Manchester United vs Arsenal FC

Les réactions de Nani, Ji-sung Park, Chris Smalling et Dimitar Berbatov avant l’affrontement au sommet entre United et Arsenal lundi soir à Old Trafford.

Nani

"Arsenal est en forme. Ils ont évolué. C’est une bonne équipe. Je pense qu’ils sont un plus gros danger que Chelsea maintenant." (Nani-Evra, pas le même combat)

"Chelsea a perdu des matchs et fait quelques matchs nuls. Leur confiance semble en avoir pris un coup. Mais Arsenal enchaîne les victoires et être en tête du championnat vous donne beaucoup de confiance."

"Ils ont aussi un homme en grande forme avec Samir Nasri. Il est un gros danger et nous devrons nous occuper de lui lundi."

"Mais j’aime jouer contre Arsenal. J’ai joué quelques très bons matchs contre eux. La façon dont ils jouent vous donne une chance de montrer vos qualités. Les gros matchs font ressortir le meilleur de vous mêmes."

Ji-sung Park

"Tout le monde a de grandes attentes (pour le match d’Arsenal). C’est un super match de Premier League et c’est à Old Trafford, à la maison."

" Nous avons l’occasion de rester dans cet esprit de victoire. La saison est encore longue donc nous devons nous concentrer sur le prochain match, sur chacun des matchs."

"Nous pouvons gérer ces matchs importants mais nous devons bien nous préparer. J’apprécie toujours de jouer contre les grandes équipes. Arsenal en fait partie donc, je les attends avec impatience."

Chris Smalling

"Rio et Vida sont les premiers choix en défense centrale, mais je dois être prêt si l'on fait appel à moi. Je les ai regardés du banc de touche et j’ai appris des deux à l’entraînement. Je suis très heureux de la manière dont ma carrière à United se déroule. Le manager a montré de la confiance en moi et m’a donné, et à beaucoup de jeunes joueurs, une chance."

"Ça va être une période compliquée. On va devoir jouer beaucoup de matchs d’ici Noël donc, le manager va vouloir utiliser tout son effectif. "

"Samir Nasri a définitivement prouvé cela [qu’il est l’un des meilleurs joueurs du championnat]. C’est un joueur clé et nous devrons le surveiller. Il est tellement à l’aise avec le ballon. Je l’admire vraiment mais vous ne pouvez pas juste parler d’un seul joueur quand vous parlez d’Arsenal."

"Nous n’avons en revanche aucune raison de les craindre. Nous aurons plus de 70 000 supporters pour nous soutenir. Ils devraient être plus intimidés que nous."

"Le match de lundi est énorme et nous voulons faire passer un message. C’est le moment pour nous d’avancer."

Dimitar Berbatov

"Avec les buts que nous avons marqués c’est stupide de dire que Manchester United n’est pas un concurrent pour le titre. Ceux qui le penseraient devraient se sentir gênés parce que c’est Manchester United, et les meilleurs joueurs du monde y jouent."

"C’est ouvert mais tout peut arriver. Le football que propose Arsenal est génial. J’aime les voir jouer et la façon dont ils jouent, parce qu’ils contrôlent le ballon et essaient de créer du beau jeu."

"Ça marche pour eux, mais ils vont devoir faire face à de gros tests maintenant. Ils doivent nous affronter nous, donc comme je l’ai dit ça va être un grand match."

Les réactions de Sir Alex Ferguson, Patrice Evra , Arsene Wenger et Nemanja Vidic avant l’affrontement au sommet entre United et Arsenal lundi soir à Old Trafford.

Sir Alex Ferguson

"Je ne pense pas que nous ayons besoin de jauger notre niveau. Notre position ces dernières années nous a montré que nous étions l’une des meilleures équipes du pays. Arsenal rentre aussi dans cette catégorie. Ces dernières années, nous avons lutté contre Chelsea pour les titres en championnat. Avant ça, c’était Arsenal et nous pendant de longues années."

"C’est un match énorme entre deux équipes de football fantastiques avec une grande histoire. Vous ne pouvez pas vous empêcher de penser que ce sera un match fantastique. Je ne pense pas que, quoi qu’il se passe lundi, nous pourrons dire si une équipe est meilleure que l’autre à ce moment de la saison en revanche. On pourra le dire en fin de saison, quand on saura qui a a gagné le titre. J’espère que ce sera nous."

"Quoi qu’il en soit, c’est Manchester United contre Arsenal et l’histoire des deux équipes garantit toujours un match d’une grande intensité et avec beaucoup de controverse."

"Je pense que l’ensemble de l’équipe est beaucoup plus mature et agressif cette année. Ils étaient très difficiles à battre à l’époque d'Emmanuel Petit et Patrick Vieira et les trois derrière – Keown, Adams et Bould. Ils ont beaucoup gagné grâce à eux et je pense que cette équipe montre ce genre de maturité aujourd’hui."

"Ils vont toujours essayer de jouer le football attractif auquel croit Arsène, mais il y a clairement eu du changement. Ils sont premiers du classement – c’est une réelle indication sur le fait qu’ils sont meilleurs que l’année dernière et ils auront une chance."

Patrice Evra ...

"Arsenal est un centre d’entraînement. J’apprécie de les voir jouer mais est-ce qu’ils vont gagner le titre ? C’est ce dont les gens se souviennent. Arsenal est un grand club mais cela fait cinq ans qu’ils n’ont rien gagné et pour moi, c’est une crise."

"Nous pourrions perdre contre eux le 13 mais après, quoi ? Il n’y a rien (pour eux), il n’y aura pas de trophées, rien."

"Notre vrai ennemi, c’est Chelsea. Nous sommes plus inquiets des résultats de Chelsea que ceux d’Arsenal, même si nous savons qu’Arsenal est une grande équipe qui peut battre Chelsea, nous ou n’importe qui."

"Quand vous affrontez Arsenal, c’est beaucoup de fun. C’est une équipe qui joue au football. Ils ne viendront pas à Old Trafford en mettant 11 joueurs derrière le ballon."

"La différence est que nous jouons au football mais que nous avons aussi de la puissance. Parfois ils ne tuent pas les matchs tandis que nous sommes plus efficaces." (Ça reste à voir...)

...Et Arsene Wenger lui répond

"Il vous a donné des choses croustillantes à vous mettre sous la dent pour mettre la pression sur le match. Nous sommes guidés par la façon dont nous voulons jouer au football et pas par les propos de nos adversaires."

"Personnellement, je pense que si vous êtes un grand joueur, vous devez toujours respecter votre adversaire et c’est ce que nous essayons de faire."

[sur le fait que les propos de Evra soient irrespectueux] : "Je vous laisse juger. Nous ne voulons pas entrer dans des débats inutiles avant un match comme celui-ci."

"Nous voulons nous concentrer sur la façon dont nous allons jouer et ignorer toutes les provocations avant un match. Nous sommes motivés par le désir de gagner le match et par la qualité de notre football."

Nemanja Vidic

[sur Rio] : "Je croise les doigts pour qu’il soit ok. Contre Arsenal, nous avons besoin d’expérience sur le terrain, en particulier celle de Rio. J’espère qu’il sera rétabli parce que c’est un match très important."

"Tout le monde attend les gros matchs avec impatience et c’est l’un des plus gros. En fait, je dirais que c’est l’un des plus gros matchs dans cette partie de la saison."

"En ce moment, Arsenal joue du bon football et est en tête du championnat. Ce serait bien de gagner le match et leur passer devant. Nous sommes tous conscients que la saison est longue. Ça se voit à toutes les équipes qui lâchent des points."

"C’est trop tôt pour dire que gagner ce match nous donnera un avantage. Mais ce serait bien de le faire."

C’est bien un match au sommet qui se jouera lundi 13 décembre à Old Trafford (21h) entre le leader du championnat Arsenal et son dauphin United (avec un match en moins). Une rencontre à ne surtout pas perdre!

"Arsenal est un centre d’entraînement. Je les regarde jouer et je prends du plaisir mais est ce qu’ils vont gagner le titre ? C’est ce dont les gens se souviennent. Arsenal est un grand club mais ils n’ont plus rien gagné depuis 5 ans et pour moi, c’est une crise." - Patrice Evra.

Ambiance. On le sait, Patrice Evra n’est pas un grand fan d’Arsenal et les Gunners le lui rendent bien. Faut dire qu’ils doivent encore digérer le fameux "11 hommes contre 11 enfants". Oui, Evra en a des choses à dire sur Arsenal. Veut-il leur mettre la pression ? Certainement. Ce match va t-il être aussi simple qu’il l’entend ? Probablement pas. Même si les statistiques parlent en notre faveur.

Arsenal a parfaitement profité du match reporté des Red Devils la semaine dernière à Blackpool. Les Gunners ont battu Fulham 2-1 et ont ainsi pris la tête du championnat, avec l’aide de Chelsea aussi, il faut le dire, qui n’ont de nouveau pas su gagner le week-end dernier. Les hommes d’Arsène Wenger, quant à eux, restent sur une bonne série de résultats avec pour preuve la victoire 3-1 sur le Partizan Belgrade mercredi en Champions League. Les Red Devils eux n’ont donc pas joué la semaine dernière et ont dû se contenter du nul contre Valence en milieu de semaine, ce qui leur a tout de même permis d'assurer la première place de leur groupe. United devra se méfier d’un homme en particulier lundi, en l’occurrence Samir Nasri, inarrêtable depuis quelques matchs. Le maître à jouer de cette équipe en fait.

Gageons en tout cas que les Gunners ne viendront pas à Old Trafford pour y faire de la figuration. C’est ce que Nasri a déclaré en tout cas, en réponse à Evra : "Nous allons montrer à Manchester United que Arsenal a vraiment grandi." Ou comment un match de football se joue bien au-delà du résultat...

Du côté de nos rivaux directs, City se déplacera à Upton Park pour affronter West Ham et Chelsea devra faire face à un adversaire sérieux, Tottenham, à White Hart Lane.

Les effectifs :

United

Sir Alex a de gros espoirs sur le fait que les absents de milieu de semaine, Patrice Evra et Paul Scholes, ainsi que Rio Ferdinand qui a été forcé de quitter le terrain mardi, soient prêts à jouer lundi.

Blessés : Hargreaves et Owen (ischio-jambiers), Valencia (cheville)

Arsenal

Le défenseur Kieran Gibbs a contracté une blessure à la cheville contre le Partizan Belgrade et ne sera pas du voyage à Old Trafford, tandis que le capitaine Cesc Fabregas lutte toujours avec une blessure aux ischios et est très incertain. Robin van Persie devrait débuter la rencontre après un retour de blessure gagnant mercredi en Champions League – le Hollandais a marqué son premier but de la saison sur penalty.

Incertains : Clichy (virus), Djourou (cuisse), Fabregas (ischio)

Blessés : Almunia (coude), Diabys et Gibbs (cheville), Frimpong (genou), Vermaelen (tendon d’Achille)

roy kean vs viera lhimar

nani's show

c'etait le BIG match des debut 2000.....mais depuis l'apparition de chelsea...ce match a perdu un peu de sa saveur

la serrage de main de garry neville ainsi que le regard y a baba les hommes !!!!!!!!!

Dans un dossier en trois parties, Manutd.com s'intéresse de plus prêt à la rivalité des temps modernes avec nos adversaire du Nord de Londres...

Lorsqu’Alex Ferguson fit ce long voyage vers le sud, pour prendre ses nouvelles fonctions à Manchester United en novembre 1986, il aurait été déjà conscient des rivalités de longue date qui caractérisaient son nouveau club.

Il aura regardé le calendrier des matchs à venir et noter, dans un coin de sa tête, la rencontre du Boxing Day contre les champions, Liverpool, à Anfield dans à peine six semaines. Il aurait été heureux de ce moment de répit avant son premier match contre City – pas avant mars - et le match à domicile contre le tout nouveau et formidable Everton de Howard Kendall fin février. Mais il avait à peine commencé à s’habituer à sa place de manager lorsqu’il découvrit un nouveau et inattendu nom se rajoutant à la liste des adversaires significatifs de United.

En tant que rencontre entre deux des plus célèbres et glorieux noms du football anglais, Manchester United v Arsenal a toujours été un gros match. %ais avant l’arrivée de Ferguson, il y avait seulement eu quelques sursauts de réelle hostilité. En octobre 1967, Denis Law et le Gunners Ian Ure furent tout les deux expulsés et renvoyés pour six semaines pour s’être battus à Old Trafford, mais cela ne créa pas d’animosité durable. La seule fois où les clubs se sont vraiment déchirés, c’est lors de l’offre d’achat de United sur Frank Stapleton en 1981, qui termina au tribunal et aboutit au refus des directeurs d’Highbury de dîner avec leurs homologues de United avant la rencontre suivante entre les deux clubs. La première visite d’Arsenal à Old Trafford pendant le règne de Ferguson a en revanche fait les choux gras de la presse et suscita une rivalité qui ne s’était révélée que par intermittence auparavant.

Ce jour-là, en janvier 1987, les Gunners étaient au sommet du championnat sous l’égide du nouveau boss, George Graham, et restaient sur une série de 22 matchs sans défaite. United n’eut pas besoin d’une invitation pour y mettre fin. "C'était un de ces matchs où le grand Norman [Whiteside] a commis 45 fautes et n’a jamais été averti ", se souvient Sir Alex. "Comment il y a échappé, je ne le saurai jamais." David Rocastle d’Arsenal a finalement exercé des représailles et a été expulsé, et il y a eu 6 autres cartons jaunes.

Un an plus tard, la revanche était clairement dans les esprits d’Arsenal à Highbury lors du 5ème tour de la FA Cup. United fut mené 2-0 puis, eut l’occasion d’égaliser sur penalty. Mais Brian McClair arrêta le ballon et le défenseur d’Arsenal, Nigel Winterburn, suivit Choccy de l’autre côté du terrain pour enfoncer le clou encore un peu.

Il fut clair lors d’une victoire 1-0 d’Arsenal à domicile en octobre 1990 que les rancunes étaient toujours tenaces. Le tacle à retardement de Winterburn sur Denis Irwin provoqua la colère de McClair qui vint à sa rescousse, suivi par la plupart des 21 joueurs présents sur le terrain. La bagarre en résultant - plus tard appelée 'la Bataille d'Old Trafford ' - vit United perdre un point et Arsenal deux.

United vengea cette scène tristement célèbre de façon beaucoup plus positive, en écrasant les hommes de Graham 6-2 à Highbury dans la Rumbelows Cup cette même saison. Mais Arsenal s’offrit le match retour par une victoire 3-1 en championnat en mai 1991 et ce fut une situation très vexante pour les Red Devils. En effet, la défaite de Liverpool plus tôt dans la journée signifiait qu’Arsenal était champion et que donc, les visiteurs devaient former une haie d’honneur.

Une période de domination de United suivit, dans laquelle nous ne fûmes battus qu’une seule fois en 12 rencontres de championnat entre mai 1991 et novembre 1997 avec, en point culminant, des exploits d’Erica Cantona avec son incroyable coup-franc lors d’une victoire 1-0 à domicile en septembre 1993 ou encore, sa glorieuse volée enroulée sur David Seaman pour offrir la victoire à United sur le même score lors de la saison 1995/96.


merci à manutd.com pour l'article et manchesterdevils pour la traduction

Rooney renaît

L’heure du réveil a-t-elle enfin sonné pour Wayne Rooney alors que Manchester United accueille Arsenal lors du choc de la 17e journée de Premier League (21h) ? L’Aanglais, qui a vécu une année 2010 plutôt compliquée, semble sur la bonne voie et, à défaut de marquer des buts, reste indispensable.

Il ne l’avouera sans doute pas. Du moins pas maintenant. Les supporters de Manchester United, qui ravalent tant bien que mal leur rancoeur après l'épisode du vrai-faux départ du mois d'octobre, n’apprécieraient guère. Mais Arsenal tient forcément une place particulière dans le cœur de Wayne Rooney. Le joueur de Manchester United (25 ans) a vécu quelques moments-clés de sa carrière face aux Gunners. C'est face aux hommes d'Arsène Wenger qu'il est devenu le plus jeune buteur de Premier League, le 19 octobre 2002 alors qu'il évoluait à Everton et avait à peine 16 ans et 360 jours*. C'est aussi face aux Londoniens qu'il a inscrit son centième but en Championnat d'Angleterre, avec Manchester United au début de l'année 2010.


A cette époque, le numéro 10 des Red Devils planait sur la Premier League et l'Europe. Et les observateurs n'hésitaient pas à voir en "Roonaldo" le meilleur attaquant de la planète. C'était il y a une dizaine de mois à peine. Depuis, de l'eau trouble a coulé sous les ponts. Une vilaine blessure à la cheville, contractée à Munich en quart de finale aller de la Ligue des Champions, a sonné la fin de l'état de grâce pour le buteur de Manchester United. Revenu trop vite, Rooney a rechuté dans la foulée (adducteurs) et joué la Coupe du monde dans les pires dispositions possibles. Avec le résultat que l'on sait....

Revenu d'Afrique du Sud avec le mauvais œil, Rooney a vécu un été pourri. "Star" des tabloïds en raison de ses infidélités conjugales, mis de côté par Ferguson pour des raisons autant diplomatiques que physiques, Wayne Rooney a fini par se perdre. La suite, c'est une fâcherie avec "Fergie", un vrai-faux départ et la signature d'un nouveau contrat faramineux suivi d'une réconciliation médiatisée avec le manager de MU. Et le football dans tout ça ? Oublié. Entre ses soucis extra-sportifs et de cheville, l'enfant de Liverpool n'a foulé que sept fois les pelouses de Premier League et marqué un seul but en championnat, sur penalty (ndlr : dans le jeu, Rooney n'a plus marqué depuis mars). Pas de quoi faire lever les foules qui, néanmoins, savent comme Ferguson combien le joueur est essentiel, voire indispensable à la bonne marche du club.

Berbatov a besoin de lui

Mercredi dernier face à Valence (1-1), Wayne Rooney n'a pas trouvé la faille mais a reçu les éloges d'Alex Ferguson. Le manager sent que l'explosion n'est pas loin. "Rooney a de nouveau été très bon ce soir. Sa distribution, son travail ont été remarquables. Il est en train d'y arriver, et très vite", s'est réjoui le manager des Red Devils. Rio Ferdinand, capitaine du MU, a confirmé les dires du Boss dans les colonnes du Guardian : "Il n'a pas marqué mais il est de nouveau affûté et crée des occasions pour les autres." Les autres, c'est avant tout Dimitar Berbatov. Le Bulgare, qui semble enfin avoir pris la mesure de Manchester United, n'est jamais aussi performant que lorsqu'il évolue aux côtés de Rooney. Pour preuve, le meilleur buteur du championnat a inscrit dix de ses onze réalisations lorsque Wayne Rooney était à ses côtés. Plus que l'association entre les deux hommes, c'est la crainte que suscite l'ancien d'Everton qui offre au Berbatov les espaces nécessaires pour martyriser les adversaires de MU.


Envoyé aux Etats-Unis début novembre pour se remettre d'aplomb, aussi bien physiquement que psychologiquement, Rooney a profité à plein de ce voyage pour soigner sa cheville et couper avec le quotidien mancunien. Rasséréné depuis son retour, l'international anglais est en train de redevenir le joueur qu'il fut il n'y a pas si longtemps. Tout doucement. "Les deux prochaines matches sont pour lui (face à Arsenal et à Chelsea). Je n'ai aucun doute là-dessus, s'emballe Ferguson. Il est exceptionnel à l'entrainement. Il y a des signes qui ne trompent pas." Né il y a huit ans face à Arsenal, Wayne Rooney démarrera peut-être sa seconde vie lundi contre ces mêmes Gunners.


source : eurosport

Dans la deuxième partie de notre dossier, nous jetons un oeil à la rivalité Ferguson-Wenger...

La renaissance d’Arsenal aida à rallumer cette flamme, alors qu’Arsène Wenger insuffla un nouveau souffle à l’équipe. Et après que les Gunners aient rattrapé une avance de 11 points de United au printemps 1998, et qu’un tir tardif de Marc Overmars fut suivi d'une célébration du Hollandais en direction de l’East Stand, United sut qu’il tenait là son plus grand défi pour la suprématie en Premier League.

Les Gunners firent le doublé et débutèrent la saison suivante avec une victoire convaincante 3-0 lors du Charity Shield. Ils gagnèrent sur le même score à Highbury en championnat en septembre, et les médias parlaient tous du changement amorcé au sommet de l’Angleterre. Wenger, tout en sophistication continentale, était apparemment devenu le maître de Sir Alex Ferguson, l’énergumène de Glasgow de la vieille école.

Mais les prévisions de la chute du grand Ecossais parurent prématurées début avril, alors que les deux équipes se battaient pour le titre et lors des demies-finales de la FA Cup. Plus de 240 minutes de football, un but refusé, l’expulsion de Roy Keane et le penalty sauvé par Peter Smeichel permirent d’entretenir le drame – mais la rencontre sera toujours remémorée pour un but individuel de Ryan Giggs dans le temps additionnel, un des plus géniaux de notre histoire. United remporta le titre les deux saisons suivantes, et un 6-1 retentissant à Old Trafford en février 2001 confirma la déchéance d’Arsenal. La joie des fans de United de les voir mis sur la touche fut reflétée dans une nouvelle chanson, sur l’air de Volare : "Vieira, woah-oh, Vieira, he gave Giggsy the ball..." Vous connaissez la suite.

La saison suivante vit les Sudistes remonter à nouveau, alors que United se vit éliminer en Worthington Cup, et, en novembre 2001 en Premier League, coula en prenant 7 buts, le pire venant d’une gaffe de Fabien Barthez qui mit encore plus en lumière les lacunes de la défense de United. Mais le pire était encore à venir. En mai 2002 Arsenal fit le voyage dans le Nord avec l’obligation de faire au moins un nul pour gagner le titre, et le but en fin de match de Sylvain Wiltord assura aux hommes d’Arsène Wenger de célébrer le titre sur notre pelouse. Mais la jubilation des Londoniens ne dura pas longtemps. La saison suivante, United surpassa Arsenal en tête du championnat et un nul 2-2 à Highbury préserva l’avantage des Reds au sommet, en route vers un 8ème titre de Premier League.

Le clash suivant, en septembre 2003, a beau avoir été sans buts, il a probablement intensifié l’aversion de chaque équipe envers l’autre. Patrick Vieira fut expulsé pour avoir frappé van Nistelrooy, mais les coéquipiers de Vieira estimèrent que le Hollandais jouait la comédie, et lorsque l’attaquant manqua un penalty dans les arrêts de jeu ils accoururent pour le charrier. L’image de Martin Keown faisant une imitation d’un orang-outan enragé restera encore longtemps dans les mémoires.

Plus tard cette saison, Ferguson et Wenger s’affrontèrent sur la touche lors d’un nul 1-1 à Highbury et ce fut tendu lors de la victoire 1-0 de United en demi-finale de FA Cup. Mais, une nouvelle fois, Arsenal eut le plaisir de nous enlever le titre des mains, complétant une saison 2003/04 imbattable par dessus le marché.

Source :: ManUtd.com

Pts J
1 Arsenal 32 16
2 Manchester City 32 17
3 Manchester United 31 15
4 Chelsea 31 17

SI on gagne aujourd'hui on prendra 2points d'avance et avec un match au moins


GLORY GLORY MAN UTD

....et The White Pelé qui manque le cadre en ratant un penalty

depuis ces 5 dernieres années ,a chaque fois que arsenal perd la tête du classement ,c'est le debut de la dégringolade !!

Oui, je confirme!
Sinon j'aime bien Nasri, il a une superbe touche de balle, j'aimerai le voir un jour au Barça, ou bien à la JSMB

Le but enni par hasard ya ICB