La musique de Black Or White
démarre alors, et Michael Jackson amène les téléspectateurs dans un
voyage autour du monde, de pays en pays et de culture en culture. À la
fin de la chanson, le clip présente une séquence de morphing de visages de personnes de sexes, d'origines et de couleurs différentes (parmi ces personnes figure le mannequin Tyra Banks) pour symboliser l'unité des êtres humains. Bien que Black Or White n'ait pas été le premier clip vidéo à utiliser le morphage (le groupe Godley & Creme en ayant déjà utilisé une forme moins avancée pour la vidéo de leur chanson Cry en 1985),
il a été le premier à exposer de manière massive cet effet spécial aux
yeux du public, et a donc surpris beaucoup de monde. Grâce à Black Or White, ainsi qu'avec le développement de la puissance des ordinateurs, le morphage est devenu désormais quelque chose de très courant dans les clips vidéos d'aujourd'hui.
En août 1993, Michael Jackson est accusé d'abus sexuel sur mineur par un enfant de treize ans prénommé Jordan Chandler[47]. Michael Jackson et la famille Chandler s'étaient rencontrés en 1992 et une forte amitié s'était développée entre Michael et Jordan. En février 1993, Michael invite Jordan et sa famille à passer un week-end au ranch de Neverland
et dans les mois qui suivent, Jordan, sa demi-sœur et sa mère
accompagnent Michael dans de nombreux déplacements. Cette forte
complicité entre Michael et Jordan rend Evan, son père biologique,
jaloux. Après lui avoir administré un sédatif,
Jordan avoue à son père que Michael Jackson a pratiqué des
attouchements sexuels sur lui. Evan exige alors de Michael Jackson
qu'il paye 20 millions de dollars pour régler cette histoire ou il ira
porter plainte et fera témoigner Jordan contre lui. Jackson refuse et
ses avocats prétendent que toutes ces accusations ne sont qu'une
tentative d'extorsion de fonds[48].
Quelques jours plus tard, l'affaire prend encore plus d'ampleur lorsque
Jordan affirme à un psychiatre que lui et Michael Jackson s'étaient
embrassés, masturbés et avaient eu des rapports bucco-génitaux[49],[48].
Jordan Chandler porte plainte au civil en septembre 1993[48]
et une enquête officielle est alors ouverte et la mère de Chandler
affirme de manière catégorique que rien dans le comportement de Michael
Jackson n'est à reprocher[50]. Des fouilles sont organisées au ranch de Neverland et enfants et membres de la famille Jackson démentent que Michael soit pédophile[51].
Afin de gérer le stress dû à ces accusations, Michael Jackson commence à prendre des antidouleurs, du Valium, du Xanax et de l'Ativan, auxquels il devient dépendant à l'automne 1993[52]. Sa santé s'est détériorée à un tel point qu'il a dû annuler le reste de la tournée Dangerous World Tour pour faire une cure de désintoxication pendant quelques semaines[53].
Avec le stress, Michael a également stoppé de s'alimenter et a commencé
à perdre du poids. Avec une santé déclinante, ses amis et avocats se
sont occupés de sa défense et de ses finances et lui conseillent de
gérer les accusations en-dehors des tribunaux, estimant qu'il ne
pourrait pas supporter un long procès. À cause de ces accusations, il
stoppe sa tournée Dangerous World Tour en novembre et Pepsi Cola rompt son contrat publicitaire avec le chanteur. Son image publique se dégrade encore plus lorsque sa sœur ainée, LaToya, annonce qu'elle a des doutes sur l'innocence de son frère, avant de retirer ses déclarations[54].
Au cours des premières audiences, Jordan donne une description très
détaillée des parties génitales de Michael Jackson et celui-ci se
résout à une fouille corporelle de 25 minutes, réalisée à son ranch,
afin de vérifier si la description donnée par Chandler est fondée[55],[48].
Michael fait alors une déclaration publique où il proclame son
innocence et critique les médias pour ce qu'il perçoit comme un
parti-pris envers lui[56].
Après avoir interrogé de nombreux témoins, la justice constate le
manque de preuve pour soutenir les accusations et clôt cette enquête pénal pour non-lieu[57]. En janvier 1994,
la famille Chandler et l'équipe de Michael Jackson signent un accord de
22 millions de dollars pour voir la plainte retirée. Cette transaction
met fin à la plainte civile[57].
Peu après cette histoire, le 26 mai 1994, Michael Jackson se marie avec la fille d'Elvis Presley, Lisa-Marie Presley, au cours d'une cérémonie privée en République dominicaine[58]. Lisa-Marie et Michael s'étaient déjà rencontrés en 1975 lorsque la famille Jackson était en représentation à Las Vegas[59].
Ils se rencontrent de nouveau en 1993 par le biais d'un ami commun et
se marient après s'être fréquentés pendant quatre mois. Lisa-Marie et
Michael n'annoncent officiellement le mariage que le 1er août 1994[58].
À l'époque, de nombreux médias émettent l'hypothèse que ce mariage
n'est qu'une manœuvre organisée par Michael afin de détourner
l'attention de ses problèmes judiciaires et de redorer son image auprès
du public ou bien que c'est une technique de Lisa-Marie afin
d'extorquer de l'argent à Michael pour l'Église de scientologie, ce que
tout deux réfutent[60],[61]. Ils se séparent cependant d'un commun accord le 18 janvier 1996, pour cause de « différences irréconciliables »
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Message par Ouled El Hamra Sam 27 Juin - 1:19

HIStory, second mariage et premier enfant (1995 - 1999)


HIStory: Past, Present and Future – Book I, un double album, sort en juin 1995. C'est le double album le plus vendu de tous les temps[63]. Le premier disque contient quinze des plus grands succès remastérisés de Michael Jackson. Une 16e
piste est présente sur ce premier disque, mais uniquement pour les
premiers pressages vendus. Cette piste bonus contient un message audio
remerciant les fans de leur soutien et la deuxième galette 15 nouvelles
chansons (dont une reprise des Beatles, Come Together, enregistrée des années auparavant pour le film Moonwalker). L'album a conduit à de nouveaux singles et clips en tête des classements américains : Scream, en duo avec sa sœur Janet, You Are Not Alone avec une brève apparition de Lisa Marie Presley (épouse de Michael à l'époque) et Earth Song. Le clip de Scream, en duo avec sa sœur Janet, est, avec un budget de plus de sept millions de dollars, le clip le plus cher de toute l'histoire de la musique[64].
Les autres singles de l'album, Childhood, Earth Song, Stranger In Moscow, et They Don't Care About Us ont eu un succès limité aux États-Unis contrairement à l'Europe. Au Royaume-Uni, Earth Song est resté six semaines en tête des palmarès et est le single de Michael le plus vendu dans ce pays (devant Billie Jean). Earth Song est un hymne Pop-Gospel contre la destruction de l'environnement. Au final, l'album s'est vendu à plus de 38 millions d'exemplaires dans le monde.[réf. nécessaire]
La chanson Childhood devient la bande originale du film Sauvez Willy 2.
They Don't Care About Us déclencha une polémique[réf. nécessaire]
à sa sortie à cause de ses paroles controversées, que certains
considèrent comme antisémites, ce dont Jackson se défend. Les phrases « Jew me, sue me / Kick me, kike me »
sont modifiées dans une deuxième vague de sortie de l'album. Dans cette
chanson, le chanteur exprime son désir de ne pas être enfermé dans des
catégories liées à sa couleur de peau ou à ses origines : « Traitez-moi
de juif, de blanc ou de noir » (« Don't you black or white me »).
Spike Lee tournera deux versions de ce clip. L'une où Jackson danse
dans les favelas de Rio, l'autre, boycottée par les chaînes musicales
américaines qui refusent de la diffuser avant 21 heures, où Jackson
interprète le titre dans une cellule de prison tapissée d'écrans qui
diffusent des images d'actualité de guerre, de famine et de bavures
policières. Un autre single de l'album aurait dû voir le jour, Smile, hommage à Charlie Chaplin, mais fut annulé peu avant sa distribution.
Jackson s'est ensuite remarié le 15 novembre 1996 avec une femme de confession juive, Deborah Rowe dit « Debbie », infirmière en dermatologie qu'il connaissait depuis 1981. Ils ont eu ensemble un fils le 13 février 1997 qu'ils ont appelé Prince Michael Junior, et une fille appelée Paris Katherine Michael le 3 avril 1998, puis ont divorcé à l'amiable le 8 octobre 1999. Deborah Rowe
alias Debbie déclarera laisser en « cadeau » (réclamant quelques
millions de dollars) les deux enfants à la garde exclusive de Michael
Jackson, en abandonnant ses droits parentaux. En décembre 2005,
Debbie Rowe ayant changé d'avis, elle saisissait un tribunal familial
pour reprendre ses droits parentaux. L'affaire a depuis été résolue de
manière à satisfaire les deux parents. Les parrains des deux enfants
sont les stars Elizabeth Taylor et Macaulay Culkin
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