En Algerie...!!!

marc sabatés morisson a écrit:VIVE LA TUNISIE !

ICI c'est l'Algerie :evilvery:

Le vent de colère gagne Alger
Echauffourées à Reghaïa

Les habitants de Reghaïa ont procédé hier à la fermeture de la route principale de la ville, pendant une longue période, occasionnant, ainsi, la perturbation du trafic routier. Des échauffourées ont émaillé la protestation d’hier.

Les habitants dénoncent l’insalubrité de la ville, l’état délabré des routes, ainsi que des revendications sociales, comme, le manque de logements, le chômage endémique qui touche les jeunes issus de cette localité, pourtant rattachée à la capitale.

Ce vent de colère a d’abord touché cette année, la région de Berriane, au sud du pays, où de violents affrontements opposent, depuis, presque deux mois, les habitants de la région.

A l’ouest du pays, après Chlef qui a vécu, il y a de cela quelques semaines, des émeutes contre les conditions de vie, " déplorables " et la pérennisation " du préfabriqué " depuis le terrible séisme qui a frappé la région en octobre 1980.

Oran, deuxième plus grande ville du pays, a été touchée, la semaine écoulée à son tour par le vent de colère suite à la relégation du Mouloudia club d’Oran en deuxième division. Tout en dénonçant " le marchandage des matchs de football ", les émeutiers d’El Bahia, ont procédé au pillage des magasins et à la destruction des lieux publics… Même si, la " chute " du MCO est derrière la montée de colère à Oran, il n’en demeure pas moins que le pillage des magasins exprime un malaise social profond et une situation de besoin qui ronge les Algériens, depuis déjà quelques années.

L’on se demande aujourd’hui, comment l’Algérien lambda peut-il faire face à la flambée des prix, et au chômage endémique…, et cela sans recourir à la violence ? Toute la question est là, lorsque les vis-à-vis restent muets !

... Oui mais apres ?

AKBOU
Un chat errant «agite» le spectre de la rage
La population est informée par le biais de l’affichage qu’un chat enragé erre dans la ville. Le communiqué placardé dans les lieux publics invite les citoyens qui l’auront croisé quelque part d’informer le bureau d’hygiène de l’APC. Le chat sur lequel tous les regards sont rivés est supposé être enragé. Il est donc considère comme un vecteur de propagation du possible virus de la rage qu’il pourrait luimême avoir contracté. La menace est prise au sérieux et les autorités locales préfèrent pour l’heure faire dans la prévention afin de ne pas passer éventuellement à côté de cette maladie qui peut être mortelle quand il n’y a pas de prise en charge temporelle et efficace. La menace semble s’être cristallisée sachant que tout récemment on a découvert à Akbou quelque 11 cas de rage canine : d’où la piste de la contagion du chat par un des chiens malades reste une option sérieusement envisageable. Il ne s’agit pas de pousser à une quelconque psychose mais on a quand même sonné le glas de la menace de la rage qui plane sur la ville voire toute la commune et les mettre sur leurs gardes afin qu’elle ne soit pas sous-estimée. Entre-temps, toujours dans le cadre de la lutte préventive, une campagne d’abattage des chiens errants est prévue sur l’ensemble du territoire de la commune d’Akbou à l’heure où une opération similaire est programmée à Ighrem, Ighzer Amokrane et Chellata dans les communes limitrophes. Parviendra-t-on à enrayer le spectre de la rage ? Pour cela il faut pouvoir abattre tous les chiens errants mais cela est-il possible car au moment où on leur donnera la chasse, seront-ils tous faciles à trouver ? Et puis si dans d’autres communes l’opération d’abattage n’a pas pu décimer toutes les meutes qui déambulent, qui les empêchera de migrer vers la commune où on les aurait exterminés ? Enfin même s’il y a une campagne d’abattage synchronisée -- ce qui est peu probable -, il y a toujours des chiens qui échappent à la tuerie. Les rescapés vont donc continuer à errer et à se reproduire d’où la résurgence de la menace qui n'aura en définitif disparu que provisoirement. Et avec le temps on se retrouve à la case départ.

BÉJAÏA
Un cas de suicide et onze accidents de la route enregistrés en une semaine
Le rapport hebdomadaire dressé par la gendarmerie nationale de la wilaya de Béjaïa le week-end dernier fait état de onze accidents de la route survenus durant la dernière semaine du mois de mai à travers l'ensemble du territoire de la wilaya de Béjaïa. Fort heureusement aucun mort n'a été enregistré durant cette période, hormis les 16 blessés. Inutile de rappeler que parmi les causes principales causes de ces accidents de la circulation, on citera entre autres l'excès de vitesse et le non-respect du code de la route de la part de certains conducteurs de véhicules. Par ailleurs, selon le représentant de la gendarmerie nationale de la wilaya de Béjaïa intervenant vendredi dernier, comme il est de coutume, sur les ondes de la radio locale, Soummam, un cas de suicide a été enregistré durant la même période. Il s'agit de celui d'un jeune homme âgé de 19 ans présentant depuis une année des troubles psychologiques lequel a mis fin à ses jours par pendaison en date du 26 mai dernier à Tala Hamdoune dans la commune d'Adekar.

AMALOU
La ville de Biziou dotée d’infrastructures dignes de ce nom
Bisiou, une ville de la commune d’Amalou qui ne cesse de se développer à une vitesse effrénée. Des nouvelles constructions de type pavillonnaire érigées par des privés tout le long du CW 141 qui le traverse de bout en bout comme une arête d’un poisson qui distribue des ruelles à droite et à gauche, se côtoient avec des anciennes maisons millénaires construites avec de la pierre locale blanche et grise et charpentées avec de la tuile rouge traditionnelles. Si l’on s’en tient à cela, des commerces de tout genre naissent comme des champignons. Bisiou a tendance à devenir un grand centre d’affaires où on y trouvera de tout. Cela étant, les pouvoirs publics ne sont pas en reste, puisqu’ ils ont bénéficié ces trois dernières années de beaucoup d’infrastructures ayant contribuer à l’amélioration des conditions de vie des habitants. Les jeunes jouaient auparavant dans une plate-forme improvisée dans le lit de l’oued Soummam et encore qu’ils utilisaient seulement en été car en hiver, elle est souvent envasée par les torrents de l’oued. Les autorités locales dans le but de développer le sport dans cette ville, réputée comme étant une pépinière de jeunes talents dans toutes les disciplines, ont accordé une aire de jeu de proximité à des jeunes qui ne demandaient que ça, car cela est perceptible en les voyant chaque aprèsmidi arpenter balle au pied une pelouse répondant aux normes. Le moins que l’on puisse dire, maintenant, les jeunes s’entraînent et organisent des rencontres en toute sécurité. Si l’on s’en tient à cela, les jeunes chômeurs aussi ont été au sommet des préoccupations des autorités locales qui leur ont accordé 25 locaux commerciaux sur les 100 accordés par les pouvoirs publics à la commune d’Amalou. Biziou, cette ville commerciale par excellence peut même se targuer d’avoir reçu la part du lion. Un troisième projet qui n’est pas des moindres est venu à point nommé s’ajouter et fait de Biziou une ville propre et agréable à traverser. Il s’agit de l’aménagement urbain de la ville qui épargne ses habitants de rentrer chez eux les souliers pleins de gadoue et de circuler librement et sans risques sur les trottoirs. Grâce à ces projets, Biziou qui était auparavant un petit village enclavé et manquant de tout est devenu en un laps de temps record une petite ville au charme éblouissant qui assure son développement doucement mais sûrement.

TICHY
Enfin une maison de jeunes
Longtemps dépourvue d'une structure à même de répondre aux aspirations de la couche juvénile, la commune côtière de Tichy vient de bénéficier, dans le cadre du plan communal de développement (PCD), d'une enveloppe financière de l'ordre de 700 millions de centimes pour la réalisation d'une maison de jeunes. Le projet qui est en cours de réalisation est implantée à Baccaro, à 3 km du chef -lieu communal. Seulement, la somme sus -indiquée est en deçà de ce qui est prévu dans le plan de masse, ce qui nécessitera à coup sûr une deuxième tranche. Cette maison de jeunes vient à point nommé dans une contrée où la chose culturelle est reléguée au plus bas de l'échelle, d'autant que la localité a été dotée d'un centre culturel dans les années 80 avant qu'il ne soit, une décennie après, transformé en une auberge de jeunes. Ce transfert décidé par la tutelle a suscité, pour rappel indignation et colère chez les élus locaux, les associations notamment à caractère culturel et tous les épris de la chose culturelle à même de rendre à cette structure son cachet et vocation initiale, en vain. Par ailleurs, le choix de Baccaro pour l'édification de la bâtisse, selon le chargé du dossier, est motivé par le fait de l'indisposition d'assiettes de terrain au niveau du chef -lieu, devant accueillir ledit projet. Mais aussi par souci de rapprocher la structure des jeunes de ce village qui est regorge de talents dans différentes disciplines. En attendant, cette infrastructure, une fois mise en service, permettra de révéler leurs dons dans tous les domaines : musique, théâtre, peinture... et tout ce qui a trait à la culture et aux loisirs.

ELYBAK_35 a écrit:

Une chance qu'Arrissou n'a pas de fusil,sinon tu serais déja mort Bla sebates.

C'est sure

AzIouZ a écrit:

Les Algériens se sont tous des hommes d'affaire :P

Le portable de Rayane :-) :-)

Il nous ressort la vieille chanson , comme il a fait avec les évènements de kabylie :

Zerhouni confirme « la main de l'étranger »
"On a trouvé dans au moins un des six ordinateurs saisis des références à des contacts internationaux à l'étranger", a déclaré hier à Annaba le ministre de l'Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni en marge de l'installation du nouveau wali d'Annaba. Il faisait référence à la saisie d'ordinateurs opérée à la suite des incidents récents de Berriane (Ghardaïa) Le ministre a estimé que ces références peuvent être des "liaisons anodines", mais peuvent être aussi "autre chose", ajoutant que "l'enquête suit son cours" pour déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire. Il a rendu, dans ce sens, un hommage particulier aux jeunes ingénieurs de la Gendarmerie nationale qui constituent la première cellule de lutte contre la cybercriminalité mise sur pied. "Ces mêmes personnes ont produit des tracts au nom de chacune des communautés", a-t-il précisé, expliquant que "ces tracts étaient faits au nom de la communauté malékite poussant les jeunes malékites à s'attaquer aux Mozabites, et le même groupe a émis des tracts au nom de la communauté mozabite poussant les jeunes Mozabites à s'attaquer aux Malékites". Il a réitéré sa conviction qu'il y a eu une "manipulation qui vise à déstabiliser la wilaya sinon le pays". Quatre personnes ont été inculpées et 6 ordinateurs dans lesquels se trouvaient des tracts et des documents incitant à la violence et au nettoyage ethnique ont été saisis à la suite des récents évènements de Berriane, avait indiqué mercredi dernier le ministre de l'Intérieur.

180.000 :shock: :shock: :shock: :
180 000 CERVEAUX ALGÉRIENS EN EXIL

5 millions d'Algériens sont établis à l'étranger selon les chiffres officiels communiqués à l'occasion du colloque sur le thème organisé par la commission des affaires étrangères de l'APN. Lorsqu'on sait que des milliers voire des centaines de milliers d'Algériens vivent sans papiers de l'autre côté de la Méditerranée, il est certain qu'aux yeux des spécialistes des questions migratoires, ce chiffre doit être revu à la hausse. Sur ce chiffre aussi significatif, près d'un demimillion selon d'autres sources, représente une diaspora dont 180.000 chercheurs et universitaires appelés communément cerveaux. Cette élite tant convoitée et courtisée par les nations qui recherchent ses compétences est cependant dispersée, peu ou pas organisée dans un cadre à même de rendre d'énormes services au pays, de l'aveu même de Si Affif qui a affirmé à la veille de l'ouverture du colloque : « Nous ne disposons pas de diaspora réelle ». Il est clair qu'en dépit de quelques clins d'oeil adressés à cette élite par les pouvoirs publics à travers un discours souvent creux, l'Algérie perd, dans ce sens sur le double plan politique et économique.

Politiquement parlant, c'est la diplomatie algérienne notamment ses représentations dans les pays à forte densité d'Algériens qui ont failli à leur mission initiale qui reçoit un sérieux coup. Ensuite, les pertes en apport économique donc financier que cette diaspora « d'hommes d'affaires, constituant même des lobbies », dixit Si Affif, pouvait éventuellement apporter à l'Algérie. A titre d'exemple, selon le FMI, le Maroc a reçu en 2002 un transfert de fonds de sa communauté vivant à l'étranger de l'ordre de plus de 3 milliards de dollars alors que l'Algérie ne figure même pas dans les 30 premiers pays du classement établi par l'institution internationale. A contrario, ce sont les pays d'accueil conscients de l'importance d'une telle « aubaine » qui leur est gracieusement « cédée », qui prennent les devants en offrant à notre élite tous les moyens nécessaires à son bien-être dans le cadre d'une politique d'intégration ou encore d' « émigration choisie » à tel point que nombre d'Algériens, séduits, n'ont pas hésité à opter pour la nationalité de leurs pays hôtes. Beaucoup d'Algériens ayant répondu à l'appel du pays après de longues années d'études en Europe ou en Amérique, ont été déçus et sont repartis aussitôt. Des milliers d'étudiants algériens en fin de cycle n'entrevoyant aucun espoir, sont aussi appelés à grossir les rangs de cette émigration. Le colloque qui se tient à Alger consacré à cet effet, est-il en mesure de convaincre notre communauté de se tourner vers le pays ? L'optimisme des pouvoirs publics « de réaliser nos espoirs, au regard de nos capacités et nos moyens » est-il justifié ? La réponse risque d'être négative au vu des appréhensions de nombreux participants à cette rencontre « d'importance capitale » qui n'ont pas hésité à critiquer vertement les politiques algériennes en la matière. Les « cerveaux » algériens « en fuite » demeurent des exilés tant leur pays n'a hélas pas pu les convaincre ni par le discours ni par les moyens de revenir dans leur terre natale. D'autres franges de la société, des jeunes, moins jeunes, harraga, enseignants…sont tentés par l'aventure en quête d'une vie meilleure. Le marasme social est à son comble et ce ne sont pas les moyens financiers qui manquent.

Attentats à Alger: un kamikaze mort, 6 blessés

Il y a 1 jour

ALGER (AFP) — Deux attentats simultanés ont été perpétrés à Bordj El Kiffan, dans la banlieue est d'Alger, entraînant la mort d'un kamikaze et blessant six personnes, selon des informations recueillies auprès de sources sécuritaires et de témoins et par un journaliste de l'AFP.

Une attaque a visé une caserne de la garde républicaine, faisant un mort et au moins cinq blessés, selon les sources sécuritaires.

Il s'agit d'un attentat suicide impliquant un kamikaze dont le corps a été déchiqueté sous l'effet de l'explosion de la bombe, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le kamikaze n'est pas parvenu jusqu'aux portes de la caserne qu'il visait dans le quartier du Lido, à Bordj El Kiffan, une plage populaire de la banlieue est d'Alger.

Simultanément, une autre bombe, de type artisanal, selon les premiers témoignages, a explosé à proximité d'un magasin et d'un café populaire connu sous le nom de Tamaris, dans le même quartier.

Cette attaque a fait au moins un blessé, selon des témoins.

D'importantes forces de police ont été déployées dans le quartier du Lido, où ont afflué aussi de nombreuses ambulances. Le Lido prolonge le site de la Foire internationale d'Alger, aux Pins Maritimes.

Ces deux attentats sont les premiers enregistrés dans le Grand-Alger, depuis ceux du 11 décembre 2007, qui avaient visé le siège du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) dans le quartier résidentiel de Hydra et le siège du Conseil constitutionnel à Ben Aknoun, sur les hauteurs de la capitale.

Les deux attentats avaient fait 41 morts, dont 17 employés de l'ONU, selon un bilan officiel.
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C'est juste en bas de chez moi :cry1: :cry1: :cry1:

Bizarement les médias algériens n'en ont pas parlé du moin pas la TV :ccomeça:

*JOKER* a écrit:Bizarement les médias algériens n'en ont pas parlé du moin pas la TV :ccomeça:

Depuis quant ce genre de pratique est devenu bizarre chez nous?

*JOKER* a écrit:Bizarement les médias algériens n'en ont pas parlé du moin pas la TV :ccomeça:

d'aprés la tv , l'algérie est un pays developpé , prospere et démocratique pas de chomage , crise de logement , d'eau , d'environnement ,d'injustice ......... : :roll: :

poukipsi a écrit:

*JOKER* a écrit:Bizarement les médias algériens n'en ont pas parlé du moin pas la TV :ccomeça:

d'aprés la tv , l'algérie est un pays developpé , prospere et démocratique pas de chomage , crise de logement , d'eau , d'environnement ,d'injustice ......... : :roll: :

oué c'est vrai aparement on est mieu que les USA :parlepa:

biensur qu'on est mieux que les USA :gigi: ,

*JOKER* a écrit:
oué c'est vrai aparement on est mieu que les USA :parlepa:

Sbah el khiir toura it3almet :P

La nouvelle a été annoncée hier soir; Hamdoullah salamat.
Merci Nassi.

Double attentat à la bombe à Boumerdès




Décidément, Al Qaïda Maghreb n’en finit pas de frapper dans la wilaya de Boumerdès et d’endeuiller des familles entières. Hier, c’est la localité de Beni Amrane, située à 25 km au sud-est du chef-lieu de la wilaya, qui a été secouée par un double attentat à la bombe.


Boumerdès. De nos correspondants
C’est un convoi de l’entreprise française Razel, escorté par les forces de sécurité, qui a été attaqué. Le bilan de cet énième attentat, le deuxième qui vise Razel depuis septembre 2007, est lourd : 2 morts et 2 blessés, selon des témoins oculaires et certaines sources locales. Le responsable de Razel, en charge de la réfection du tunnel ferroviaire de Amale, au niveau des gorges de Lakhdaria (ex-Palestro), endommagé suite à un télescopage de deux trains en février dernier, et son chauffeur sont morts sur le coup suite à une première explosion. Pierre Novac, 70 ans, et Sid Samir, un Algérien originaire de Lakhdaria, sont décédés dans leur véhicule (une Renault Mégane) sérieusement endommagé par la bombe. Le bilan est confirmé par des sources sécuritaires et hospitalières. D’autres sources parlent de 13 morts, dont 8 gendarmes, 2 Français et 3 pompiers. Mais l’information n’a été ni vérifiée ni confirmée. La première explosion s’est produite à 17h10, selon des témoins oculaires. La bombe a été placée sur le côté droit de la RN5 en allant vers Alger, non loin de la gare ferroviaire. Elle a été actionnée à distance juste à l’arrivée du convoi au niveau de l’endroit piégé. C’est celle-là qui tuera les deux employés de Razel. Un quart d’heure plus tard, lorsque les secours ont commencé à s’organiser et que l’armée arrivait sur les lieux à partir d’une caserne située à quelques centaines de mètres de là, une autre bombe, de moindre intensité, a explosé de l’autre côté de la route, à proximité du cimetière des martyrs. Celle-ci a blessé un militaire et un élément de la Protection civile. Le secouriste a été grièvement atteint tandis que le soldat ne sera même pas évacué vu que ses blessures sont très légères. A notre arrivée sur les lieux près de 20 minutes après la première explosion, et après 5 minutes de la deuxième, les morts n’étaient pas encore retirés du véhicule. Nous avons assisté à leur transfert vers l’hôpital de Thénia. Sur place, nous avons aussi pu constater que les forces de sécurité ont dégagé un colis suspect. Il s’agirait d’un autre engin mortel. Cet attentat a provoqué un énorme embouteillage sur la route de l’Est qui a duré jusqu’à 19h environ. Pour rappel, l’entreprise Razel avait été visée par un attentat terroriste le 21 septembre 2007. C’était un attentat kamikaze à Koudiet Asaserdoune, dans la commune de Lakhdaria, située à 80 km à l’est de la capitale. Cet attentat avait engendré 8 blessés, dont 3 étrangers (2 Français et 1 Italien) ainsi que leur chauffeur et 5 gendarmes qui les accompagnaient. Un attentat revendiqué juste après par Al Qaïda Maghreb par le biais d’un communiqué diffusé sur internet. Celui d’hier à Beni Amrane s’inscrit dans la même logique, celle visant à dissuader les étrangers de travailler en Algérie. Il coïncide avec le lancement de la Foire internationale d’Alger. Ce qui s’inscrit dans la stratégie de cette organisation criminelle d’imprimer un impact médiatique à une large échelle à ses actes terroristes.


Par [url=mailto://]B. Smaïl[/url], [url=mailto://]K.O.[/url] El Watan

:shock: :shock: :shock: :shock:

S'été une fausse alerte :ltombé: